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CHRONIQUE PAR ...
Cosmic Camel Clash
le 13 janvier 2008
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(31 mars 2013)
Stratovarius
13 novembre 2005 - Paris - Elysée Montmartre
En ce soir de célébration du heavy-speed mélodique l'Elysée-Montmartre est blindé, et la différence avec Gamma Ray quelques semaines auparavant est presque choquante. Lors de la venue de Kai Hansen et ses sbires, la salle était coupée par un rideau noir pour en réduire la surface, et on pouvait encore se déplacer assez facilement... Ce soir la salle est utilisée dans sa totalité et il faut jouer des coudes pour la traverser. Et surprise, Hammerfall est attendu comme le messie! Je ne pensais pas que la formation de Joacim Cans était si appréciée en France, mais le nombre de T-Shirts Hammerfall dans la foule et l'ovation qui s'élève lors de l'arrivée du groupe sur scène ne laissent aucun doute: la tournée "Strato-Hammer" n'a pas ce nom pour rien, ce sont deux têtes d'affiche qui jouent ce soir.
La scène est blanche, le backdrop représente une étendue neigeuse et deux faux blocs de glace permettent aux guitaristes d'aller se placer en hauteur histoire de se la jouer un petit peu. Enfin, "un petit peu", je me comprends… Cans chante superbement bien, les guitaristes assurent tant en rythmique qu'en lead et Anders Johannson ne cesse de faire le pitre derrière son énorme kit. Les hymnes s'enchaînent sans coup férir, et même si la basse est trop en arrière et ne sera montée que pour le dernier titre le son est bon, comme d'habitude à l'Elysée Montmartre. Que dire sur ce concert, sinon qu'il a mis les fans en joie? Hammerfall est un excellent groupe live, mais leurs compos ont une sale tendance à se ressembler au bout d'un moment. Les routines de compositions sont très perceptibles, en particulier les "trois accords Iron Maiden" qui servent de base pour beaucoup trop de parties à mon goût. Les chœurs de vikings marchent très bien, et le groupe parvient à quelques moments à faire vibrer, mais en général leur power-heavy reste trop calibré. Un très bon concert néanmoins, qui a mis les fans en transe, jusqu'à en étonner le chanteur visiblement ému et surpris de recevoir un tel accueil.
Le frisson qui parcourt la foule à l'ouverture du rideau est très révélateur: nous attendons tous Stratovarius au tournant. Timo Tolkki sera-t-il bourré? Timo Kotipelto et lui échangeront-ils ne serait-ce qu'un regard? Jens Johannson sortira-t-il sa bite? Puis "Maniac Dance" arrive et c'est parti. Ce titre mid-tempo issu du dernier album est assez efficace mais ne déclenche pas de phénomène de masse comme Hammerfall. Le nouveau bassiste a toujours autant la pêche en tout cas et son énergie est communicative: il n'a de cesse de jammer avec les autres membres du groupe et de courir partout. Moi qui n'ai jamais vu Timo Tolkki bouger d'un iota sur scène j'apprécie particulièrement de le voir échanger sa place avec le bassiste, bouger, bref être vraiment là. Car l'homme est à ce qu'il fait, il est sobre (ou alors ça ne se voit pas) et joue bien. Et si le public n'a pas décollé sur "Maniac Dance", dès le deuxième titre la donne change: "Speed Of Light" et "Against The Wind" sont des titres imparables représentatifs de l'âge d'or du groupe, et la foule se met à sérieusement péter un plomb.
Le groupe est de plus remonté comme rarement: chaque membre transpire l'envie d'en découdre. Ils ont le feu sacré! On sent Kotipelto réellement survolté, et qu'il chante bien! Sa capacité à lier voix de falsetto et chant normal est assez bluffante car il faut vraiment avoir l'oreille pour se rendre compte qu'il est passé d'une technique à l'autre. Il n'est à la lutte que sur le refrain d'"Against The Wind" qui se situe pile à la frontière de ses deux registres, et qui donne l'occasion à Timo Tolkki de nous rappeler qu'il chante très bien également. Et il y a le cas Porra, le petit nouveau dont le jeu de basse impose le respect et qui a droit à son petit quart d'heure de gloire. Une fois présenté par Kotipelto, il se lance, seul sur scène, dans le solo de basse le plus technique que j'ai jamais vu en métal. Non content d'enquiller les notes aux doigts à une vitesse que certains guitaristes d'atteindront jamais au médiator, l'homme se paye le luxe de nous montrer qu'il est sous-exploité car il balance derrière son solo "classique" une démonstration de slap hautement technique qui laisse le public pantois! Tapping, percussions, harmoniques, tout y passe. Ce type est un monstre, et il efface le pourtant extrêmement doué Kainulainen, que personne ne regrettera. Wow!
A partir de "Father Time" je n'ai pu résister à mes pulsions les plus primaires et je me jette au cœur du pit dans lequel règne par intermittence un pogo bien violent. Une fois dans les premiers rangs la facilité de communication du groupe avec le public et le plaisir ainsi que la sincérité évidente qu'ils dégagent crève les yeux. Ces gens sont vraiment heureux d'avoir traversé les ennuis pour pouvoir donner un excellent concert ce soir devant un public déchaîné, et chaque titre est mis en relief par un son parfait et une interprétation fabuleuse. La grosse surprise de la soirée restera la présence de "Destiny" dans les rappels, longue pièce progressive adulée par les fans, entre un "Forever" chanté par le public (comme d'habitude) et un "Black Diamond" qui conservera encore longtemps le statut de tube speed-mélo ultime. Une fois la messe dite pas de doute possible: Stratovarius est venu, a vu, a vaincu. Les regards que se jettent les membres du public après la fin du concert ne trompent pas: c'était grand. Mon estimé collègue Lord Henry s'est demandé dans sa chronique de
Visions Of Europe
qui pouvait encore bander sur Stratovarius en 2005, et la réponse est limpide: nous, qui étions là pour les voir. Et nous étions nombreux!
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