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CHRONIQUE PAR ...

69
Pablo
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Jamey Jasta
(chant)

-Wayne Lozinak
(guitare)

-Franc Novinec
(guitare)

-Chris Beattie
(basse)

-Matt Byrne
(batterie)

TRACKLIST

1)Become the Fuse
2)Not My Master
3)Between Hell and a Heartbeat
4)In Ashes They Shall Reap
5)Hands of a Dying Man
6)Everyone Bleeds Now
7)No Halos for the Heartless
8)Through the Thorns
9)Every Lasting Scar
10)As Damaged As Me
11)Words Became Untruth
12)Undiminished
13)Merciless Tide
14)Pollution of the Soul

DISCOGRAPHIE


Hatebreed - Hatebreed
(2009) - hardcore metal - Label : Roadrunner Records



Hatebreed sort son nouvel album, et il faut bien avouer qu'on avait hâte d'entendre les nouvelles compositions du groupe. En effet leur précédent disque était un ensemble de reprises (fort réussies d'ailleurs). Et force est de constater que les reprises d'Hatebreed l'ont beaucoup influencé pour cet opus. Tellement en bien d’ailleurs qu’on peut avouer que les New-Yorkais ont ici pondu leur chef-d’œuvre. L'ajout de deux concerts et d'un interview n'est que pur bonheur. Analyse d’une tuerie étonnante.

Car s'il est bien quelque chose qui apparait évident à l'écoute du nouveau Hatebreed, c'est que toutes les influences des New-Yorkais ressortent enfin. Enfin car Hatebreed avait bien laissé paraître quelques influences de Slayer sur Supremacy (et même sur The Rise Of Brutality avec "Doomsayer" et "Bound to Violence"). Mais sur ce disque Hatebreed parait comme libéré. Le choix du nom de l'album n'est d'ailleurs pas un hasard, car un album éponyme s'il n'est pas le premier d'un groupe, c'est qu'il est un signe de retour aux sources voir de renouveau. Il faut bien avouer que comme le dernier Cataract, Hatebreed innove et tente. Déjà en nous gratifiant de deux concerts superbes avec les deux line-up (le nouveau au Download et l'ancien au Wacken). Hatebreed ne nous avait offert que deux solos par le passé. Ici on a le droit à près du triple ! Mais loin d’être anecdotiques, ces solos donnent une véritable couleur à leurs morceaux respectifs. Sur "Between Hell and a Heartbeat" c’est le côté thrash qui ressort, alors qu’il y a presque un esprit émotion pure sur "Undiminished". On note également l’apparition du piano pour la toute première fois chez Hatebreed. Si l’élément avait été jeté juste « pour faire joli »... Il n’en est rien.

Car Hatebreed est plus que jamais un véritable groupe, et l'unité qui transpire est magnifique. Tout le disque est logique et on voit pour la première fois les New-Yorkais de Jamey Jasta concevoir un album comme un tout et non comme une succession de chansons. Les ricains ont su tout bonnement faire de l’originalité créative et réussie un maître mot. C'était la faiblesse de Supremacy qui avait du mal à ne pas être ennuyeux. Car Hatebreed a vu ses compositions s'allonger, passant de deux minutes sur Perseverance à trois minutes de moyenne ici, voir plus de quatres sur "Undiminished". Seulement voilà, à l’exemple de la chanson précitée, le groupe réussit partout où il expérimente. Talentueux à faire une instrumentale lourde est sombre, lourde et lumineuse avec des guitares tellement bien foutues qu’on voit mal comment elles pourraient être faites autrement… Dire qu’on redécouvre Hatebreed avec cet album éponyme est un doux euphémisme. Placer un piano dans un groupe de hardcore est casse-gueule dans 90% des cas, alors que là l’enchaînement avec "Merciless Tide" est tout simplement une pure tuerie. On retiendra également les refrains chantés (et en chant plus clair pour Jasta !) sur "Every Lasting Scar", un bel hommage au punk/hardcore.


La note peut sembler énorme et être tranchée, car il est clair que l'album fera débat. Mais voilà, s'il ne plaît pas à tout le monde, la note est évidente tant Hatebreed a fait un pas de géant en pondant son meilleur album. Rien que ça. Complet et fouillé, progressif et logique, quasi parfait en fait. Les moshparts sont dévastatrices et le son énorme ne gâche en rien les compositions. Si on y ajoute un visuel toujours efficace et des vidéos de concerts avec interview du groupe, alors on a là un pur disque. La meilleure réussite hardcore de cette année.


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