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CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Arno 
(chant) 

-Poun 
(chant) 

-Snake 
(guitare) 

-Jacou 
(basse)
 
-Hervé 
(batterie)

TRACKLIST

1) Here Comes The...
2) Comfortable Hate
3) Let's Start Again
4) The Point Of No Return

5) Rescue From This World
6) Land Of Bastards
7) Rise Up
8) Into The Void
9) On Fire
10) The Poison
11) Tears Of Hate
12) They Say
13) As A Lion

DISCOGRAPHIE


Black Bomb A - Comfortable Hate
(2015) - hardcore punk - Label : Verycords



La revanche ! Le retour du duo de la scène française qui a probablement fait le plus headbanguer la jeunesse et le reste de la population il y a une dizaine d'années. Arno / Poun et Speech of Freedom, l'équation gagnante d'une époque qu'on pensait révolue et résolue à la fin du duo en 2007 et après les quelques sorties moins émérites, puis le départ d'Arno. Mais Ô espoir, le barbu est revenu au bercail et un nouvel album était en préparation. Impatience. Écoute. Chronique.

On ne sait pas si on n'attend vraiment pas trop du groupe avec une telle (ré)association. Le groupe peut il encore balancer un hardcore groovy et couillu comme il a pu par le passé le proposer avec un hymne à la « double » qui, même après toutes ces années, fait encore mouche ? En tout cas au niveau production, le groupe se donne les moyens car c'est un certain Logan Mader qui est au commandes - le mec ayant œuvré par le passé pour Gojira ou Dagoba par exemple. De plus, c'est dorénavant Verycords le label du combo et avec l'intégration totale de ce foufou de Jacou (ex Ultra-Vomit) à la basse, on peut considérer que tout est prêt pour hardcorer puissant. Allez hop.. Vingt secondes d'intro de grognements d'un "Comfortable Hate" vont suffire pour annoncer la bonne nouvelle, celle qu'on attend, celle qu'on espère : le duo ravageur est bel est bien de retour sur des compositions écrasantes et défoulantes.
"Let's Start Again" comme le propose le morceau suivant, on décolle et ça continue avec "The Point Of No Return". Quel son ! Le titre éponyme donne l'impression de rattraper toute la période de désunion des deux gueulards. Bon sang, que ça fait du bien ! Parfois on ralentit le tempo, mais toujours dans la veine du Speech of Freedom, finalement référence. Dans la série nous sommes tous contents et satisfaits de ce qu'on entend, on peut aussi (toujours grâce à cette très bonne production) retenir le son claquant et entier de la basse. Celle ci n'écrase pas les morceaux et joue sous rôle de « groov'o'matic » à chaque intervention. L'autre duo (basse/batterie) trouve grandement ses marques : un "Rise Up" peut faire figure d'exemple, mais tout au long de l'album la cohésion est complète et notable.
Dualité des vocaux, dualité des rythmiques, puissance des riffs... Cet album est donc déjà un classique ? Pas tant que ça, car certaines compositions vont surprendre et contre balancer les premières bonnes surprises. Est-ce dû fait d'avoir tant attendu que le connaisseur de BBA sera déstabilisé? Est-ce par ce qu'on n'attend pas le groupe dans le registre ? Probablement. Pour celui qui a toujours rêvé d'entendre Rocky Balboa chanter, le rêve va devenir réalité car en passant slow ou mid tempo, Arno nous embarque de son coté sur des passages vocaux plus rigolos qu'agréables. Certes, les morceaux sont bien écrits, mais on préfère penser hardcore que balladCore avec les capacités de ces musiciens. "Into The Void" est trop en décalage par rapport au contexte et il est peut être un peu tôt pour y songer. Mais le groupe choisit l'option de se mettre en avant. Que ça plaise ou non, les artistes suivent leur ligne artistique. A souligner ou retenir si l'effet chamallow est trop fort.

Ne faisons pas la fine bouche et mettons de coté les possibles points discutables de ce nouvel album. C'est surtout la joie de ré-entendre l'un des meilleurs duo de gueulards du rock français sur des pilules de vitamines dont la posologie prévoit de sauter et de secouer la tête minimum toute la nuit. Le groupe se tente sur des registres différents du genre. On s'en fout. J'ai envie de dire bravo et on verra pour la suite. Il y a trois ans et deux cent concerts avant, en parlant de Black Bomb A, l'enthousiasme était nettement moindre.




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