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CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18/20

LINE UP

-Billy Graziadei
(guitare+chant)

-Evan Seinfeld
(chant+basse)

-Rob Echeverria
(guitare)

-Danny Schuler
(batterie)

TRACKLIST

1)Shades Of Grey
2)What Makes Us Tick
3)Authority
4)Urban Discipline
5)Modern Democracy
6)Love Denied
7)Business
8)Tales From The Hardside
9)Better Days
10)Victory
11)Survival Of The Fittest
12)Blue Blood
13)Black And White And Red All Over
14)Victory (Reprise)
15)How It Is
16)After Forever
17)Tears Of Blood
18)German Lesson 7
19)Chamber Spins Three
20)Wrong Side Of The Tracks
21)Waiting To Die
22)These Eyes (Have Seen)
23)Punishment
24)Hold My Own

DISCOGRAPHIE


Biohazard - No Holds Barred
(1997) - hardcore crossover rap/metal/hardcore - Label : Roadrunner Records



Biohazard est un groupe marquant des années 90 car il symbolise avec Sepultura, Machine Head ou Fear Factory les heures brutales du metal de cette époque. Biohazard est davantage tourné vers le hardcore, mais ses influences metal et rap lui ont permis de se faire un nom et d'être apprécié par la communauté metal. Par rapport à tous les autres groupes de hardcore, Biohazard se démarque par un souci de musicalité et de varier un minimum les tempos, chose qui n'est pas évidente à percevoir au départ. Mais si on compare Biohazard avec des groupes comme Sick Of It All, Madball ou Kickback, la différence est flagrante, Biohazard fait preuve d'une finesse évidente que les autres grupes cités sont loins de posséder.

Biohazard a également une identité très forte et ne sonne comme aucun autre groupe de hardcore. Là où la plupart des groupes de hardcore sonnent pareil, il sera impossible de confondre Biohazard avec un autre. La présence de solos de guitare (très rare dans le milieu hardcore) contribue également à rendre les chansons moins brutales. Enfin, Biohazard possède également un solide sens du rythme et un groove dévastateur (parfois proche du hip hop) grâce à l'excellente performance du batteur Danny Schuler, et cela se ressent tout particulièrement sur ce live, plus encore que sur les albums studios. Au niveau du chant, il est alterné entre un des guitaristes (Billy Graziadei) et le bassiste (Evan Seinfeld). Billy a un chant gueulard d'écorché vif, tandis qu'Evan a une voix plus graisseuse, les deux se complètent à merveille et font partie de la marque de fabrique de Biohazard.

Enregistré à Hambourg, ce live présente Biohazard au sommet de sa forme et il date de la tournée de Mata Leao. Autrement dit, on ne trouvera ici que des titres de la bonne époque de Biohazard, avant que le groupe ne commence sérieusement à tourner autour du pot sur ses prochains albums. Pour les puristes de la retouche et du son parfait, passez votre chemin, No Holds Barred sonne terriblement brut, avec ses imperfections mais c'est exactement ce qu'on attend de la part d'un groupe de hardcore. Biohazard n'a jamais été aussi puissant et sauvage qu'ici et c'est bien tout l'intérêt d'un album live.

Tous les classiques sont présents et on s'aperçoit vite que les deux meilleurs albums sont Urban Discipline et State Of The World Address puisque les brûlots féroces comme "Business", "Urban Discipline", "Tears Of Blood" et l'incroyable "Tales From The Hardside" restent inégalés à ce jour. On pouvait reprocher à State Of The World Address d'avoir un son trop propre, mais pour le live, jamais ces classiques n'ont atteint une telle puissance. Les fabuleux couplets rappés de "Tales From The Hardside" prennent toute leur dimension ici, de même que les choeurs "Brooklyn in your face" du refrain arrachent bien plus que sur la version studio. Les plans groove et les "ghost notes" de la batterie ressortent bien mieux également sans toute la grosse production en studio.

Les extraits de Mata Leao dépotent également, même si leur structure est beaucoup plus classique et linéaire, et donc moins variée, contenant moins de changements de rythme. On retiendra surtout de cet album le classique "Authority", "Modern Democracy" et le très rap "Waiting To Die", limite dansant. Ce sont surtout les morceaux du premier album éponyme qui profitent le plus du traitement live, tellement les versions studio étaient poussives (mais les compos en elles-mêmes très bonnes). On retrouve le classique "Victory", régulièrement repris en concert par Sepultura, le très rythmé (comme toujours avec Biohazard) "Wrong Side Of The Tracks" et le festif "Howard Beach" qui fait presque penser à du punk californien. Un peu de bonne humeur ne fait pas de mal, de même que l'excellente reprise de Black Sabbath, "After Forever", est quasiment joyeuse comparée à la brutalité du reste.


S'il ne devait rester qu'un seul album pour découvrir Biohazard dans les meilleures conditions possibles, ce live serait à recommander car il fait office de best of idéal.


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