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CHRONIQUE PAR ...
Merci foule fête
le 05 juillet 2013
SETLIST
Phantom Antichrist
From Flood into Fire
Coma of Souls / Endless Pain
Pleasure to Kill
Hordes of Chaos (A Necrologue for the Elite)
Death to the World
Phobia
Enemy of God
Civilization Collapse
The Patriarch
Violent Revolution
Flag of Hate / Tormentor
AFFILIÉ
Kreator
Wacken
(06 août 2005)
Clisson - Hellfest
(24 juin 2007)
Tournée
(27 novembre 2014)
Wacken (wacken)
(02 août 2008)
Paris - Elysée Montmartre
(27 janvier 2009)
Marseille - Espace Julien
(02 février 2009)
Thrashfest (Elysée Montmartre)
(13 décembre 2010)
Hellfest (Clisson)
(18 juin 2011)
Paris - Bataclan
(06 novembre 2012)
Kreator
21 juin 2013 -
Hellfest
Deuxième groupe en -tor programmé ce vendredi sur la scène principale numéro deux, Kreator débarque entre Twisted Sister et Whitesnake. Cohérent sur l'ancienneté, un peu moins question style mais ce télescopage n'en est que plus savoureux. Et prometteur. Car les Allemands héritent d'une foule copieuse et chauffée à blanc par Dee Snider & Co. Vont-ils maintenir le même niveau d'incandescence ?
Une heure pour résumer une carrière de trente ans, la gageure est commune à pratiquement toutes les formations qui grimperont sur les deux mainstages l'après-midi du 1er jour : avec treize LP au compteur, Mille Petrozza et ses potos ont l'embarras du choix. Et comme il ne faut pas s'attendre de la part des thrasheurs teutons à des plans louches du style
Endless Pain
joué en intégralité ou une réinterprétation dubstep de
Renewal
, c'est un sage et habile panachage qui est balancé dans les gencives des spectateurs: une bonne rasade du dernier skeud,
Phantom Antichrist
– les quatre premiers titres, on va pas s'embêter – un extrait de chacun des trois albums précédents – les chansons-titres, faisons simple – auquel s'ajoutent un rappel de la période «
expérimentale
» des nineties, le toujours aussi catchy "Phobia" et, évidemment, une brassée de classiques. Du solide. Devant un décor directement inspiré de la pochette disons... évocatrice de
Phantom Antichrist
, le quatuor germanique livre un set intense, brutal et énergique. Car le moins que l'on puisse dire est que le collectif, Petrozza en tête, ne donne pas sa part aux chiens: il faut dire que Mille le roublard a déclaré au public en délire que le Hellfest était son festival favori – comme tous les autres, probablement – alors le moins que lui et sa bande puissent faire est de se sentir concernés.
Et ils le sont, indéniablement. L'assistance toujours plus nombreuse l'a bien senti et répond présente, scandant les refrains et ne se faisant pas prier pour entamer «
le plus grand circlepit du Hellfest
» réclamé par un Petrozza de plus en plus dégarni mais toujours aussi habité. De fait, deux mosh pits se forment simultanément et sur l'inamovible enchaînement final "Flag of Hate/ Tormentor", les grolles finissent par voler. Il faut dire que le frontman sait entretenir la flamme et ne lâche pas son auditoire, l'exhortant à manifester son enthousiasme de toutes les manières possibles. Alors bien sûr, on pourra trouver les effets pyrotechniques de jour un peu superflus, surtout quand un fumi sur deux ne dépasse pas la hauteur des micros. De même, le jeu de scène des quatre musiciens est réduit à sa plus simple expression - ceci dit, personne n'attend d'eux qu'ils se roulent par terre et présentent leur arrière-train à l'instar de Dee Snider lors du concert précédent. Non, leurs armes de séduction fatale ce sont d'excellentes compositions portées par une interprétation sans faille – la faculté intacte de Ventor à martyriser son kit de batterie à quarante-sept piges force le respect. Tout juste pourra-t'on reprocher une guitare rythmique un peu faible par moment, ce qui gomme les quelques (rares) subtilités des morceaux mais le son est d'une qualité suffisante pour les reconnaître sans trop de problème. Et preuve que ces mecs savent y faire, la plupart des filles venues accompagner leur copain se faire secouer la couenne par les papys trasheux ne seront pas les dernières à s'adonner au headbanging, «
Violent Revolution
» s'il en est.
Mission accomplie pour Kreator qui porte encore un peu plus haut le degré d'ébullition des festivaliers grâce à un set compact, précis, véloce et abrasif. Même si tout ne fut pas parfait, les parrains du thrash européen ont confirmé qu'ils avaient encore du jus et qu'on pouvait compter sur eux pour défendre leur dernier bébé avec la même foi que leurs reliques infernales. Une certaine idée de la constance, de la fidélité et de l'exigence. Chapeau.
(crédits photos :
www.OZIRITH.com
- HELLFEST Productions)
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