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CHRONIQUE PAR ...

71
Arroway's
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13.5/20

LINE UP

-Ian Kenny
(chant)

-Adam Spark
(guitare+chant)

-Anthony Jackson
(basse)

-Adam Weston
(batterie)

TRACKLIST

1)Plans
2)The Saddest Thing I Know
3)The Dark Side of Love
4)In the Veins of Death Valley
5)Circles
6)Wild At Heart
7)The Gap
8)Murmurs
9)The Unspeakable Scene
10)Waiting For the Wolf
11)If the Ship Sinks (I Give In)

DISCOGRAPHIE


Birds Of Tokyo - Birds Of Tokyo
(2010) - pop rock - Label : Independent



La vague de la scène rock alternative australienne, un tantinet progressive sur certains bords, n'a pas encore vraiment déferlé dans nos provinces de France. Ce n'est pas faute de rencontrer un certain succès dans leur contrée d'origine, ni d'avoir encensé dans nos chroniques - oui, rien que ça - l'un des ses groupes, Karnivool. Birds Of Tokyo représente la facette rock carrément pop de cette scène et ce tout particulièrement avec leur troisième album éponyme. Ah, et histoire de racoler un peu : c'est Ian Kenny qui est derrière au micro. Vous savez, ce chanteur qui passe tout sauf inaperçu dans Karnivool.

Pour être pop, ça c'est pop. Les amateurs concernés se reconnaîtront pour cet avertissement : dites adieu aux belles volutes progressives, aux accrochages alternatifs quels qu'ils soient, aux développements d'atmosphères graduels. Cet album est immédiat, sans fioritures. On n'est pas loin non plus du sans surprise. L'évolution depuis le précédent album studio Universes se sent dès les premiers morceaux : les mélodies sont encore plus sucrées et bien arrondies, presque lisses. Le son des guitares a été adouci pour gommer le côté électrique agressif. Le chant a perdu ses tensions un peu rugueuses qui revenaient souvent. Les Birds Of Tokyo sont moins énervés, plus tendres. Plus consensuels aussi. Un morceau comme "The Saddest Thing I Know" ne fait pas office de premier clip/single par hasard. Toute la recette est là : la mélodie catchy, les couplets un tant soit peu expressifs, les transitions efficaces, les chœurs vocaux très présents pour donner du corps aux mélodies et aussi un peu de relief. Tout pour une mélodie qui reste à se balader dans la tête indéfiniment.

Birds Of Tokyo est rempli à raz bord de chansons agréables à écouter aux refrains faciles à retenir. Et peut être aussi un peu faciles à faire. L'impression familière d'un "In the Veins of Death Valley", d'un "Wild At Heart" ou encore de "Waitig For the Wolves" dessert considérablement la consistance de l'album et son originalité. Birds Of Tokyo s'abandonne trop souvent à certains standards mélodiques et on le regrette. Mais même en mettant de côté ces quelques morceaux, on est globalement loin de la fraîcheur d'antan - que certains pouvaient déjà trouver toute relative. Les morceaux "Circles" et " The Saddest Thing I Know " seraient bien les seules exceptions à cette constatation. Alors oui, l'ensemble de l'album s'écoute aisément, mais il manque vraisemblablement d'un certain dynamisme à s'étendre ainsi sur des accompagnements trop polis et un chant verni rose désespérément sage. Ce n'est pas faute de faire de nombreux aller-retour en voix de tête et de jouer sur le grain caractéristique de sa voix, mais Ian Kenny ne délivre pas cette fois-ci de prestation réellement bluffante.

L'album est néanmoins cohérent et si cela prend bien, on se retrouve normalement à chantonner sur "In the Veins of Death Valley" ou sur les ohoho ! et les refrains de "Waiting for The Wolves", tout familièrement inspirés qu'ils soient. Certains morceaux sortent tout de même un peu du lot. Pas forcément parce qu'ils sont d'une meilleure qualité mais parce qu'à première vue leur style s'écarte un peu du ton global de l'album. Face aux gentillesses d'un "The Dark Side of Love", "Wild At Heart" sonne bien plus «rock». "The Gap" et "The Unspeakable Scene" jouent sur les bords de rythmiques un peu différentes, aux atmosphères moins claires et plus saturées sans jamais toutefois abandonner leurs refrains miel pop. Le final "If the Ship Sinks (I Give In )" quand à lui superpose des couplets pop à des riffs typiquement post rock. La deuxième moitié du morceau, plus calme, avec même un violon qui joue en fond, reste plate et ne réveille pas d'émotion particulière. Pour dire que l'album s'éteint progressivement dans une certaine indifférence.


On ressort un peu déçu(e) de ce Birds Of Tokyo. Même une fois digéré le côté plus pop de l'album, on ne peut faire autrement que remarquer le peu d'originalité et d'impact d'un certain nombres de mélodies. Les morceaux passent, l'écoute est agréable mais les compositions ne motivent aucun enthousiasme particulier. Pour la prestation à strictement parler et le son lui-même, il n'y a en revanche aucun reproche à faire. En bref, un album pas mauvais mais en dessous des espérances permises.


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