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CHRONIQUE PAR ...

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Gazus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Dan Tompkins
(chant)

-Acle Kahney
(guitare)
 
-James Monteith
(guitare)
 
-Amos Williams
(basse+chœurs)
 
-Jay Postones
(batterie)

TRACKLIST

1) Lament
2) Nascent
3) Acceptance - Concealing Fate Part One
4) Deception - Concealing Fate Part Two
5) The Impossible - Concealing Fate Part Three
6) Perfection - Concealing Fate Part Four
7) Epiphany - Concealing Fate Part Five
8) Origin - Concealing Fate Part Six
9) Sunrise
10) April
11) Eden

DISCOGRAPHIE

Concealing Fate (EP) (2010)
One (2011)
Altered State (2013)
Polaris (2015)

TesseracT - One
(2011) - barré metal prog Dzoing - Label : Century Media



Composé d'une longue pièce musicale divisée en six sous-parties, Concealing Fate EP donnait le ton. Cette mise en bouche assimilée, voilà l'heure de s'attaquer au premier album de la formation anglaise qu'est TesseracT. Déjà nombreuses sont les questions : comment s'en sort le groupe sur la longueur d'un album ? Arrivera-t-il à proposer une certaine variété afin de ne pas lasser l'auditeur ? Ou encore, réussira-t-il à conserver la richesse émotionnelle qu'il a créée par le passé ? Enfin, l'avenir du Dzoing est-il voué à être relégué au rang de blague en tant que mouvement ?

D'emblée, on peut dire que la moitié de ce One est une réussite. En effet, on y retrouve en tant que pièce centrale le fameux "Concealing Fate" qui composait le précédent EP des Anglais. L'occasion de redécouvrir ce titre de près d'une demi-heure dans un tout autre contexte. Et de constater qu'il s'incorpore presque tout naturellement avec le reste des compositions présentes sur l'album. Autant y revenir brièvement : la batterie assoit un groove riche sur lequel se posent les riffs de guitare au rythme tordu au possible qui développent une progression harmonique sur laquelle Dan Tompkins évolue avec la riche palette vocale qu'on lui connaît désormais. Pas besoin d'aller plus loin dans la description concernant ce (long) morceau, une chronique existe déjà à son sujet. Et nous savons maintenant que la moitié de ce premier album de TesseracT déboite.

Restent ces cinq nouveaux titres qui ne s'inscrivent visiblement pas dans un concept particulier. Là où les six parties de "Concealing Fate" jouaient sur la longueur et une gestion des montées en puissance, des titres comme "Sunrise" jouent la carte de l'efficacité, s'appuyant sur ces rythmiques groovy propres au groupe pour alterner bourrinage efficace et passages mélodiques catchy au possible, tant dans les lignes de chant que dans les parties de guitare lead. En soi, des morceaux qui fonctionnent parfaitement en stand-alone, possédant tous un climat propre ("April" et son passage Karnivoolesque « No you mean nothing to me »), tant en format court (quatre à cinq minutes en moyenne) ou plus long (le final "Eden" d'une durée de neuf minutes et quelques). Quelle que soit la longueur d'un morceau, le groupe sait parfaitement gérer ses structures et ainsi ne pas lasser.

À noter que One jouit d'une production de haut niveau, même si certains partis-pris ne plairont pas à tous, notamment le traitement des salves mitraillette de grosse caisse. Si à l'époque de Demanufacture de Fear Factory, c'était jouissif, cela devient presque lassant à la longue plus de quinze ans après sa sortie et une utilisation abusive de ce type de son. Pour le reste, c'est grandeur. Le son général jouit d'une ampleur envoûtante, jouant avec précision sur des profondeurs de champ sonores. La balance entre sonorités éthérées et éléments précis et granuleux est toujours respectée. Cela permet d'ailleurs à Dan Tompkins de jouer de sa voix pour créer des soundscapes efficaces, augmentant cet effet de profondeur, tant en enrichissant la musique sur le plan harmonique. En bref, c'est beau, prenant et toujours aussi chargé sur le plan émotionnel.


One est le genre d'album qui fait du bien. Efficace, alambiqué, riche et moderne. Difficile de ne pas se répéter ni de tomber trop dans l'apologie trop enthousiaste. Mais pour résumer à propos de TesseracT : les compositions sont tops, l'interprétation instrumentale est top, le chant est top. TesseracT, c'est tout simplement über top.


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