19656

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 18 octobre 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Gionata "Omega" Potenti
(tout)

TRACKLIST

1) Darkness Upon the Face of the Deep
2) Endless Mourning
3) A Perfect Throne
4) Who Made the World?
5) The Voice of a Black Candle
6) The Judgement

DISCOGRAPHIE


Nubivagant - The Blame Dagger



Le tarot, les arts divinatoires… Peut-on réellement contacter l’au-delà ? Illusion ou réalité, ce genre de pratique ne peut en tout cas pas être réalisée avec succès par n’importe quel profane. En revanche, pour les personnes ayant écouté les œuvres précédentes de Nubivagant, pas besoin de posséder un magistère en sciences occultes pour avoir une idée bien précise de ce qui nous attend avec The Blame Dagger

La formule développée par Omega s’avère relativement originale. Sur une base black-doom lancinante et hypnotique, l’homme-orchestre derrière le nuage chante, et bien. Son lyrisme modéré et ses belles modulations maîtrisées s’intègrent parfaitement dans la musique, et le tout, fort prenant, pourrait, pourquoi pas, servir de support sonore à certaines pratiques métaphysiques. Le concept Nubivagant a été trouvé sur Roaring Eye puis entériné sur le remarquable The Wheel and the Universe. Alors, quand sort une œuvre à l’artwork dans la droite ligne de celui des albums précédents, il n’y a pas besoin d’être la pythonisse du quartier pour comprendre que ce n’est pas avec ce nouveau travail que Nubivagant va donner dans le power-speed à la Helloween. Et effectivement, The Blame Dagger marche dans les traces de The Wheel and the Universe. Mieux que ça : ce qui est surprenant, c’est de constater à quel point le nouvel opus est calqué sur le précédent. Même style, même ambiance, même nombre de morceaux… On peut même aller plus loin. Tout comme sur La Roue et l’Univers, l’œuvre débute par un titre au rythme globalement enlevé, avant de nous offrir deux morceaux plus lourds et abrasifs, la quatrième piste nous montrant également un visage plus agressif.
Coïncidence ? Nubivagant possède peut-être une tendance à l’auto-plagiat, mais là… Non, cette extrême similitude est certainement voulue et l’on pourrait même penser que le créateur du projet a un plan. N’étant pas dans sa tête et peu doué pour les interprétations symboliques, je me limite à émettre cette dernière hypothèse… et aussi un regret. Quitte à calquer cet album sur celui d’avant, je regrette que ce travail de copie intelligente n’ait pas été mené jusqu’à son terme. Avec "The Voice of a Black Candle" et "The Judgement", nous voilà repartis pour plus de dix minutes de riffs lents, puissants, bien accompagnés au chant, mais rendant l’ensemble plus monotone. J’aurais bien écouté une version 2024 de l’atypique et poétique "Between the Moon and the Stars", par exemple. La divergence du schéma des deux albums à partir du cinquième titre obéit peut-être à un plan, mais étant dans l’ignorance des réels desseins du sieur Omega, je ne peux que déplorer le côté légèrement roboratif de la fin de l’œuvre. Œuvre qui, néanmoins, séduit à nouveau par la qualité de ses ingrédients et l’atmosphère très particulière qu’elle crée. Nubivagant se montre même à nouveau très brillant sur un titre comme "Endless Mourning", que je pourrais écouter des heures durant. Un bel album, donc, malgré tout.


The Blame Dagger a été façonné exactement dans le même moule que l’album précédent, mais s’avère un peu moins varié, et globalement, un peu moins brillant que The Wheel and the Universe. Rien qui ne m’empêchera toutefois de souligner « Nubivagant » dans mon petit carnet de mots importants. Une certaine conception du metal rituel, et pas la moins impressionnante.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 1 polaroid milieu 1 polaroid gauche 1