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CHRONIQUE PAR ...

1
Blackmore
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15/20

LINE UP

-Nick D'Virgilio
(chant+batterie)

-Alan Morse
(guitare)

-Ryo Okumoto
(claviers)

-Dave Meros
(basse)



TRACKLIST

1)On a Perfect Day
2)Is This Love
3)Skeletons at the Feast
4)All That's Left
5)With your Kiss
6)Sometimes They Stay
7)Slow Crash Landing Man
8)Hearts of All Men
9)Hereafter
As Far As the Mind Can See
10)Part 1 : Dreaming in the Age of Answers
11)Part 2 : Here's a Man
12)Part 3 : They Know we Know
13)Part 4 : Stream of Unconsciousness
14)Rearranged

DISCOGRAPHIE

The Light (1995)
V (2000)
Snow (2002)
Spock's Beard (2006)
X (2010)
The Oblivion Particle (2015)

Spock's Beard - Spock's Beard
(2006) - rock prog - Label : Inside Out Music



Les révélations mystiques de Neal Morse auraient-elles des répercussions inattendues ? On peut se poser la question lorsque l'on voit la tournure que prennent les événements. Car des deux alternatives proposées suite au clash du groupe, à savoir la carrière solo de Morse ou la nouvelle facette du groupe, la plus intéressante n'est pas forcément celle que l'on croit. En effet, malgré tout le cœur et le talent de Neal Morse, force est de reconnaître que notre tolérance face à la redondance du monsieur est depuis longtemps entamée. Peut-être l'amateur devrait-il retourner voir ce qui se passe dans le groupe. Peut-être même qu'il aurait raison.

Mettons tout de suite les choses au clair. Spock's Beard a eu son heure de génie et de gloire dans les 90's. Avec The Flower Kings, ils formaient le renouveau du prog. Plus en terme de public que de contenu d'ailleurs. Reste qu'on ne peut décemment remettre en cause le rôle essentiel joué par ces groupes dans l'histoire prog contemporaine, tout comme l'excellence de certains de leurs albums. Mais aujourd'hui, il paraît très probable qu'on ne criera plus jamais au génie absolu et immédiat avec ce que propose le groupe. Maintenant que le contexte est clairement posé, on peut s'attarder sur la question du jour : Alors, elle ressemble à quoi, la musique du Spock's Beard 2006 ?

Disons tout d'abord qu'elle est bavarde, peut-être même un peu trop (l'album dure 77 min). Elle est parfois nostalgique, notamment sur le superbe "On a Perfect Day" qui rappellera les meilleurs moments des anciens albums aux fans. A coté de ça, la formule du Spock's Beard nouveau n'a pas beaucoup évolué, à savoir un mélange de rock FM, de hard, de prog avec des lichettes de jazz/blues à l'occasion. Bien sûr, cela ne va pas révolutionner le petit monde du prog, mais c'est exécuté ici avec un certain talent et surtout, tout cela nous change grandement du style Neal Morse. Mais c'est surtout la cohérence du tout qui force le respect puisque tout s'enchaîne sans heurts.

Dans les grandes réussites de l'album, notons l'excellent "With Your Kiss". 11 min de prog moderne avec un passage central tribal assez jubilatoire où Nick D'Virgilio montre un bonheur communicatif à jouer derrière ses fûts. Ce dernier est aussi très à l'aise dans sa place de chanteur et prouve qu'il a parfaitement su succéder à Neal Morse. Spock's Beard semble aussi dans son élément avec un format plus court comme les 3 min très réussies de "Is That Love", morceau lorgnant du coté Hard FM pour le meilleur. Toujours dans les bonnes surprises, la suite de 15 min "As Far As The Mind Can See" qui est définitivement une bien belle réussite bourrée d'excellentes mélodies avec un final éclatant ou flûtes et cuivres font merveille.

À coté de ces bons points, on doit bien admettre que l'album souffre tout de même de sa relative longueur avec des morceaux pas forcément très pertinents en milieu de disque. Les titres "Sometimes They Stay, Sometimes They Go" et "The Slow Crash Landing Man" ne sont certes pas déplaisants, mais alourdissent le tout. On pourra aussi regretter un léger manque de petites parties prog dans les morceaux plus mainstream, non pour en changer l'orientation mais simplement pour épicer un peu la recette.


Spock's Beard tient là un excellent opus, solide, très complet bien qu'un peu trop long. On peut avancer l'idée, sans trop se tromper, qu'il s'agit là du meilleur disque post-Neal Morsien. Il fait même bonne figure comparé à la discographie classique du groupe. Voila un disque qui devrait ravir les fans ouverts du groupe et des amateurs d'un progressif moins pompeux et plus léger. Une des bonnes surprises de l'année.


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