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CHRONIQUE PAR ...

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Blackmore
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Robert Hansen
(basse)

-David Zackrisson
(guitare)

-Rikard Sjöblom
(chant + clavier)

-Magnus Östgren
(batterie)

TRACKLIST

1)The Platform 
2)And the Stone Said: If I Could Speak... 
3)Tightrope 
4)Green Waves 
5)Outside Inside 
6)Akakabotu 
7)Without Saying Anything (feat. Ventriloquist) 

DISCOGRAPHIE


Beardfish - Mammoth
(2011) - rock prog - Label : Inside Out Music



Au début de sa carrière, Beardfish semblait tout avoir pour réussir. Tout concordait pour en faire le digne successeur du prog suédois d’obédience flower kingienne en emmenant le style vers des rivages plus rock’n roll et bien moins pompeux. Les premiers efforts des Suédois étant en effet pleins de promesse de ce côté-là. Malheureusement, il semblerait que le groupe s’est mammouthifié avec le temps, à l’image de la pochette et du titre de leur nouvel album.


En effet, si Beardfish est une formation techniquement talentueuse, il semblerait qu’elle soit atteinte du même mal qui ronge ses congénères proggeux contemporains, ces derniers confondant bien souvent liberté musicale et morceaux fourre-tout. Une vision du progressif qui compte plus sur l’alignement du plus grand nombre de breaks que sur la mise en place de titres carrés aux compositions originales et intéressantes. Pourtant, la musique proposée ici jouit de certaines qualités indéniables comme un excellent chanteur, une envie de jouer un prog plus rock que la moyenne et des mélodies qui font bien souvent mouche. Malheureusement, tout ceci n’en reste pas moins étouffé par les innombrables et pas très originales partie instrumentales qui parsèment le disque.

Car Mammoth est bourré de sections instrumentales comme le veut la sainte tradition. Mais il n'est pas forcément obligatoire d'écrire des trucs fadasses, contrairement à la tradition. On peut difficilement encaisser pareil régime quand on a goûté l'an dernier au X
de Spock Beard. On trouvera bien des partis de haute voltige comme dans "Green Waves" ou la magnifique partition au piano de "Outside Inside" mais tout cela reste bien maigre dans l'ensemble. Et pourtant on sait bien que le groupe peut être très bon comme sur la conclusion du disque à savoir "Without Saying Anything". Voila un titre particulièrement agréable a suivre avec un background instrumental qui accompagne les excellentes mélodies vocales sans jamais prendre le pas sur le reste. Un titre plus simple que le reste mais surtout plus efficace et inspiré .

Alors pourquoi s'obstiner a écrire des titres à rallonge quand un peu de rigueur et des limitations sur les délires instrumentaux  permettraient d'obtenir des développements bien plus intéressants ? Beardfish, à la manière de ses petits copains, ne nous donnera pas la réponse avec cet album. C'est d'autant plus dommageable qu'on y a cru à une époque. Mais il semble dorénavant bien illusoire de voir la bande à Rikard accoucher un jour d'un disque majeur du genre. 



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