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CHRONIQUE PAR ...

73
Dimebag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Flo
(chant)
 
-Grute
(chant)

-Boris
(guitare)

-Niko
(basse)

-Franck
(batterie)

TRACKLIST

1)Kro
2)Mother Fucker
3)BountyHunter
4)Yell
5)Zombie Breakdance
6)Blasting Face
7)Evil
8)MOD
9)Fucker
10)Nameless
11)Gremlins
12)Full Hanker Chief
13)13)
Braco
14)Grindabilly

DISCOGRAPHIE


Bounty Hunter - The True Bounty Hunter Picture Show
(2011) - death metal old school un peu grind - Label : Deadlight Entertainment




Le chroniqueur en vacances, c'est bien connu (non? ah), perd vite le rythme. Son bel enthousiasme à rédiger moult papiers sur des albums divers et variés s'effrite au fur et à mesure que la flemme le gagne et que l'appel de la glande totale se fait de plus en plus fort. Mais avant de se lâcher complètement et d'absolument rien n'écrire pendant un mois, il lutte. Il essaie de terminer sa difficile tâche. Heureusement pour lui, certains groupes facilitent quand même assez bien le boulot. Bounty Hunter est de ceux-là.

Petit groupe lyonnais qui sort avec son premier full length (enfin 25 minutes c'est un peu sec pour un album, mais bon vu le style pratiqué on tolère, jurisprudence grindcore oblige), Bounty Hunter n'est en effet pas le genre de groupe sur lequel le chroniqueur désabusé va piocher pendant des plombes et 150 écoutes de l'album, peinant à le cerner, à définir son style et à peser ses qualités et défauts. Que non, chez BH, tout est ma foi relativement simple, et en l'occurrence on les en remercie. Du méchant death grind à l'ancienne, du genre qui fait des grosses tâches de sang et de gras sur ton t-shirt Sonic Syndicate tout neuf (du coup bien fait pour toi, fallait pas acheter le merch' de ces trompettes), des chansons oscillant entre 1 et 2 minutes 30, des riffs basiques et efficaces (''Nameless'' ou encore ''Full Hanker Chief'' groovent assez bien) et, bien évidemment, de la connerie à tous les étages par le truchement des classiques insertions de passages bien neuneu tirés de divers films probablement aussi fun qu'obscurs (Gronibard copyright).

Mention spéciale au fabuleux refrain de ''Blasting Face'' et ses doux « va te faire enculer », et aux lignes de chant bien ridiculement éructées des couplets de ''Fucker'' et de ''MOD'', ainsi qu'au final de ''Braco'', par ailleurs assez bons morceaux. Mais si tout cela est assez sympathique et plutôt léger, les mecs de Bounty Hunter ont, à mon sens, encore deux-trois choses à régler. Premier souci : le son de batterie. Si le reste de la prod' s'en tire à peu près bien (attention, pour un groupe « local » qui sort son premier opus de death grind volontairement un peu cradingue hein, on est par exemple assez loin du dernier Gojira), la batterie sonne à la fois beaucoup trop triggée et dans le même temps pas assez puissante, ce qui est un bien vilain combo. Mais passons, rien de très grave. Ce qui est un peu plus embêtant, c'est que finalement, sur le fond, on se fait parfois un peu ch*** en bougeant la nuque.

Non pas que les compos soient mauvaises on l'a dit, mais l'ensemble manque quand même singulièrement de patate et d'arrachage de face de l'auditeur, pourtant nécessaire dans le genre. Alors oui, clairement, Bounty Hunter fait finalement plus du death old school que du grind en termes de riffs et de tempi (majoritairement lents, lourds et groovy), mais quand tout l'enrobage (chant à base de growl surgras Rogé Cavaillès et de pigsqueals bien sentis, univers débilo-gore propre au genre) est si résolument « grindesque », eh bien le chroniqueur en manque de grind (faut dire aussi qu'il en écoute jamais et que, finalement, il aime pas tellement ça) cherche un peu le blast beat (soyons honnêtes, y en a un peu) et le riff épileptique dans tout ce souk ! Petite déception sur la puissance et la violence du truc donc, qu'on imaginait tout de même autrement plus appuyée. Pour le reste, rien qui ne justifierait qu'on démonte ce groupe, mais rien qui ne justifierait non plus qu'on l'encense, tant le style pratiqué reste des plus classiques.


Une petite douceur en plein été donc, même si vu le temps ça fait plutôt baffe automnale, merci Catherine Laborde. Plus sérieusement, un groupe assez cool, qu'on imagine génial en live, mais qui reste tout de même fort limité sur skeud, sauf pour les fans die hard du genre. Un peu la réponse du sud à Ultra Vomit, sans pour autant arriver à atteindre le niveau énorme de kiff envoyé sur Objectif Thunes par les poètes nantais.


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