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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 09 juin 2023
Sa note : 17/20

LINE UP

-Jay Buchanan
(chant+guitare)

-Scott Holiday
(guitare)

-Dave Beste
(basse)

-Mike Miley
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Dave Cobb
(guitare)

-Todd E. Ogren-Brooks
(claviers)

TRACKLIST

1) Mirrors
2) Nobody Wants to Die
3) Bird in the Hand
4) Bright Light
5) Rapture
6) Guillotine
7) Horses's Breath
8) Darkside

DISCOGRAPHIE

Darkfighter (2023)
Lightbringer (2023)

Rival Sons - Darkfighter
(2023) - hard rock - Label : Atlantic Records



-Hé les gars, les gars ! J’ai un problème ! Le dernier Rival Sons va être dans mon top 10 cette année, c’est sûr ! Donc il faut le chroniquer ! Et comme je suis une quiche en hard rock, je fais appel à votre sens de la solidarité, mes chers amis ! Nous sommes une grande famille, hein ? MFF, tu t’en charges ?
-Ah tiens salut Winter… c’est marrant que tu me demandes ça… je ne suis plus le « Max Pécas des chroniqueurs », tout d’un coup ?
-Roooo… tu sors la phrase du contexte ! Et j’étais bourré ! Eudus ? Mon poto Eudus ! Tu peux le chroniquer le Rival Sons ?
-Tu parles aux « abrutis avec de la merde dans les oreilles à force d’écouter du Castafiore metal », maintenant ?
-Fake news ! J’ai jamais dit « de la merde » !


J’ai dit « de la fiente de pigeon »… Non mais faut être précis... Bref, pas facile la vie avec des collègues aussi rancuniers… Conclusion : indulgence, please ! Cette chronique est écrite avec les moyens du bord. Je ne pouvais néanmoins garder sous silence l’amour que j’éprouve pour Darkfighter, le septième album des heavy rockers californiens. Pas de confusion sur le terme employé, leur rock est peut-être dur, mais il est également lourd, comme Deep Purple savait être lourd plus d’un demi-siècle auparavant. Mike tape et laisse de la peau sur chacune de ses frappes, c’est un régal ! Il me ferait presque aimer la country et le blues, le loustic ! Rival Sons a également deux autres arguments de poids à faire valoir. Sans ordre d’importance, vu qu’ils sont tous les deux capitaux : un, la qualité des compositions, deux, Jay. Le coffre et l’étendue du registre du frontman lui permettent de se hisser au sommet de la hiérarchie des énormes chanteurs, juste à côté des illustres Gillan et Coverdale. Le stratosphérique et surpuissant "Guillotine" est un magnifique exemple de ses possibilités de modulation de son organe vocal.
La douceur un tantinet rugueuse du « Am I closer to Heaven… » feulé n’a d’égale que le caractère Gillanien du « Am I closer to hell » crié. Ce chanteur est absolument adapté à sa biotope musicale seventies, mais, c’est une évidence, un bon vocaliste chantant des chansons de merde ne fait que maquiller une triste réalité. Il n’en est rien : ici, comme dans le cochon, tout est bon. La seule exception : "Bright Light" qui ravira certainement les fans de scoutisme et de guitares sur la plage avec feu et galets, dont je ne fais pas partie. Pour le reste, c’est l’extase. En mode agressif, comme avec "Guillotine", donc, ou avec le rock’n’rollissime "Nobody Wants to Die", à l’entame rappelant "Are You Gonna Go My Way" de Lenny Kravitz (je vous l’ai dit, mes références sont nases). En mode power ballad également : écoutez-moi le sublime refrain de "Mirrors", accompagné par des riffs maousses costauds, et agrémenté d’un petit feeling 1987, ou le surpuissant et bluesy "Rapture" ! Vous m’en direz des nouvelles ! En réalité, tous les titres ou presque pourraient être cités. Je n’en mentionnerai que deux de plus : ceux qui clôturent cet album d’exception, à savoir le dynamique "Horse's Breath", au magnifique refrain, et la sobre et belle fin d’album que constitue "Darkside". Et dire qu’ils doivent sortir un deuxième album cette année… ça promet !


Je n’avais pas ressenti un tel choc pour un album de rock depuis l’Origin of Symmetry de Muse… Ça fait un bail, non ? Si le reste de la discographie de Rival Sons ne m’a pas (encore) trop bouleversé, ce Darkfighter là me paraît un monument à la puissance du gros rock, avec "Guillotine" en étendard. Fameux !



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