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CHRONIQUE PAR ...

71
Arroway's
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Anja Hövelmann
(chant+flûte+clarinette)

-Meinolf Müller
(chant+guitare)

-Aline Deinert
(violon+piano)

-David Zaubitzer
(violoncelle+guitare)

-Marten Winter
(batterie+percussions)

TRACKLIST

1)Frosthauch
2)Destrunken I
3)Destrunken II
4)Jarknez
5)Weites End'
6)Ewig Ruh'
7)Dämmerung
8)Schein
9)Der Stille See
10)Tau

DISCOGRAPHIE

Destrunken (2009)

Neun Welten - Destrunken
(2009) - folk néofolk - Label : Auerbach Tonträger



Neun Welten s'adresse aux amateurs de musique folklorique sylvestre. Aux rêveurs restés nostalgiques d'un Weiland (chronique ici) et de sa nature mystérieuse. On en retrouvera les atmosphères germaniques , les sonorités boisées, les inspirations classiques. Cela étant, les cinq musiciens de Neun Welten ne s'embarrassent pas de long discours et délivrent leur musique simplement. Et c'est ainsi que l'on prendra Destrunken: simplement, sans y chercher plus qu'un album bien réalisé aux compositions raisonnablement inspirées.

Neun Welten interprète ses dix pièces avec une simplicité parfois proche de la sobriété. Pas de prouesse technique, pas de renfort de musiciens autres que les cinq membres du groupe, pas d'élans écrasants ou de montées oppressantes: les compositions de Destrunken sont des mélodies, voire presque des chansons instrumentales, dont les émotions ne voyagent dans aucun des extrêmes, ni obscurité de la forêt, ni contemplation mystique de la nature. On ressort de l'écoute de cet opus l'esprit apaisé, un peu mélancolique aussi. Excepté lorsque la batterie et ses cymbales interviennent, les compositions restent minimalistes car elles ne superposent que rarement plus de deux ou trois voix simultanément. Il en découle une impression de schèmes parfois peu frustes, aux finitions rustiques qui ne vont pas chercher plus loin. Avec Destrunken, on se change les idées, on se pose sur un fond musical agréable. Mais on ne voyage pas bien profond au cœur de la forêt, on reste à la première clairière près du village.

L'album est d'une qualité assez homogène, mais les morceaux sont d'intérêt et d'effet variables. "Ewig Ruh'" se distingue par la lenteur triste de ses notes tirées du violon. "Schein" donne voix à une mélopée tranquille et grave. Le plus animé "Jarknez" réveille comme une autre facette plus animée du paysage de Neun Welten. Parfois le tempo et la tension s'élèvent, réactivent la dynamique d'un album qui aurait eu tendance, sinon, à s'endormir. Ainsi de "Destrunken II" et de la deuxième moitié de "Schein" qui renouent avec une tendance folk un peu plus métal. Sans explorer de chemins tortueux, les compositions tournent souvent autour d'un thème bien trouvé, parfois un peu trop répété façon new age notamment sur "Frosthauch". C'est ce qui les rapprochent très souvent d'avantage de véritables chansons, en particulier "Destrunken I" ou "Weites End'", que de pièces classiques instrumentales. C'est sans doute ce qui fait l'immédiateté de cet album.


Sans défaut mais sans non plus d'éclat particulier, Destrunken a le mérite d'être d'une écoute agréable, sans prise de tête. On appréciera la simplicité fraiche de la prestation, mais on restera nostalgique du monde autrement plus intrigant exploré par des prédécesseurs comme Empyrium.


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