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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Prime Evil
(chant+guitare)

-Cerastes
(guitare+chant)

-Dr. Best
(basse+programmation)

TRACKLIST

1) LSD
2) Annihilation
3) Far
4) The Ether
5) Fist of Satan
6) All Must End
7) Cosmic Sun
8) Dissolve into Impiety

DISCOGRAPHIE


Mysticum - Planet Satan
(2014) - black metal - Label : Peaceville Records



Souvenez-vous, 1996 l'année de vos premiers émois (ou non, mais vous ferez beaucoup de mal à cette introduction). En cette même année sortait In the Streams of Inferno de Mysticum, groupe qui allait mettre le black metal sans dessus-dessous avec son ovni de black metal et beats technoïdes. Le pire c'est que ça sonnait comme du vrai black metal. Depuis, énormément d'eau a coulé sous les ponts, à tel point que même la ressortie de l'album en 2013 (remasterisée, grands princes) commence à disparaître des mémoires.

Pourtant ce fut un énorme coup de pied au cul dont on est trop heureux de se souvenir. Merveilleuse fusion du froid noir et d'une boîte à rythme impeccablement programmée, l'album entérinait ce que seuls des fous pouvaient rendre une boîte à rythme black metal. Dix-huit années plus tard, il est tout de même légitime de se poser la question de l'état général des lascars (dont la tête fait peur sur la photo de promo). Il s'agit toujours du même personnel et la rengaine est la même. Oui, identique. On retrouve la formule de black metal ultra froid et cru couplé à cette boîte à rythme improbable. L'effet de surprise ayant disparu, l'acclimatation est bien moins longue. Bien sûr, si vous ne connaissez pas ce premier opus, prévoyez-vous une petite phase de digestion. Oui, car même le plus féru de black metal pur aimera cette musique. Mysticum double son exploit de 1996 avec ce Planet Satan en le rendant totalement pur black metal, malgré ses atours technoïdes. Et donc rien n'a changé, c'est indéniable.
A écouter à la suite Planet Satan après In the Streams of Inferno, difficile d'imaginer le gouffre temporel qui les sépare. Les guitares ultra froides sonnent comme dans les années 90. Les chants sont toujours criards en majesté et cette fameuse boîte à rythme n'a rien perdu de son incongruité indispensable. Des évolutions ? La question est vraiment difficile car la réponse est un « non » spontané (allez, peut-être un chant plus rauque). Pourtant on est toujours face à un album unique, incomparable au reste de la production black metal. S'il fallait vraiment couper le cheveu dans la longueur, on dirait que la spontanéité, la folie facile, n'est plus autant de mise. Vous direz, en dix-huit ans, il est normal de perdre de son grain de jeunesse. Donc oui, on peut reprocher à ce disque de sonner exactement comme son prédécesseur si lointain. On n'oublie cependant pas le kiff littéral que l'on prend sur des titres comme "The Ether", bombe techno/trance, ou l'inaugurale "LSD" (« Lucifer in the Sky with Diamonds », comme nous le fait si bien remarquer le refrain) dont on saisit la référence immédiatement et qui met à genoux rien que pour ça. Il fallait y penser et oser !


D'excellents amis au moment où on s'est quitté, on se retrouve excellents amis. Tout ce qu'on a aimé est de retour. Rien de mauvais n'est venu se rajouter. Mais c'est bien le problème de cette sortie, dix-huit ans pour faire une suite identique ? La question doit se poser chez les auditeurs qui ont connu l'original. Sachez néanmoins que cette suite est digne et qu'elle mérite votre attention, tant la qualité des compositions est demeurée intacte.


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