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CHRONIQUE PAR ...

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Dommedag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Rob "The Witch" Tremblay
(chant+guitare)

-Armaros
(basse)

-Rick
(batterie)

TRACKLIST

1) Resurrected
2) The End Of Times
3) The Living God (Pharaoh Of Gods Part II)
4) The Nuclear Chaos
5) From Beyond
6) Rise Of The Elder Ones
7) The Valley Of The Lost Souls
8) Celestial Being
9) Dark Corners Of The Earth
10) The Fallen

DISCOGRAPHIE


Necronomicon - Rise Of The Elder Ones
(2013) - death metal - Label : Season Of Mist



Les vieux de la veille sont toujours là. Cette expression, qui fait souvent référence à des dinosaures, peut aussi bien s’appliquer à certains chroniqueurs auréolés de gloire encore présents ici-bas qu’aux membres de Necronomicon. Fêtant en 2013 une ancienneté de 22 ans, ces vieux briscards sont toujours là, malgré une reconnaissance quasi nulle, et de nombreuses confusions possibles avec le groupe de thrash allemand. Pourtant, c’est ici de Québécois dont il est question. Pas étonnant de voir qu’ils jouent un death plutôt technique quand on sait que de la scène québécoise ont émergé rien moins qu’Augury, Cryptopsy ou encore Neuraxis. On remarque aussi que le groupe aime à prendre son temps, puisque Rise of The Elder Ones n’est que leur quatrième album. Autopsie de la bestiole :

Comme d’habitude, on rigole un bon coup en lisant la fiche promo et les influences qui y sont listées : Suffocation, oui rien que ça. Dommage que la musique des Montréalais n’ait aucun rapport avec celle des new-yorkais, sinon ça aurait pu être bien. Aucune trace des multiples changements au sein des morceaux, nulle trace de solis distordus et chaotiques, kein growls en mode sanibroyeur… Deicide, pourquoi pas, bien que les américains n’aient pas eu l’influence des Death et autres Morbid Angel. Dimmu Borgir, là encore, lancez les rires de sitcoms. Bien que les mangeurs de poutines usent du clavier, le résultat reste bien éloigné du rendu des norvégiens. Seul le rapprochement avec Behemoth a un sens finalement. En effet, on retrouve de nombreux passages qui n’auraient pas dépareillés sur Zos Kia Cultus ou Demigod. Les leads rappellent fortement celles de la formation de Nergal, à l’exemple de celle du départ de "Valley Of The Lost Souls". Les riffs mi-black mi-death que l’on trouve sur "The Living God", "From Beyond" ou "Rise Of The Elder Ones" renvoient également à ceux des Polonais.

Toutefois, malgré cet aspect « machine de guerre » fortement appuyé par la production moderne, mais bien heureusement pas plastifiée, on se retrouve tout de même face à un produit bien aéré et qui s’écoute facilement (pour peu que l’on apprécie bien sûr). Le responsable ? C’est le clavier symphonique qui couvre de ses nappes nombres de passages, sans jamais se montrer trop dégoulinant ou invasif, comme il peut l’être parfois chez Dimmu Borgir justement. Il confère à certains passages une tournure dramatique inattendue, mais délectable, à l’exemple de la fin de "Resurrected", où on ne l’attend pas du tout. Mais il renforce surtout l’impression générale de puissance, et le souffle épique dégagé par le reste de l’album. "The Valley Of The Lost Souls" se chargera de convaincre les sceptiques. Ne serait-ce que pour ce potentiel de « brute moderne à claviers intelligents », l’attente importante entre deux albums se justifie.

Cependant, si l’on ajoute à cela quelques mélodies bien placées et efficaces, on élève encore le niveau. Et c’est ce qu’ils font à l’occasion de quelques solis, mais aussi d’un "The Fallen" final, martial à souhait, dont l’outro rappelle les "God Of Emptiness" et autres "Hatework", et terminant le disque sur une note carrément positive. Evidemment, les compatriotes de la Céline n’évitent pas certains écueils ou fautes de goûts qui empêchent cet album de figurer parmi les très grosses sorties de cette année. D’abord, il y a cet interlude inutile, "The Nuclear Chaos", qui ajoute deux minutes à un opus déjà assez long pour pouvoir s’en passer. Malgré des monceaux de riffs tous plus efficaces les uns que les autres ("From Beyond", au hasard), on n’échappe pas non plus à une légère retombée sur "Dark Corners Of The Earth". Enfin, certaines passes de batterie sentent le trigg de loin. Le pédalage de fin de "From Beyond", qui est presque du Hour Of Penance dans le texte, notamment, fait douter de l’authenticité d’autres moments.

Quelques points seulement, qui retiennent Rise Of The Elder Ones au rang des bons albums, sans être inoubliable. Malgré leur carrière exemplaire (en même temps, vu leur régularité…), les Montréalais semblent condamnés à rester des figures de D2 sympathiques, cachés derrière la notoriété des grands noms de la scène.



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