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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Parker Jameson
(chant+guitare+claviers)

-Charlie Federici
(guitare)

-Mike Buetsch
(basse)

-Spencer Weidner
(batterie)

TRACKLIST

1) Whispers of Heresy
2) Fires of Life
3) Sword, Spear, Blood, Fire
4) Below the Darkest Depths
5) Immortal Hunt
6) New Infernal Rebirth
7) Strength in the Shadow
8) This Is Battle, This Is Our Day
9) Withdrawn from All Humanity
10) Wash Away the Blood with Rain

DISCOGRAPHIE


Starkill - Fires of Life
(2013) - melodeath happy shred death metal - Label : Century Media



Parfois, les noms de groupe sont un peu ridicules. Ainsi, Starkill ne brille ni pas son originalité, ni par sa pertinence. Ce n’est certes pas bien grave, mais j’ai du mal parfois à imaginer le temps que les membres ont dû passer pour aboutir à ça. Qu’importe, le groupe américain, originaire de Chicago, sort son premier album intitulé Fires Of Life, où ils espèrent mêler des influences melodeath, des guitares shred et de la musique de film. Pourquoi pas, après tout ? Le tout traitera de fantasy et de batailles épiques.

 Le premier morceau, "Whispers of Heresy", perturbe à coup sûr l’auditeur. Habitué à des openers rentre-dedans (surtout en melodeath), le voilà bien étonné quand l’album démarre. La première chanson est lourde, glauque et malsaine. Le tout démarre un peu comme une intro, mais c’est bien un morceau à part entière qui nous est présenté et qui ne fait pas moins de six minutes. Très sombre et lourd pendant deux minutes, il s’envole d’un coup avec des guitares aériennes aux sonorités presque joyeuses. Le tout redescend alors dans le glauque avant de repartir vers des cieux plus cléments. Starkill malmène un peu son auditeur. Et on ne sait pas trop si c’est fait exprès (une veine progressive ?) ou si c’est seulement une forme de patchwork d’influences mal digérées. Le second morceau, l’éponyme "Fires Of Life", n’aide pas à comprendre. Le riff d’intro serait parfaitement adapté à un morceau de power-metal épique. Et on se retrouve avec une chanson de power-metal au chant guttural. Cela est particulièrement réussi, soit dit en passant, mais le groupe ne peut pas s’empêcher de nous lâcher un break bien lourd et crade, tombant un peu comme un cheveu dans la soupe.
Le reste est à l’avenant, même s’il est clair que Starkill est avant tout un groupe de melodeath qui aime titiller des guitares shred, aux sonorités moins sombres. L’apport des claviers et de l’orchestre (synthétique) donne un aspect très épique tiré du power-metal ("Immortal Hunt", "New Infernal Rebirth"…), mais le tout reste bien sombre, notamment par le chant. Le chanteur propose un growl bien profond, très loin des envolées lyriques de certains types de metal. Ce sont donc les guitares qui assurent l’aspect mélodique des morceaux, ce qui se fait hélas avec plus ou moins de réussite. On ne peut nier cependant que Starkill cherche à apporter sa particularité au genre. Ainsi, les solis et les parties leads sont nombreuses et enlevées. Elles sont vraiment un des points forts du groupe. De plus, quand le groupe se fait plus malsain et lourd, il s’en sort très bien aussi, et finalement, le jonglage entre les deux ambiances apporte un côté progressif au groupe pas désagréable. Même si c’est parfois un peu abrupte, force est de constater que Starkill aboutit à un album cohérent, mais exigeant. On peut se demande toutefois si la trop grande présence du leader, Parker Jameson (chant, guitare solo, claviers et programmation orchestrale) n'est pas aussi la raison du côté parfois patchwork de l'ensemble. Manquerait-il un peu de monde pour le canaliser ?


Difficile à assimiler, Fires of Life n’en reste pas un album intéressant et finalement assez efficace. Regorgeant de passages réussis, possédant partie guitare de grande qualité et de multiples ambiances, il n’est cependant pas forcément facile à assimiler. Le groupe en étant à son premier essai, il est à suivre absolument. Car si Starkill parvient à mieux digérer ses influences, il peut aboutir à un melting-pot très réussi, tant les qualités du groupe sont évidentes.



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