CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 07 novembre 2007




SETLIST

Overture
Something Wicked part 1
Invasion
Motivation of Man
Setian Massacre
Burning Times
Declaration Day
Violate
Vengeance is Mine
A Charge to Keep
Stormrider
Dracula
The Hunter
Ten Thousand Strong
Hold at All Cost
High Water Mark

Rappels :

Melancholy
My Own Savior
Iced Earth

AFFILIÉ

Iced Earth
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(08 novembre 2011)

31 octobre 2007 - Paris - Elysée Montmartre


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Iced Earth de retour dans la capitale, plus de 5 ans après son dernier passage (et cette fameuse tournée avec des shows avoisinant 3 heures), c'est clairement un événement. Il y a donc de quoi s'étonner de voir l'Elysée Montmartre dans sa configuration réduite, et une affluence dramatiquement faible au moment du set de Turisas (commencé 30 minutes avant l'heure prévue sur les billets aussi). Au final, l'assistance sera correctement garnie, même si les rangs étaient loin d'être serrés…

Voilà pour la première mauvaise surprise. La seconde, c'est ce son franchement brouillon en début de set, alors que Turisas et Annihilator ont chacun bénéficié d'un son nickel. Difficile d'apprécier dans ces conditions "Something Wicked pt 1". Fort heureusement, les choses rentrent bien vite dans l'ordre et permettent à Iced Earth de défendre correctement son nouvel album Framing Armageddon (chronique ici), sur lequel est axée l'entame de ce show. Au bout de 5 morceaux, on se demande même si le groupe ne va pas nous faire un coup à la Maiden et le jouer dans son intégralité ! C'est en tout cas l'occasion de vérifier que l'interlude "Motivation of Man" fonctionne très bien avec le public, et que "Setian Massacre" passe bien le test du live. Troisième mauvaise surprise, Tim Owens a un peu de mal à se régler. Non pas que le bonhomme passe à côté de son sujet, mais on le sent moins impérial qu'au Wacken où il s'était montré irréprochable de bout en bout. C'est le cas par exemple sur un "Burning Times" pourtant taillé pour lui, mais qu'il aborde dans un registre un poil trop agressif qui ne lui sied pas tellement. Mais une fois de plus tout s'arrange rapidement, et Owens va une nouvelle fois donner la leçon sur tout le reste du show.

Après un début sur les chapeaux de roues, notamment ce quadruple enchaînement "Burning Times" / "Declaration Day" / "Violate" / "Vengeance is Mine" désormais bien rôdé, Iced Earth ralentit le tempo avec "A Charge to Keep". Ce passage dans des sphères plus mélodiques permet à tout le public de souffler un peu avant une nouvelle déferlante heavy. Jon Schaffer prend alors le micro le temps de "Stormrider", avant de remercier chaleureusement le public parisien et de lui promettre l'enregistrement d'un futur DVD live ici-même. Probablement démago, mais ça fait toujours plaisir à entendre ! On saluera également l'effort de Tim Owens pour communiquer avec les fans : bien sûr, il ne se transformera jamais en un showman exceptionnel, mais son jeu de scène commence à prendre forme et on aurait presque l'impression qu'il éprouve un certain plaisir à se produire sur les planches, malgré des interventions entre les morceaux légèrement robotiques. En tout cas, cette légère pause semble lui avoir fait du bien, puisqu'il revient plus impressionnant que jamais sur "Dracula". Sa performance dans les aigus est réellement ahurissante, et ce sans donner l'impression de forcer plus que de raison.

Après un "Ten Thousand Strong" dont le refrain devrait en faire un futur classique sur scène, Owens nous propose de revenir en 1863, directement au deuxième jour de la bataille de Gettysburg. Difficile de caser cette longue pièce en intégralité, et "The Devil to Pay" en fait les frais. Pour avoir eu la chance d'assister à un concert en 2004 où Iced Earth l'avait entièrement interprétée avec une mise en scène appropriée, cette décision intimement liée aux contraintes de temps est une petite déception, car Gettysburg prend vraiment toute sa dimension sur scène. Mais ne boudons pas notre plaisir, puisque nous avons droit à une superbe version de "Hold at All Cost" et son refrain magnifique, et une version peut-être encore plus magistrale de "High Water Mark" avec son passage final d'une intensité dramatique rare, quand Owens se glisse dans la peau d'un Général Lee bouleversé. Il faut aussi souligner la prestation parfaite du batteur Brent Smedley, excellent sur ce morceau comme sur tout le set en général (notamment l'intro aux cymbales de "Dracula" parfaitement restituée), de même que le bassiste Dennis Hayes, monstre de technique. En revanche, malgré des progrès évidents par rapport au Wacken, on sent que Troy Seele n'a pas encore tout à fait trouvé sa place au sein d'Iced Earth. Nul doute que ça va venir.

L'ambiance est déjà chaude au moment d'attaquer les rappels, mais elle va encore monter d'un cran sitôt que les premières notes de "Melancholy" retentissent. Assurément, il s'agit là du véritable hit de Iced Earth. Il est même amusant de voir Tim Owens sauter sur place, lui aussi gagné par cette frénésie qui s'est emparée du public ! On a réellement l'impression de voir un groupe uni dans cette nouvelle mouture d'Iced Earth, ce qui n'a pas toujours été le cas par le passé. Cette impression est renforcée par un étonnant passage au cours de "Iced Earth", qui comme d'habitude clôt le concert : avant le long break, la musique s'arrête quelques instants, le temps pour Ripper de pousser un screaming d'une bonne trentaine de secondes seul sous les projecteurs (et vu son visage tout rouge à la fin, il ne s'agit pas d'une bande enregistrée !). Ovation du public sous le regard amusé de Schaffer, ravi de cette réaction, et voici que Troy Seele s'enflamme enfin en nous livrant un solo incandescent ! On souhaiterait volontiers que Iced Earth nous en resserve une louche, mais il faut se rendre à l'évidence : cette prestation, qui est montée crescendo, touche maintenant à sa fin et il nous faudra à nouveau patienter (moins longtemps on l'espère) pour profiter des performances scéniques de la bande à Schaffer.


Le seul petit regret à l'issue de ce concert d'environ 1h30 concerne évidemment la setlist. Bien sûr, comme nous le confiait Jon Schaffer dans l'entretien qu'il nous a accordé (interview ici), il y aura toujours des gens pour dire qu'il manquait tel ou tel morceau même si le groupe jouait 3 heures. Mais ça n'a pas été le cas ce soir, et on en aurait bien repris pour une vingtaine de minutes, histoire de caser au moins la trilogie "Something Wicked" qui a fait cruellement défaut ce soir. Mais ne boudons pas notre plaisir, on a enfin retrouvé un grand Iced Earth, et c'est bien là le principal.


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