CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
le 09 septembre 2017




SETLIST

The Ecstasy of Gold
Hardwired Intro
Hardwired
Atlas, Rise!
Seek & Destroy
Leper Messiah
The Day That Never Comes
Now That We're Dead
Dream No More
For Whom the Bell Tolls
Halo on Fire
Kirk and Rob's doodle
Last Caress
Creeping Death
Moth Into Flame
Sad but True
One
Master of Puppets
Blackened
Nothing Else Matters
Enter Sandman

AFFILIÉ

Metallica
Paris - Bercy
(02 avril 2009)
Arras - Grand' Place
(14 août 2008)
Paris - Bercy
(01 avril 2009)
Arenes de Nimes
(07 juillet 2009)
Lyon - Halle Tony Garnier
(23 mai 2010)
Sonisphere France (Snowpark, Amnéville)
(09 juillet 2011)
Paris - Stade de France
(12 mai 2012)
Paris - Le Grand Rex
(08 octobre 2013)

Kvelertak
Paris - La Maroquinerie
(29 novembre 2016)

08 septembre 2017 - AccorHotels Arena (Bercy)


Metallica_-_Kvelertak_AccorHotels_Arena_(Bercy)_20170908

« Me-tallica ! Me-tallica ! Me-tallica ..!  »  Si la moindre actualité du groupe fait déjà parler, lorsque le groupe sort son dernier album et annonce trois dates françaises, les réseaux sociaux explosent de discussions sans fin mêlant à jamais les « dingo-dossiers » du groupe aux dogmes fanatiques des fans renouvelés et enrichies de générations en générations. Quoi qu'il en soit le vendredi 8 septembre 2017 est enfin là pour les riches passionnés s'étant munis du sésame ou de l'une de ses déclinaisons possibles permettant d'entrer à l'AccordHotel Arena et retrouver, après un Stade de France en 2012 et deux Bercy en 2009, l'incontournable combo de San Francisco.

« ... Ouais ba les concerts c'est plus ce que c'était ! » Ne faisons pas un hors sujet mais force est de constater que le public de Metallica qui se rappelle les Bercy passés vont largement devoir évoluer et s'adapter pour se mettre en condition. Les jadis marches jonchées de packs et de graisseux chantant et discutant ont fait place nette et, dès la sortie du métro ou des parkings alentours, des délégués à la logistique (si, si ! ) orientent le public en montrant les directions des entrées « fosses » ou « gradins ». Il faudra donc faire le tour de la mythique salle pour commencer un long dédale de barrières et de divers barrages plus ou moins formels pour enfin prendre sa place dans un labyrinthe menant à l'une des entrées de la salle, ayant toutefois l'avantage de mener directement dans la fosse sans détour. Les fans matinaux auront dû patienter entre une éclaircie et de grosses averses refroidissant un peu plus l'ambiance, laissant les portraits du passé en simples souvenirs narrés avec passion par quelques-uns. 17h30. Enfin, on aperçoit les fidèles franchir les premières fouilles et courir dans la salle pour viser la meilleure place. L'entrée se fait à une vitesse raisonnable avec 6 fouilleurs ultimes masculins pour une seule fouilleuse féminine. Les belles entrent ainsi plus vite dans Bercy. Un seul grand stand merch nous accueille déroulant un impressionnant catalogue (mais minuscule au regard du site en ligne) permettant à qui veut, et qui peut, de s'offrir le t-shirt de la tournée , la casquette, le mug, le programme, le sweet etc... etc.. Les prix élevés (comptez une trentaine d'euro le TS) ne surprennent personne et permettent aux râleurs de râler. Un bar prend l'angle du merch dans le long couloir et distille ses pintes, softs et sandwiches.
Arrive enfin le court moment de joie consistant à pousser les portes menant dans la fosse et d'un coup, tout est oublié : la flotte, la file façon garde-troupeaux  et le kilomètre de queue. Même en connaissant les lieux c'est toujours un plaisir de se surprendre de la taille de la salle. Du Rage Against The Machine tourne en sourdine, et la scène centrale ne dévoile finalement pas grand-chose hormis le kit de Lars recouvert d'un draps et devancé par le kit de Kvelertak.  L'incroyable est au dessus des têtes surplombées par une quarantaine (j'avoue avoir essayé de compter puis avoir abandonné, certains dénombreront mieux que moi) de cubes formant un carré et mêlés aux sets lumières plus connus de chacun. Une seule entrée en fosse et une barrière séparant celle-ci à l'opposé pour ouvrir un couloir aux musiciens jusqu'à la scène centrale montrera ses limites. Non seulement le public se pressera sur la première moitié de la scène mais ne s'étalera même pas plus que ça pour le set lorsque les 4 musiciens seront montés sur scène et les barrières de séparation seront retirées. Plutôt absurde mais permettant à beaucoup de profiter de la totalité du show à quelques mètres des musiciens, sans être écrasés par la nombre ou subir la joie du moshpit.  Les Norvégiens de Kvevertak  sont les chanceux du jour et pourront jouer une bonne heure, se démenant sans complexe pour balancer leur décibels au style particulier (peut-être l'une des raisons du peu d'adhésion de la Metallica Family). Malheureusement pour eux, le public des Four Horsemen  prête rarement beaucoup d'attention aux openers et même en jouant rapidement des titres puissants comme "Mjød" ou "Bruane Brenn", la foule répond poliment dans le premiers rangs et patiente plus ou moins calmement. Pendant ce temps, Bercy (ho ça va hein oui j'ai dit Bercy) continue de se remplir. Le groupe terminera son set sur "Kvelertak" (tout simplement) et ne perdra pas de temps à remballer.  
Enfin....Le compte à rebours est lancé et la pression monte d'un cran sur le traditionnel "It's a long way ..." de AC/DC, car beaucoup finalement savent que celui-ci sera suivi par une extinction totale des lumières pour envoyer " The Ecstasy of Gold". Et voilà, noir total suivi d'une hurlement général couvrant totalement les premières mesures de la composition mythique d' Ennio
 Morricone.
 pour être immédiatement repris en cœur à l'unisson sur des « Whoooo Hoooo » plus ou moins justes. Peu importe, la joie est totale, il est  20h50 et Metallica monte sur scène.  Le dernier double LP du groupe est à l'honneur puisqu'un tiers de la setlist sera tiré de Hardwired to Selfdestruct et a fortiori tous les titres du disque 1. D'ailleurs la doublette d'ouverture "Hardwired" et "Atlas, Rise!" est jouée d'entrée et permettent au groupe d'apprécier son public qui connaît et hurle les refrains sans retenue, et parvient à compléter parfaitement la voix de James. Le son est quasi parfait et les bouchons seront presque inutiles tant le volume est pour une fois limité, et la restitution de l'ensemble de qualité. Lars tourne évidemment le dos à une partie du public mais verra son kit batterie changer régulièrement de position afin que chacun puisse voir le cogneur le mieux possible. Enfin, la scène dénuée de décors est soutenue par les usuelles lights, mais également par les fameux cubes qui déploiement immédiatemment toutes leur possibilités. Lorsque ces derniers, durant le concert, ne diffuseront pas d'images en relation avec les chansons, ce sont des retransmission live des différents protagonistes qui défileront. Les cubes étant tous indépendants les uns des autres, le jeu couplé aux projections sera varié et multipliera les ambiances : un régal.
Deux chansons auront été suffisantes pour mettre toutes les générations de fans présents en orbite autour de la planète Jubilation, mais le « bonjour » de James avec sa légendaire sympathie et surtout les premières notes de "Seek and Destroy" vont atomiser l'ambiance et faire passer Paris dans une autre dimension. Les gradins sont déjà debout et chacun chante, hurle, joue de l'air-guitar, saute et pogote sur le titre du premier album - titre joué pourtant depuis pas mal d'année en fin de concert. Le combo dispose de toute façond'un tel registre qu'ils peut très bien faire impasse sur certains « blockbusters » ou les positionner dès le départ. Là ou l'essentiel des groupes possèdent un voire deux ou trois titres « mythiques », les Américains disposent d'un très large choix. Avec trois titres, une demie-heure en tout, quelques effets scéniques et l' intervention de son leader, Metallica vient de mettre quasi K.O. la capitale française, ou du moins prépare son public à la quinzaine de titres à venir dans une ambiance surchauffée. Et comme une surprise n'arrive jamais seule c'est "Leper Messiah" qui prend le relais pour réussir à lever le reste du public gouttant ainsi leur chance. Le groupe fera l'impasse sur Load, Relaod et Saint-Anger mais piochera un "The Days That Never Comes" (Death Magnetic) maîtrisé et très bien soutenu par les cubes écrans dans des jeux d'images et des mini films. Le combo poursuit avec deux nouveaux titres de la dernières release "Now That We're Dead" puis "Dream No More" toujours ponctués par de souriantes interventions de James. Un puissant mais expéditif "For Whom the Bell Tolls" relève tout l'Arena et la fera chanter jusqu'au refrain de "Halo On Fire", le titre suivant.
Lars et James quittent ensuite l'assemblée et laissent Kirk et Rob se lancer dans quelques mesures, d'abord de "Eye of  The Beholder" puis du très français "Antisocial"(Trust) dont les premiers couplets et son célèbre refrain seront suffisamment repris par le public pour accompagner les riffs. C'est un techniquement très impressionnant "(Anesthesia) Pulling Teeth" que propose le trapu bassiste alors que des images de Cliff Burton fleurissent sur les cubes, terminant ainsi l'intermède instrumental. Déjà le groupe est de nouveau au complet pour jouer "Last Caress" et re-dynamiser si besoin une nouvelle fois le public avec un "Creeping Death" explosif. "Moth into Flame" sera accompagné d'une série de drones à Led  à l'effet intéressant, et sera le dernier titre joué du nouveau recueil. La fin du set approche et, en roue libre, les Américains distillent un "Sad But True" ultra maìtrisé, d'une incroyable puissance puis la doublette "One"/"Master of Puppets" qui signe la (fausse) fin du concert. Un superbe "Blackened" débute le rappel pour laisser place aux universels "Nothing Else Matters" et "Enter Sandman" avec les seuls effets pyros du soir. Il est 23h05 lorsque la dernière note est jouée et le groupe entame comme toujours de grands échanges de remerciement avec le public, une distribution de médiators au kilo, des baguettes et autres goodies avant de prononcer quelques mots au micro. Lars, le plus bavard, mentionnera quelques statistiques sur le nombre de fois que Metallica a joué à Paris et dira que « each time it's better.. and better.. and better.. and better... » jusqu'à ne plus entendre sa voix une ultime fois couverte par les hurlements du public. Le groupe disparaît enfin dans le couloir éphémère de barrières réinstallées pour l'occasion et laisse Bercy se vider déjà très rapidement, une deuxième sortie étant ouvertes en fosse.


Eh bien ! Quelle puissance ! Le premier  des deux concerts parisiens est une réussite totale. Les réseaux sociaux vont regorger de vidéos, photos, commentaires et relancer les joutes verbales oiseuses et/ou pertinentes, selon le cas. Laissez moi simplement vous donner mon ressenti pour conclure. C'est la dixième fois que je voyais le groupe et la neuvième fois sur Paris. C'est toujours un plaisir unique d'attendre le concert puis enfin d'y participer au delà des bla bla qui ont l'avantage de toujours me faire sourire et rire. Metallica est un groupe de scène, quoiqu'on en dise et quelle que soit l'époque à laquelle on se réfère, et son registre parvient totalement ou en partie à laisser un souvenir génial. Alors, les (ex) Rois du thrash :   trop vieux? Trop gros? Trop chers ? Trop...Trop...Allez, stop ! Ce n'est qu'un concert après tout... Mais de mon épitaphe préférée « Birth , School, Metallica, Death » j'ai pu profiter encore une fois de mes héros sur scène... Peut être la dernière ? Peut-être pas ? Peu importe, le show de vendredi était l'un des meilleurs, préféré pour ma part à celui du Stade de France de 2012 et de Bercy de 1999 et 2009... A chacun son avis.  


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