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CHRONIQUE PAR ...

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Bigtonio
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15/20

LINE UP

-Joe Satriani
(Guitare+Claviers+...)

Divers guests dont :

-Phil Ashley
(Claviers)

-Matt Bissonette
(Basse)

-Simon Philips
(Percussion)

TRACKLIST

1)Friends
2)Extremist
3)War
4)Cryin'
5)Rubina's Blue Sky Happiness
6)Summer Song
7)Tears in the Rain
8)Why
9)Motorcycle Driver
10)New Blues

DISCOGRAPHIE


Satriani, Joe - The Extremist
(1992) - hard rock guitar hero - Label : Relativity



S’il est une tâche assez ardue dans le « métier » de chroniqueur, c’est bien celle de chroniquer du « Guitar Hero ». Encore une fois en effet, le fameux dilemme de la technique se pose à l’écoute de cette galette même si ce CD n’incarne pas le paroxysme de la science (extraterrestre) guitaristique de maître Satch. Toutefois, comme cet album fait partie de mes coups de cœur au sein de l’œuvre de Joe Satriani, je m’attellerai à la tâche sans renâcler. Le point très positif de l’album The Extremist est à mon sens la bonne inspiration des compositions qui tranchent assez agréablement avec d’autres œuvres de Satriani moins achevées dans ce domaine (cf : Crystal Planet, quelques pistes de Surfing With The Alien, etc).

The Extremist rassemble en effet des titres phares tels que "Summer Song", "Tears In The Rain" et "The Extremist", qui impriment à l’ensemble un souvenir de thèmes guitaristiques inoubliables qu’on se surprend à chantonner les soirées nostalgiques d’automnes… Cet album nous montre combien Joe peut aussi jouer avec beaucoup de « feeling » et faire passer quelquechose de fort à l’auditeur. Certes d’aucuns pourront reprocher à une track comme "Cryin’" de faire dans le people jack loving-theme pour série B has been. Mais l’émotion est là… et c’est l’essentiel. Je préférerai toujours un bon thème fut-il people qu’un délire musical sans doute original mais totalement inaudible.

En ce sens là je n’ai pas peur de dire que même "Rubina’s Blue Sky Happiness" est une super chanson ! Et le banjo de Joe manié avec toute sa souplesse signe là une superbe réalisation qui illustre totalement le plaisir de contempler le ciel bleu dans l’herbe verte du Wyoming. Un thème pareil ça se déguste ! On notera au passage que Joe joue vraiment du Banjo avec ses habitudes de guitariste. Il le fait sonner pratiquement comme une folk car il n’égrène pas les notes des accords comme les banjoïstes mais il joue les quatre cordes d’un unique aller de médiator.

Au rayon des riffs qui tuent je demande "Summer Song" ! Que dire de l’intro démoniaque de cette sympathique road-metal song qui nous assomme avec son arpège d’harmoniques. Pas super difficile mais incroyablement efficace ! Les solos de cette piste nous rappelle que Satriani est bien un virtuose de la six-cordes et que sa virtuosité solistique sur une bonne « autoroute à solo » (Se dit d’une chanson avec une progression harmonique simple qui permet au guitariste de s’illustrer sans trop forcer) est tout à fait satisfaisante (euphémisme).

Au rayon des songs qui exécutent instantanément je demande maintenant "Tears In The Rain". Difficile de commenter ce qui est devenu l’hymne des guitaristes de toute une génération. Un thème simple arpégé qui vous remplit l’âme d’une sérénité bienfaisante frisant l’ataraxie. Quel orgasme musical ! Dans le même genre de sensations je demande "Why". Un groove dément pour un feeling slidé de maître Satch qui abuse avec bonheur de la pédale wha-wha à la rythmique et de la whammy barre pour son thème magique.Pour terminer le dithyrambe écoutons le solo de "Motorcycle Driver"qui commence à la deuxième minute. L’effet est immédiat: Bigtonio vend sa guitare et avale frénétiquement son caleçon.


Il ne serait pas totalement juste de finir cette chronique sans aborder les points négatifs qui existent malheureusement. Citons tout d’abord le côté rébarbatif de l’album pour quiconque n’aime pas la guitare. Vient ensuite une relative facilitée harmonique que certains ne manqueront pas de souligner sur des titres comme "Cryin" ou "Summer Song". Enfin la production est très bonne mais manque de couleur à mon goût. Le son de Joe est un peu aseptisé. En définitif, je conseille cet album pour découvrir les meilleures facettes de l’œuvre guitaristique majeure qui est celle de Joe au même titre que le Live In San Francisco. C’est personnellement mon album favori de Satch devant Flying In A Blue Dream. Mais si vous n’aimez pas la guitare passez votre chemin.


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