CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 08 septembre 2007




SETLIST

Burning Times
Declaration Day
Violate
Vengeance is Mine
Ten Thousand Strong
The Hunter
Stormrider
A Charge to Keep
My Own Saviour
Prophecy
Birth of the Wicked
The Coming Curse
Iced Earth

AFFILIÉ

Iced Earth
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03 août 2007 - Wacken


Iced_Earth_Wacken_20070803

Ca commençait à faire un petit moment qu'on n'avait pas eu le plaisir de voir Iced Earth en Europe. En effet, les soucis de dos récurrents de Jon Schaffer avaient empêché les Américains de tourner pour promouvoir l'album The Glorious Burden, premier effort avec Tim « Ripper » Owens au chant. C'est donc un groupe revanchard et déterminé qui monte sur scène à une heure assez avancée ce vendredi (il est environ 0h30). Indéniablement, on sent chez Iced Earth une très forte volonté de remettre les pendules à l'heure et de faire honneur à son statut de locomotive du heavy mondial.

Preuve en est, cet enchaînement de rêve balancé d'entrée de jeu : "Burning Times" / "Declaration Day" / "Violate" / "Vengeance is Mine". Ouch ! C'est la guerre dans les premiers rangs, pas une seconde de répit n'est laissée aux fans déjà à genoux, en adoration devant le dieu Schaffer et ses rythmiques tranchantes comme des lames de rasoir ! Il faut dire aussi que l'homme en impose, avec son long imperméable en cuir, sa longue chevelure blanche et son charisme naturel. Après un début aussi infernal, on se dit qu'Iced Earth a réussi à se mettre tout le public du Wacken dans la poche… mais ce n'est pas tout à fait le cas. On ne pourra pas reprocher à Ripper de ne pas faire d'efforts. Par rapport aux années Priest, c'est le jour et la nuit : il est nettement plus détendu, bouge beaucoup plus et s'adresse plus souvent au public. Mais d'un autre côté, on sent que tout cela n'est pas naturel chez lui et du coup, à la place d'une réelle complicité avec le public, c'est plus un rapport de maître à élève qui s'installe et qui fait baisser l'ambiance d'un cran à mesure qu'on s'éloigne de la scène. On ne peut pas dire non plus que Schaffer lui facilite la tâche, lui qui restera muet comme une carpe tout au long du set, hormis quelques remerciements en introduction de "Stormrider", dont il se chargera par ailleurs du chant dans une configuration à 4. Certes, c'est un peu dommage, mais c'est un peu chercher la petite bête car au fond, le fan n'en a cure : il veut avant tout des morceaux interprétés impeccablement, et sur ce point il va être servi, peut-être même au-delà de ses espérances.

En effet, si Ripper était loin de faire l'unanimité à la sortie de The Glorious Burden, il sera compliqué de lui reprocher quoi que ce soit si toutes ses performances live se rapprochent de celle-ci. Maîtrisant son sujet à la perfection (à part peut-être les paroles, ce qui explique les antisèches posées sur les retours), notamment ces fameux screaming qu'il place à bon escient, avec la petite dose de frime qu'il faut à la fin des morceaux, l'homme est impérial tout au long du set. Son chant se fait également moins mécanique sans perdre en puissance. Au final, de tous les morceaux interprétés ce soir, il n'y en a pas un seul qui puisse inspirer la réflexion « Barlow chantait VRAIMENT mieux ». L’avenir dira si Owens tiendra le difficile pari de faire oublier son prédécesseur, mais une chose est sûre : en live, Iced Earth a gagné au change. Espérons également que Schaffer parviendra enfin à stabiliser son line-up, qui a vraiment fière allure. Le soliste Troy Seele, malgré un manque de charisme et d’implication scénique effarant, distille d’excellents soli qui se détachent suffisamment des originaux pour apporter un petit plus, malgré un sous-mixage le rendant quasi-inaudible au début. Quant au bassiste Dennis Hayes, c’est un véritable monstre : ses doigts semblent littéralement danser sur sa basse 6-cordes, et il n’hésite pas à monter au créneau pour assurer le show, avec ses drôles de mimiques.

Côté setlist, on sent que le groupe ne cherche pas à capitaliser sur son glorieux passé, mais au contraire à aller de l’avant en présentant plusieurs morceaux très récents. Ces derniers sont d’ailleurs facilement reconnaissables à la dose massive de pyrotechnie utilisée. Iced Earth a mis le paquet de ce point de vue là, pour un résultat vraiment probant : ça pète de partout ! Le groupe en profite donc pour glisser "Ten Thousand Strong", titre assez classique figurant sur l'EP sorti en juin et plutôt savoureux en live, ainsi que "A Charge to Keep", issue de Framing Armageddon dont la sortie approche à grands pas. Ce mid tempo très mélodique propose un travail approfondi sur les chœurs qui met en valeur le chant de Ripper, schéma qui constituera probablement une des lignes directrices de l'album. Enfin, toujours au rayon nouveautés, la version reliftée de la trilogie "Something Wicked", dont les principaux changements concernent surtout les arrangements du premier mouvement, "Prophecy". Pour le reste, les retouches ne sautent pas forcément aux oreilles et le rendu live demeure très proche des versions originales. Quant aux autres morceaux, ils sont habilement piochés dans quasiment toute la discographie du groupe, seuls Burnt Offerings et plus curieusement Horror Show étant laissés de côté.


Au final, c'est un show de haute volée qu'Iced Earth a livré à l'occasion de ce Wacken 2007. Volontaire et en pleine forme, on a vraiment pu sentir un groupe concentré avant tout sur sa performance et soucieux d'en donner au public pour son argent. On regrettera simplement qu'Iced Earth ait quitté la scène au bout d'à peine une heure, soit presque 10 minutes en avance sur l'horaire prévu. Soit largement le temps de caser un voire 2 titres, alors que le groupe avait encore l'embarras du choix, avec entre autres "Melancholy", un extrait d'Horror Show ("Dracula" ?), voire même un titre supplémentaire de Night of the Stormrider ("The Path I Choose" ou "Pure Evil"). Espérons qu'une prochaine venue en France viendra confirmer tout le bien qu'on a pu penser de ce concert. Quoiqu'il en soit, quel plaisir de revoir enfin sur scène ce grand du heavy metal !


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