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CHRONIQUE PAR ...

39
Pietro
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Janne "JB" Christoffersson
(chant+guitare)

-Fox
(basse)

-Ludwig Witt
(batterie)

TRACKLIST

1) Starlight Slaughter
2) Sword Of The Ocean
3) Valhalla Rising
4) Storm King
5) Silver Moon
6) The Hunt
7) Son Of The Last Breath
8) Iron Hand
9) Draksådd

DISCOGRAPHIE


Grand Magus - The Hunt
(2012) - heavy metal - Label : Nuclear Blast



L’air de rien, Grand Magus est en train de se bâtir une belle carrière album après album. Considéré à ses débuts comme un espoir parmi d’autres au sein d’une large scène doom/stoner/metal old school, le combo suédois a bénéficié d’un gros coup de projecteur lorsqu’il est devenu « l’autre groupe du chanteur de Spiritual Beggars », le temps des deux très bons albums du groupe de Michael Amott sur lesquels JB a posé sa voix.

Revenu depuis à ses premières amours afin de se consacrer pleinement à « son » groupe, le chanteur-guitariste et son trio passent à la vitesse supérieure en 2010 avec l’excellent Hammer of the North sorti en grandes pompes chez Roadrunner, après un début de carrière chez Rise Above, le label de Lee Dorian. Deux ans plus tard, pas mal de changements en vue : encore un nouveau label, Nuclear Blast (bizarre d’avoir quitté Roadrunner aussi rapidement…) et un changement de line up avec l’arrivée d’un nouveau batteur en la personne de Ludwig Witt, cogneur de fûts chez Firebird, Shining et… Spiritual Beggars. Un bon bucheron à l’ancienne dont le jeu colle déjà parfaitement au metal de tradition de Grand Magus, qui n’a plus rien de doom et encore moins de stoner. Sur l’album précédent les suédois pratiquaient un heavy metal classiquement inspiré des années 80, Judas Priest et ses riffs en tête. La patte particulière du groupe est toujours là : le son est toujours très dépouillé (la production sonne « d’époque »), et JB déborde toujours autant de classe, tant à la gratte qu’au chant, dès l’excellent opener "Starlight Slaughter".
Pourtant The Hunt, loin de tout remettre en cause, s’éloigne un peu du heavy bas du front mais toujours classe pour tendre vers quelque chose toujours aussi épique ("Valhalla Rising") mais légèrement plus mélodique, plus subtil… bref une musique qui n’est plus simplement teintée 80’s mais également 70’s. L’influence de Rainbow (période Ronnie James Dio évidemment) fait donc une apparition remarquée chez Grand Magus, sans être envahissante. JB semble notamment avoir apporté un soin tout particulier à ses mélodies vocales, particulièrement recherchées et réussies, donc efficaces ("Silver Moon", "The Hunt"…). Mais la grosse surprise de l’album s’appelle "Son Of The Last Breath", somptueuse composition en deux parties (l’acoustique "Nattfödd" sur lequel le bassiste Fox joue du violoncelle, et l’électrique "Vedergällning") qui nous emporte loin dans l’imaginaire des légendes Suédoises chères au groupe. JB y livre d’ailleurs sa prestation vocale la plus impressionnante, du chant grave posé et captivant au plus mélodique et lyrique. On a même droit à quelques growls de Johnny Hedlund (Unleashed), histoire d'accentuer un peu plus le contraste et rendre ce morceau particulièrement évocateur. 


Grand Magus continue donc sa trajectoire ascendante avec un album encore une fois légèrement meilleur que le précédant. Les suédois ne sont pas là pour révolutionner le monde de la musique, ni même pour se réinventer eux-mêmes à chaque disque, mais pour pratiquer un heavy metal de grande classe dans la tradition des Grands Anciens. En apportant une touche de nouveauté avec cet aspect mélodique plus poussé, Grand Magus réussit en plus à se renouveler juste assez pour ne pas lasser.


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