CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
le 06 juillet 2024




SETLIST

Mirrors
Nobody Wants to Die
Tied Up
Too Bad
Run From Revelation
Feral Roots
Open My Eyes
Pressure and Time
Darkside
Nanda-Nandana
Thundering Voices
Darkfighter
Shooting Stars
Keep On Swinging
Secrets

AFFILIÉ

27 juin 2024 - Strasbourg - La Laiterie


Rival_Sons_Strasbourg_-_La_Laiterie_20240627

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour retrouver RIVAL SONS sur les scènes européennes en ce début d’été 2024. Quelques mois après leur tournée automnale, les hard rockeurs californiens font à nouveau un détour par la France – très bonne initiative. Avant d’alimenter la Fête de l’Enfer à Clisson, la troupe affronte la fournaise strasbourgeoise. Le lutte sera chaude (oui, bon…).

La transpiration est en effet abondante, surtout de la part de Jay Buchanan. Le chanteur énergique ne semble nullement gêné par la température étouffante lorsqu’il entame avec ses compères le titre d’ouverture de Darkfighter, l’avant-dernier album paru un an auparavant, mis davantage à l’honneur que sa suite, Lightbringer, uniquement représenté par… "Darkfighter". La longue composition est vivifiée par un solo de guitare acoustique délivrée par l’habile Scott Holiday, verres fumés, chapeau noir et une guitare par chanson, voire deux. Le six-cordiste compense une mobilité restreinte par un riffing précis et incisif, ainsi qu’un toucher déterminant sur les solos. Il sort à plusieurs reprises sa douze cordes et fait son Jimmy Page sur les morceaux zeppeliniens, tour à tour heavy, cristallins et orientalisants, comme la ballade "Feral Roots", "Open My Eyes" et le nerveux "Nanda-Nandana" rescapé des débuts.
Le son bien équilibré permet au robuste et motivé Mike Miley d’accabler son kit de batterie sans assourdir le parterre, qui fait les chœurs sur l’entraînant "Pressure and Time". Bassiste et claviériste, également préposés aux vocaux d’arrière-plan, se montrent discrets, laissant à Jay Buchanan le soin d’animer la soirée. Le vocaliste barbu, impliqué et très en voix, ne se lance pas non plus dans d’improbables acrobaties à la façon de son confrère Justin Hawkins. Le pourrait-il qu’il serait étonnant qu’il en ait envie dans l’étuve qu’est devenue la Laiterie. En voie de liquéfaction, le frontman finit par tomber la veste au bout de quelques morceaux, sans pour autant rien perdre de sa puissance époustouflante et de sa justesse, s’époumonant sur l’alerte "Nobody Wants to Die", "Too Bad" aux accents soul prononcés ou encore le bluesy "Run From Revelation".
La fin du set approche et sans qu’il ne déclenche beaucoup de protestations, Buchanan annonce que les organisateurs lui ont demandé d’écourter la prestation en raison de risques de malaise dans le public. Sage décision au vu des circonstances, qui auraient sans doute pu être atténuées si l’ouverture des portes avait été décalée, une grande partie de la foule ayant patienté dans le hall surchauffé puis dans la salle bondée pendant près d’une heure et demie, alors que la première partie initialement annoncée avait été annulée. Ces péripéties n’ont pas empêché Buchanan d’offrir en solitaire une version frissonnante de "Shooting Stars", après un discours de compassion envers les victimes du conflit au Proche-Orient, les enfants en particulier. Devenu bavard après avoir été mutique durant les deux premiers tiers du récital, le vocaliste quittera la scène en adressant un « je t’aime » à l’assistance qui avait spontanément entamé le refrain une fois la chanson terminée.


Le dernier concert à la Laiterie avant un an et demi de travaux qui devraient la transfigurer a été magistral, musicalement du moins. Les Rival Sons ont livré une performance toute en émotion et en vitalité, en dépit de conditions délicates. Si la réception au bas de l’estrade a été chaleureuse, ce n’est pas uniquement en raison de l’accumulation de degrés Celsius : quand on donne beaucoup, il est logique de recevoir beaucoup aussi, surtout quand le talent se mêle à l’histoire. Tant que des groupes comme Rival Sons existeront et feront chanter les c(h)oeurs, le rock vivra.


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