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CHRONIQUE PAR ...

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Lucificum
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Göran Nyström
(chant)

-Tommy Ermolli
(guitare)

-Daniele Liverani
(clavier)

-Alberto Rigoni
(basse)

-Dario Ciccioni
(batterie)

TRACKLIST

1)The Forbidden City
2)Taste the Infinity
3)Number One
4)Everything
5)One of Us
6)BTR
7)Hide This Feeling
8)My Future
9)Reaction
10)I Am Free

DISCOGRAPHIE

The Forbidden City (2009)
Legacy (2011)

TwinSpirits - The Forbidden City
(2009) - metal prog - Label : Lion Music



On peut dire que Daniel Liverani avait convaincu votre serviteur lors de la sortie de son dernier projet, Cosmics, et son album The Cosmic Year. C’est donc motivé qu’a été abordée l’écoute de ce The Forbidden City, même si, du fait que le projet Cosmics est instrumental et que TwinSpirits a une approche progressive plus traditionnelle, il était sûr que le voyage ne serait pas le même. Et en effet, là où Cosmics affichait une belle identité et une ambiance bien à lui, TwinSpirits se veut plus commun – pour ne pas dire banal…

Second album pour le combo Italien TwinSpirits, avec l’inoxydable Daniel toujours aux manettes, claviériste émérite et compositeur de métal progressif plutôt prolixe. Une fois de plus accompagné de son pote Tommy Ermolli, on sent bien que Liverani est derrière chaque note de cet album, tant son style et sa marque sont aisément reconnaissables. Ce qui en soi, est un très bon point, l’identité étant une caractéristique dont trop de groupes manquent dans le domaine du metal progressif. Mais TwinSpirits n’évite pas certains écueils, qui sont eux aussi les plus difficiles à esquiver : des relents de Dream Theater pas toujours assumés, une trop grande générosité dans le propos (70 minutes de musiques) et des passages plutôt ennuyeux, qui n’ont du emballer que ceux (ou celui) qui les ont écrits…

En somme, les défauts récurrents d’un album de métal progressif se situant dans le ventre mou du genre, là où personne ne s’extasiera vraiment de son existence, mais où personne non plus ne hurlera au scandale : The Forbidden City risque en effet de rester un album confidentiel. Pourtant, il ne manque pas de qualité, à commencer par sa production propre et efficace, mais aussi à la technique de ses acteurs, qui s’ils n’en montrent pas autant qu’un Petrucci ou qu’un Portnoy, semblent parfaitement à l’aise dans les passages les plus techniques ("I Am Free", "Everything"…). Ensuite, il faut reconnaitre que certains titres sont bien écrits, comme "My Future" à l’ambiance vaguement Beyond Twilight ou encore "BTR", très bonne instrumentale où l’on sent Liverani bien plus inspiré que lorsqu’il écrit des titres avec du chant.

Mais malheureusement, l’ombre de Dream Theater se fait par moment trop présente : le piano de "Taste the Infinity", le riff de "I Am Free" ou les lignes mélodiques de "The Forbidden City" y font immanquablement penser. Sans parler de plagiat, l’amateur ne s’y trompe pas : certaines parties auraient pu avoir été écrites par Petrucci & Cie. Ensuite, comme souvent dans le domaine, on déplorera la longueur des titres excessive, Liverani se perdant parfois dans des digressions difficiles à suivre. Et enfin, plus embêtant, The Forbidden City est mou. Le tempo est quasiment tout le temps le même – c'est-à-dire lent – donnant une sensation de pesanteur et de torpeur là où un peu de dynamisme aurait été salutaire pour l’auditeur – comme sur le break sympathique de "I Am Free". Seule "Number One" ose un peu de double pédale qui, associée aux lignes vocales efficaces, font de ce titre l’un des plus sympas de l’album.


Trop de défauts pour convaincre : The Forbidden City est un album de métal progressif sincère et méritant, mais rassemble malheureusement les griefs que l’on peut faire à une grande partie de la scène du genre : une trop grande admiration des monstres du genre et une écriture trop peu tournée vers l’auditeur. Toutefois, on ne doute pas que les capacités de Liverani feront en sorte que l’entité TwinSpirits fasse à nouveau parler d’elle – et que ces défauts seront estompés.


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