CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
7/20
LINE UP
-Jorn Lande
(chant)
-Jörn Viggo Lofstad
(guitare)
-Tom Moren
(guitare)
-Sid Rigsby
(basse)
-Willy Bendiksen
(batterie)
TRACKLIST
1)Spirit Black
2)Below
3)Road of the Cross
4)The Last Revolution
5)City In Between
6)Rock And Roll Angel
7)Burn Your Flame
8)World Gone Mad
9)I Walk Alone
DISCOGRAPHIE
Nouvel album de Jorn, un de plus au compteur, la roue tourne, personne ne se fait trop d'illusions à son sujet. Encore un album de hard rock classique, pour ne pas dire banal, le croisement habituel entre Whitesnake et Black Sabbath, il ne faut pas s'attendre à un quelconque effort au niveau des compos. Quoi d'autre ? Ah oui, les musiciens bastonnent toujours autant, à croire que Jorn Lande prend beaucoup de plaisir à patauger dans les mêmes eaux boueuses !
La pochette est peut être un peu plus belle que d'habitude, bien qu'elle reprenne exactement le même principe que celle de The End Of Sanctuary de Sinner. L'album est identique au précédent, Lonely Are The Brave, pas terrible lui non plus, la production est la même également. L'absence de bons riffs et refrains est de mise. Jorn Lande s'est une fois de plus précipité pour sortir un nouveau disque et l'inspiration s'en ressent fortement. Le mélange de Black Sabbath avec Whitesnake s'illustre dès le premier morceau, "Spirit Black", un rythme très lourd, des lignes de chant dans le style du Sab' période Dehumanizer et des riffs qui sonnent davantage comme du hard rock américain. La magie n'opère pas vraiment.
"Rock and Roll Angel" ressemble aussi comme deux gouttes d'eau à du Dio (le groupe), avec les riffs heavy et le refrain renforcé par des claviers « soupe », le genre d'horreur qu'on retrouve fréquemment dans les productions de speed mélo. La voix de Jorn Lande, toujours aussi peu nuancée, finit par fatiguer à la longue car il force un peu trop son agressivité. La caricature n'est pas loin avec "Road of the Cross" et ses rythmes en tagada tagada, cela fait bizarre de voir Jorn Lande rivaliser avec Hammerfall. Seuls le mid-tempo "City In Between" avec ses cloches et le rapide "Burn Your Flame" avec son riff à la Rainbow version moderne se démarquent du lot.
Un bon point pour "World Gone Mad" et, en étant tolérant, pour le refrain de "I Walk Alone" également et basta. L'occasion pour Jorn de repartir en tournée probablement, ça doit être bien le seul intérêt de ce disque. Si ça peut lui donner l'occasion d'améliorer son jeu de scène (qui représente à ce jour un gros frein pour sa carrière - il n'en aurait pas été de même s'il avait été une bête de scène), ce sera toujours ça de pris.