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CHRONIQUE PAR ...
Tabris
le 20 octobre 2013
SETLIST
Iced Earth
Plagues of Babylon
Dystopia
Dark Saga
If I Could See You
V
Pure Evil
Burning Times
Watching Over Me
Iced Earth
Volbeat
Pearl Heart
Hallelujah Goat
Guitar Gangsters & Cadillac Blood
Radio Girl
The Nameless One
Sad Man's Tongue
Lola Montez
Heaven nor Hell
16 Dollars
Dead But Rising
Fallen
The Mirror and The Ripper
My Body (Young the Giant cover)
Maybellene I Hofteholder
The Hangman's Body Count
Breaking the Law / Keine Lust / Evelyn / Raining Blood
Still Counting
Rappel
Doc Holliday
I Only Want to be With You (Dusty Springfield cover)
Pool of Booze, Booze, Booza
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Iced Earth
Wacken
(03 août 2007)
Paris - Elysée Montmartre
(31 octobre 2007)
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(25 février 2009)
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(21 juin 2008)
Paris - L'Alhambra
(08 novembre 2011)
Volbeat
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Hellfest (Clisson)
(23 juin 2013)
Festival des Artefacts - Strasbourg Zenith
(25 juin 2016)
Iced Earth
+
Volbeat
12 octobre 2013 - Strasbourg - Zenith
Le concert devait avoir lieu à la Laiterie, mais manifestement, la glorieuse petite salle n’aurait pu contenir la demande ! C’est donc le Zénith, qui sous ses allures de tupperware orange géant, nous accueille, à guichet fermé ! Mais gageons que pour la première partie, on ne s’écrase pas ! Le public, majoritairement composé d’outre-rhinois parfaitement dans le ton et curieusement, assez paritaire, est bien sage et discipliné. La place ne manque pas. Fi de la fosse pour une fois, votre chroniqueuse dévouée opte pour les gradins, histoire d’embrasser la salle d’un seul regard, musiciens et public compris !
Les lumières s’éteignent, le batteur commence à donner le pouls... l’un des guitaristes lâche les premiers riffs... La tension monte un peu.
Iced Earth
alors déboule sur scène et c’est sur un "Plagues of Babylon", tout fraîchement tiré la tête de Jon Schaffer, que la sauce démarre ! Et ce premier morceau a bien de quoi réveiller les endormis. Le groupe nous offre d’emblée une prestation très énergique. Stu Block campe bien son rôle et n’a d’ores et déjà de cesse de se mouvoir sur scène, de s’avancer au plus près du public et de le solliciter avec amusement. Dès ce premier morceau, on est séduit par cette voix qui passe avec aisance du bon phrasé bien noir et grave, aux tonalités presque sur-aigües. On est séduits aussi par les riffs accrocheurs et les solos bien sentis de Jon Schaffer et Troy Steele. Quant à la rythmique, rien à redire, elle appuie l’ensemble parfaitement. Tenus en haleine, on a envie d’en savoir plus, d’en découvrir d’avantage. Mais le groupe a choisit pour le coup un balayage rapide de son histoire et nous offre ses classiques. Ne nous lançons pas dans une comparaison hasardeuse avec les line-up précédents. Seule l'émotion de l'instant présent doit retenir notre attention et d'emblée, gageons que c'est alléchant. Le groupe enchaîne avec efficacité et nous envoie bringuebaler avec "Dystopia". Puis, nous sert le tourment de ce cher Spawn, dans un "Dark Saga" où se mêlent passages en force et mélodies mélancoliques, menés avec brio. Avec les incontournables "Burning Times" et "Pure Evil", on se laisse porter par cette ambiance lourde, épique et par le jeu généreux des musiciens, qui ne semblent pas bouder leur plaisir. "If I Could See You" sera la second et dernier morceau dévoilé du nouvel album : une simple balade, mais terriblement poignante. Mieux vaut ne pas être en peine de quelqu’un à son écoute. Et l’émotion en effet, n’est pas en reste. On sent bien que chacun se donne, savoure la musique qu’il délivre, du moment de l’entrée sur scène à la dernière note d’un puissant "Iced Earth" qui vient tout naturellement clôturer cette première partie. La prestation est excellente, à n’en pas douter. Mais voilà bien le rôle ingrat que celui de jouer en première partie. Malgré toute cette énergie, ce charisme, cette recherche de dialogue avec le public, cette envie ... force est de constater que, exception faite des quelques agités du bocal des premiers rangs, la foule restée en arrière, ne réagit que très mollement. C’est la tête d’affiche qui est attendue et ce n’est qu’à l’évocation de son nom : «
Volbeat
», asséné régulièrement par Stu Block, que cette masse effroyablement statique, semble reprendre vie. De quoi se sentir donc mi-figue, mi-raisin. Les lumières se rallument, changement de décor. Nous avons tout le temps de nous désaltérer après avoir tant (peu) crié !
Une toile apparaît soudain, tendue derrière la scène. Un « gangster » masqué d’un foulard, encadré d’une paire d’ailes déployée so « rock’n’roll ». Compulsivement, une myriade d’écran numériques se dressent. Alors, à nouveau, la lumière s’éteint. Changement d’ambiance. Résonnent alors les premières notes très western d’un "Let’s Shake some Dust" et le groupe nous envoie un "Pearl Heart" bien comme il faut dans les dents, si impeccablement mené, qu’on a simplement l’impression d’écouter l’album ! Et quel voix ! La guitare s’emballe alors dans les prémices d’un "Hallelujah Goat" catchy à souhait et le public commence enfin à s’animer. La voix de Poulsen charme, émouvante, puissante, passionnée. Le bonhomme, looké rock’n’roll comme toujours, le peigne dans la poche arrière, se donne à fond et lâche ses tripes autant dans le micro que sur sa gratte. Et il n’est pas le seul ! On bouge sur scène, on appelle le public, on le cherche, on en veut ! Mais c’est lorsque Poulsen va commencer à gratter les premières notes d’un "Sad Man’s Tongue" sur sa guitare acoustique que le public va vraiment se réveiller et donner de la voix. « Do you like Johny Cash ? » nous demande-t-il ? Enfin, le jeu commence ! Enfin, les vétérans du siège en plastique se lèvent pour faire honneur à ce qui se livre devant nous ! La foule se plait à chanter et Poulsen s’amuse avec nous : « Strasbourg, you sing like really drunk ! », lâche-t-il, tout en remerciant avec chaleur. 16 Dollars ! On a beau avoir l’habitude, ce phrasé, extrêmement rapide, ce rythme soutenu, fait toujours son petit effet et les pieds nous démangent alors de suivre un petit rock ! Et à chaque instant, on admire Rob Caggiano qui affiche avec amusement son aisance, prenant sa gratte à gauche, à droite, les bras croisés, mais qui toujours, joue comme un dément ! On observe Poulsen qui ne compte plus son énergie, sa banane s’étiolant sous la sueur. Côte à côte, guitaristes et bassiste, tous trois entraînés dans un même mouvement, s’éclatent franchement sur scène ! Dans le public, des filles sont juchées sur les épaules de ces messieurs et les adeptes du body surfing s’en donnent à cœur joie, quitte à s’écraser au sol ou dans les bras d’un vigile peu amène aux câlins ! Même le placide petit gars à côté de moi qui n’avait pas bronché depuis le début, daigne remuer ! L’incontournable et touchant "Fallen", et le très entraînant "Mirror and The Ripper" emportent leur lot d’enthousiasme. Un petit clin d’œil à Iced Earth avec un riff "The Plagues of Babylon" ne sera bien sûr pas oublié, ainsi qu’à Ramstein sur quelques notes de "Keine Lust", pour le plus grand plaisir de l’auditoire. Et c’est sans compté les rappels enjoués. Quelques médiators et baguettes finissent par voler dans les airs et lorsque la lumière se rallume, on se sent quand même un peu étourdits et chagrins de devoir docilement rejoindre la sortie !
Qu’il s’agisse de Iced Earth ou de Volbeat, les maîtres mots que l’on peut retenir sont simplicité, endurance et générosité. Simplicité d’abord, car aucun artefact n’a été déployé. Chacun nous a livré son œuvre avec naturel et sans le moindre accroc. Endurance ensuite, car il n’a pas fallu trente secondes à chacun des musiciens pour se jeter à l’eau et nous balancer la sauce avec une énergie terrifiante tout le long du concert ! Générosité enfin, car même si fosse et gradins ont par moment vécu au ralentit, les deux groupes n’en ont pas moins donné le meilleur d’eux même.
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