Contrairement à notre ami Dexxie qui avait passé pas moins de 9h30 dans les bouchons (ça t'apprendra à arriver en heure de pointe !) j'ai (Ronnie) eu l'occasion de n'en passer qu'une seule afin d'arriver aux portes du camping. Première constatation, nous sommes mercredi, il est 9 heure et celui-ci est déjà bien rempli, seconde constatation l'impressionnante organisation, quelques secondes pour récupérer le pass et se faire fouiller la voiture, ensuite la sécurité nous indique notre emplacement, limitant ainsi la désorganisation du camping (et optimisant les chances d'avoir une belle photo pour le poster du festival vu d'avion remis aux festivaliers en échange de leurs poubelles !)



Le Summer Breeze se déroule sur 4 jours, du mercredi au samedi. Or cette première journée est dotée d'un programme très soft qui fait plus office de warm-up. En effet 6 groupes s'y succéderont (avec un petit tremplin préalablement à partir de 16 heures pour savoir qui ouvrira le festival le lendemain) une seule scène : le chapiteau, appelé Party Tent (la petite même qu'au Hellfest 2007 avec deux mats pour vous donner une idée) et les concerts débutent à 20 heures. Après le programme classique de festival (installation du camp, apéro et copinisation avec les voisins...) il est tant d'aller faire un petit tour sur le site. C'est avec émotion que je me dirige vers le chapiteau en me disant que j'allais enfin voir Vomitory et là, stupeur... impossible de rentrer dans la tente ou de voir quoi que ce soit, le public s'étendant presque jusqu'à l'entrée du festival. Beaucoup semblent très déçus de cette situation, d'autant plus que le problème sera récurrent sous cette scène : ou vous arrivez une heure avant ou vous ne rentrez pas et le problème est amplifié en ce « day 0 » du fait qu'autant les fans que les curieux veulent au plus vite avoir un aperçu du site et profiter des premiers concerts. Il s'agit du seul défaut de cette année, assurément l'organisation en tiendra compte et augmentera la capacité de cet espace pour la future édition. Autant le dire tout de suite il en sera de même pour Powerwolf, extrêmement désabusé de ne pas pouvoir les apercevoir malgré le fait que même à l'extérieur ça chante et frappe des mains, la prestation semblait fort appréciable, surtout au vu du nombre de titres joués du superbe dernier opus Bible Of The Beast et du sympathique décor très gothique (visible en jonglant entre les têtes et les parois de la Party Tent). Un changement de dernière minute, sans explication, s'est opéré : deux groupe ont été interchangés sans que qui que ce soit ne soit prévenu, rien, aucun écriteau, aucune annonce au micro, bref tant pis pour les absents (qui a dit que je me sentais visé ?). Beaucoup de gens voulant voir la tête d'affiche de la journée God Dethroned, ont eu le grand plaisir de se retrouver devant Cataract et vice-versa.