CHRONIQUE PAR ...

77
Sven
le 19 septembre 2013




SETLIST

KAMELOT :
Torn
Ghost Opera
The Great Pandemonium
Veritas
Center Of The Universe
The Human Stain
Song For Jolee
Drum Solo
When The Lights Are Down
Sacrimony (Angel Of Afterlife)
My Confession
Don’t You Cry
Keyboard Solo
Forever
Bass Solo
Rule The World
March Of Mephisto

DELAIN :
Mother Machine
Go Away
Get The Devil Out Of Me
Virtue And Vice
Electricity
Invidia
Sleepwalkers Dream
Not Enough
The Gathering
We Are The Others

EKLIPSE :
Teardrops 
Assasins Creed 
Set Fire to the Rain 
Where The Wild Roses Grow 
Cry Me a River (Julie London cover)
You Spin Me Right Round 
Sweet Dreams (Eurythmics cover)

AFFILIÉ

Kamelot
Paris - La Cigale
(17 septembre 2015)
Paris - Elysée Montmartre
(04 mai 2007)
Wacken (wacken)
(01 août 2008)
Lille - Splendid
(07 mars 2023)

06 septembre 2013 - Stage 48 (New-York)


Kamelot_-_Delain_-_Eklipse_Stage_48_(New-York)_20130906

Voir un concert d’un groupe qu’on apprécie, c’est déjà bien. Aller le voir dans une grande ville, ça a toujours un cachet particulier. Mais aller le voir à New-York City, c’était vraiment une aubaine fantastique pour aller profiter du groupe dans un environnement tout à fait nouveau, et ainsi de goûter aux charmes du public local, avec ses particularités, et un enthousiasme bien américain.

Dès l’arrivée, constat étonnant, la salle ne semble pas très grande, mais a quand même une scène conséquente, un balcon, ainsi que plusieurs bars parfaitement installés pour étancher la soif du metalleux désireux de bière au cours d’une soirée qui s’annonçait excellente. Et bien qu’apparemment petite, la salle peut apparemment contenir plus d’un millier de personnes, qui étaient sans doute présentes ce soir-là, vue l’ambiance de feu qui allait régner sous peu… Première partie: Eklipse. LA faute de goût de la soirée. Quatre accortes bougresses teutonnes en tenue affriolante qui jouent du violon et du violoncelle. Le spectacle aurait pu être intéressant si ce qu'elles jouaient était de qualité. Hélas, là où Apocalyptica réussissait à l’époque à faire vibrer la corde sensible au fond du cœur le plus sombre, difficile ici de trouver un quelconque intérêt pour ces reprises de tubes commerciaux ineptes sur fond de boîte à rythme. Inutile. Cela dit, et aussi étonnant que cela puisse paraître, les donzelles recueillent des applaudissements nourris de la part du public metalleux présent, qui semble accrocher à ce qu’il a vu, et reprend même les "tubes" à tue-tête. Les jeunes filles quittent la scène sous des applaudissements nourris. La salle est déjà surchauffée, et ne s’arrêtera pas là.

Laissant augurer le pire après ce qu'on avait vu jusqu’ici, voici que débarquent les hollandais de Delain. Et là, bonne surprise. En effet, le groupe a une pêche très communicative. Et même si le métal à chanteuse délivré ressemble un peu trop à du sous-After Forever et que la chanteuse (charmante au demeurant) a un timbre un peu nasillard et semble forcer quelque peu son chant, sa performance est très enthousiasmante. Morceaux rythmés, groupe motivé et bien mobile sur scène, son tout à fait convenable, les ingrédients d’un concert réussi. Ajoutez à ça une émotion palpable et sincère de la chanteuse qui semble extrêmement fière de pouvoir dire «Thank you New-York City» qu'elle le répétera une bonne dizaine de fois, parfois quasiment au bord des larmes, et vous obtenez un concert tout à fait honnête, d'un groupe qui le semble tout autant. Et le public de reprendre en cœur le rappel  "We Are The Others", qui semble être l’un des titres phares du groupe. À écouter sur album pour s’en faire une idée plus précise, mais prestation plus qu’honorable qui lance réellement les hostilités.

Enfin, le clou de la soirée, pour des fans hystériques accumulés dans cette salle forte agréable et très chaleureuse bien que climatisée (on est aux States) : les américains de Kamelot. La nouveauté de la soirée pour moi était la présence au chant de Tommy Karevik, parfait sur album dans les chaussures de Roy Kahn, qu’il a remplacé en 2012. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le bonhomme assure de manière magistrale son rôle de leader! Charismatique en diable, énergique du début à la fin, de même que le reste du groupe, le suédois va livrer une partition irréprochable, qui saurait presque nous faire oublier son glorieux prédécesseur. Un peu moins maniéré que ce dernier dans son chant comme dans son jeu, il ne s'économise pas un instant, se dressant constamment sur les plots mis à l'avant de la scène, de même que Thomas Youngblood et Sean Tibbets. Le show alternera classiques du groupe : "Forever", "When The Lights Are Down", "Center Of The Universe", "Ghost Opera" ou encore "The March Of Mephisto" en guise d’ultime rappel et morceaux issus du dernier album, dont l'excellent "Sacrimony", classique en devenir. Le groupe dans son ensemble fait une fameuse impression, extrêmement dynamique, souriant, visiblement très soudé et content d'être devant son public. Thomas Youngblood fera également le show, comme à son habitude, haranguant le public en permanence. A signaler le solo de basse de Sean Tibbets et le remplaçant aux claviers pour la tournée d'Olivier Parlotai, Coen Janssen des hollandais d'Epica, qui ira lui aussi de son solo, ainsi que d'une intervention remarquée au clavier portable, à faire rougir d'envie Jordan Rudess.

La seule déception du concert viendra des ballades "Song For Jolee" et "Don’t You Cry", qui manquent un poil d’énergie sur scène malgré l’application de Karevik et de ses troupes. On notera la prestation impeccable d’Alissa White-Gluz, du groupe The Agonist, au chant féminin, aux chœurs ainsi qu'au chant "agressif" (sur "Sacrimony" et "The March Of Mephisto"). Les violonistes d’Eklipse apporteront également leur pierre à l’édifice, venant épauler le groupe sur le titre "My Confession". Un regret, par contre, une fois de plus le son écrasant de la batterie de Casey Grillo en début de concert : insupportable et masquant tout le reste, y compris chant et guitare.  Heureusement rectifié assez vite pour ne pas gâcher la performance du batteur, impérial derrière ses fûts. On déplorera également la frénésie de certains fans débiles qui iraient quasiment jusqu'à la baston dans la fosse pour récupérer un médiator ou une bouteille d'eau lancés par le groupe...

Au final, un excellent concert de la part des américains, qui sont réellement de vraies bêtes de scène, un nouveau chanteur qui fait ses preuves de la plus belle des manières, et un groupe qui assume parfaitement sa place dans le haut du panier du heavy/prog actuel! À ne pas rater pour les amateurs du genre!

   


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 7 polaroid milieu 7 polaroid gauche 7