CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
le 03 décembre 2017




SETLIST

Árstíðir 
Himinhvel
Things You Said
Mute
Heyr Himna Smiður
Someone who cares
Systir
Shades

Myrkur
Mareridt
The Serpent
Ulvinde
Onde børn
Vølvens spådom
Jeg er guden, i er tjenerne
Måneblôt
Elleskudt
Skøgen skulle dø
Skaði
De Tre Piker

Sólstafir
Náttfari (intro)
Silfur-Refur
Ótta
Lágnætti
Ísafold
Köld
Hula
Fjara
Bláfjall
Goddess of the Ages


AFFILIÉ

Sólstafir
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19 novembre 2017 - Maison folie Beaulieu Lomme


Sólstafir_-_Myrkur_-_Árstíðir_Maison_folie_Beaulieu_Lomme_20171119

Sólstafir qui vient dans les Hauts de France, ce n’est pas tous les jours. Impossible de manquer l’escale des Islandais dans le Nord, au début d’une tournée européenne automnale.
Rendez-vous donc ce dimanche 19 novembre pour découvrir le quatuor sur scène.

Je n’étais apparemment pas le seul à vouloir rejoindre la banlieue lilloise en cette fin de weekend. Des ralentissements sur la route m’ont empêché d’entendre une seule note de la première partie - Árstíðir, groupe de folk mélancolique venu également d’Islande. Le temps de trouver la Maison folie Beaulieu de Lomme, lieu pour le moins inhabituel pour un concert typé metal, le groupe finissait en effet son set. Une certaine appréhension liée à ma méconnaissance de cette structure s’est rapidement estompée, quand une salle de taille moyenne, mais à l’acoustique parfaite s’est dévoilée. Elle fut totalement remplie par les six cent cinquante personnes ayant fait le déplacement. C’est donc Myrkur, adulé pour certains, détesté par les intégristes, qui se présente avec son mélange hétéroclite de gothic et de black metal (?). Emmené par la jolie Amalie Bruun, le groupe nous dévoile son univers étrange dans lequel blasts et vocaux éthérés se mêlent. Véritable leader, la Danoise tient à merveille son rôle et propose des titres issus de ses deux albums. Accompagnée par trois hommes encapuchonnés et vêtue d’une simple robe, elle hypnotise rapidement l’auditoire, dès l’introductif "Mareridt", qui écoute sagement les morceaux qui s’enchainent parfaitement. L’ambiance feutrée confine au cérémoniel tant la chanteuse semble habitée par ses compositions. Elle prend parfois la guitare pour soutenir ses compagnons dans les passages les plus puissants. Son chant est parfaitement maîtrisé. Sa voix cristalline se transforme en éructations avec une facilité assez déconcertante, comme sur "Ulvinde" ou sur "Måneblôt". Son dernier opus en date, Mareridt, est mis à l’honneur, avec pas moins six de titres sur un total de onze interprétés. La prestation s’achève par un morceau purement folk, "De Tre Piker", sur lequel la demoiselle se retrouve seule avec un tambourin, laissant le public sans voix, mais apparemment heureux. Pas de détracteur pour exprimer son mécontentement.
Un changement de plateau et une bière plus tard, vient enfin le moment tant attendu. Après une courte intro, tonnent les premiers accords de "Silfur-Refur", morceau qui ouvre le dernier album paru ce printemps, Berdreyminn. Le groupe semble en forme et le son est excellent, ce qui permettra de rendre justice à la finesse des compositions de Sólstafir. Ce dernier est pour les tournées devenu un quintet, avec l’addition de Ragnar Ólafsson aux claviers et aux backing vocals, et qui n’est autre qu’un des guitaristes d’Árstíðir (l’Islande est un petit pays, je sais). Les morceaux se suivent avec une fluidité agréable. Les gars du Grand Nord maîtrisent leur répertoire avec brio. Les pièces de différentes époques se côtoient, sans toutefois remonter à Í blóði og anda, ni même à Masterpiece of Bitterness. Les interactions avec le public sont assez limitées, ce qui parfois laisse une impression de distance. Difficile pour la foule présente de s’enflammer réellement et seuls quelques timides claquements de mains ou cris viennent parfois ponctuer le set des Islandais. Je sais bien que Sólstafir n’est pas un groupe de hardcore qui initiera des mosh qui retournerons la salle, mais l’on pouvait s’attendre peut-être à un peu plus de réactions. Quoi qu’il en soit, les morceaux sont exécutés avec une justesse admirable. Quel plaisir d’entendre "Köld" ou "Fjara". Seul petit regret : ne pas avoir eu la chance des Sud-Américains d’entendre "Djákninn", remplacé en Europe par "Hula". Sæþór Maríus Sæþórsson est en retrait mais laisse de douces mélodies s’envoler de sa six-cordes, tandis que Svavar Austman laisse claquer sa basse, accompagnant comme il se doit le nouveau venu derrière les fûts, Hallgrímur Jón Hallgrímsson. Quant à Aðalbjörn Tryggvason, ses superbes vocaux sont particulièrement réussis sur scène. Il semble parfois en transe, enfermé dans un monde particulier. L’expression « vivre sa musique » semble clairement adaptée au frontman. Les minutes s’écoulent rapidement et déjà le très bon "Bláfjall" et le dantesque "Goddess of the Ages" viennent clore la soirée. Retour sur terre avec à l’esprit de bien belles images et des sonorités subtile en tête.

Merci à Garmonbozia d’avoir programmé cette date dans notre région septentrionale. Espérons également que la Maison folie de Lomme, possédant en son sein une salle vraiment agréable, sera le théâtre d’autres concerts de rock et de metal.


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