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CHRONIQUE PAR ...

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Minddrop
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Kelly Jones
(chant+guitare+claviers)

-Stuart Cable
(batterie)

-Richard Jones
(basse)

-Javier Weyler
(percussions)

TRACKLIST

1)Help Me (She'S Out Of Her Mind)
2)Maybe Tomorrow
3)Madame Helga
4)Moviestar
5)You Stole My Money Honey
6)Getaway
7)Climbing The Wall
8)Jealousy
9)I'M Alright (You Gotta Go There To Come Back)
10)Nothing Precious At All
11)Rainbows And Pots Of Gold
12)I Miss You Now
13)High As The Ceiling
14)Since I Told You It's Over

DISCOGRAPHIE


Stereophonics - You Gotta Go There To Come Back
(2003) - pop rock - Label : V2



Quand on parle du Pays de Galles, on pense à deux choses. La première, il pleut tout le temps là bas ; et la seconde, aux frères Gallagher, les meilleurs ennemis jurés! D’ailleurs, il subsiste peut être un lien entre Oasis et la pluie… Bref, on peut penser aux extravagantes p’tites anglaises qui tiennent debout sûrement grâce aux bretelles de leur string… suivez mon regard ! Bon en même temps pas la peine de dépeindre le Royaume Uni de façon si sarcastique! Y’a du bon dans tout ça. Si, si je vous assure. Par exemple, la pop anglaise est un des atouts touristiques pour nos oreilles. Et les Stereophonics contribuent en ce sens ! Dans le même trip que JEEP, ils reviennent avec un quatrième album : You Gotta Go There To Come Back.

Stereophonics voient le jour officiellement en 1996. Nous surprend avec un très bel album Word Gets Around en 1997. Depuis ils restent fidèles à eux même. En effet, à chaque sortie d’album, ils sont toujours en première place des charts anglais. Ils arrivent au devant de la scène à une période où leur style est au zénith. Comme tous les groupes anglais, les ballades sont savoureuses. Comme tous groupes anglais, les Stereophonics ont ce petit accent populaire qui procure un atout particulier à chaque note émise. En plus, Kelly Jones (chanteur) a oublié d’être moche! Donc avec tous ces ingrédients, ça ne peut pas être de la soupe!

Bah non, bien au contraire. Séduite tout d’abord par le single phare "Maybe Tomorrow", je continue à m’en foutre plein les oreilles depuis la sortie de cet album. Et à grande dose ! Parfaitement monsieur ! D’ailleurs, Dieu merci, avec cet album ce ne sont pas les montagnes russes. Non, ce serait plutôt la p’tite pop anglaise qui fait planer. Avec des riffs délicats mais avec énergie tout même, non mais, on n’est pas Kelly Jones qui veut, non de non !

Tiens on parle d’énergie, "Madame Helga", serait la plus énervée… attention, tout est relatif, reste énervé ce que les Stereophonics peuvent sortir de nervosité. Oui, il faut le dire, c’est un album calme, très mélodique, sensible, romantique même. Oh là… je vous arrête tout de suite, c’est pas un album pour les jeunes vierges à tendance saintes nitouches. Lesquelles au fond de leur lit rose pensent au prince charmant en écoutant les Stereophonics ! NON ! je vous arrête tout de suite, ce sont treize pistes douces, mais pas cul-cul la praline. Ils s’inspirent tout de même de T.Rex, des Led Zep, des Stones et d’Oasis… ça pour le coup, je veux bien le croire. La voix de Jones et Gallagher serait presque similaires… Malgré cela, moins grasse, moins lourde en nuances. Enfin, c’est tout de même le standing au-dessus ! Elle est même par moments assez déliée, je pense entre autres à "Getaway".

Bon dans l’ensemble, c’est un quatrième album qui montre une grande maturité du groupe. Ils évoluent et tentent de maîtriser au mieux leur voix, leur rythme, leurs expressions. En effet, les Stereophonics sont capables de s’exciter avec "Madame Helga" ; d’être super sensuels en optant une voix presque à connotation sexuelle avec "Help Me (She’s Out Of Her Mind)" ; romantiques avec "Nothing Precious At All" avec une intro piano et un enchaînement qui rappelle presque "Angie" des Stones un dixième de seconde. Tiens, on reparle « encore » des Stones, c’est vrai que ça fourmille, pullule d’affinités, comme le prouve I Miss You Now. Si on revient au coté romantique de l’album, avec "Rainbows And Pots Of Gold" c’est un écho à un soupçon de ce qui se fait en ce moment avec les Tom McRae, les Kent, etc. D’autres consonances sont audibles avec le style 70’s. Des notes donc aussi très rock aux références de Woodstock (Jealousy).

L’album s’ouvre sur une chanson un peu décalée… un air super accrocheur. Un refrain qui se retient. Et une guitare qui joue presque avec ironie. Un délice. Une ouverture qui donne le ton. Et il s’achève sur un acoustique, sur un accent plus mélancolique. Adoptant un timbre de voix torturé. C’est de la pop rock, c’est du Stereophonics, alors c’est du bon. C’est pas non plus un album qui fait tomber à la renverse. C’est gentillet, c’est doux, tendre… c’est sympa quoi. C’est un album qui contribue à un bien être.




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