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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18/20

LINE UP

-Karl Sanders
(guitare+chant)

-Dallas Toler-Wade
(guitare+chant)

-Jon Vesano
(basse+chant)

-Tony Laureano
(batterie)

TRACKLIST

1)Blessed Dead
2)Execration Text
3)Sarcophagus
4)Kheftiu Asar Butchiu
5)Unas Slayer of the Gods
6)Churning the Maelstrom
7)I Whisper in the Ear of the Dead
8)Wind of Horus
9)In Their Darkened Shrines: I. Hall of Saurian Entombment
10)In Their Darkened Shrines: II. Invocation to Seditious Heresy
11)In Their Darkened Shrines: III. Destruction of the Temple of the Enemies of Ra
12)In Their Darkened Shrines: IV. Ruins

DISCOGRAPHIE


Nile - In Their Darkened Shrines
(2002) - brutal death technique - Label : Relapse Records





Attention ! Ici nous avons affaire à du pur Brutal Death, écoute qui pourra. Cette œuvre majeure s’ouvre sur un "The Blessed Dead" totalement apocalyptique, et qui augure bien du reste de l’album. Mais pour autant, cette déferlante de violence ne doit pas masquer le caractère fondamentalement torturé de la musique nilienne. En effet, vous êtes constamment sous les feux, pillonés même, de 2 maîtres d’arme, les guitaristes et le batteur. Car les uns comme l’autre manient leur instrument à la perfection. Outre un déluge de riffs dévastateurs, c’est la complexité étonnante de la musique qui épate. Le rythme/contre-rythme foisonne ici, et il n’est pas rare d’avoir à peine le temps de suivre tant tout est rapide et maîtrisé. Le pire, c’est que la batterie vous perd un peu plus encore puisqu’elle ne se limite pas à de bêtes blast beats sans saveur et continuels. Au contraire, monsieur le batteur dépote sévère. Avec une rapidité d’exécution (c’est bien le terme …) hors du commun (écoutez un peu quand il commence à s’énerver), il est apparemment aussi un fervent adepte du « je varie mes coups à chaque seconde ». Vitesse et technique, ce sont deux maillons forts du sieur.

Alors vous qui pensiez que le Death se limitait à une simple destruction sonore chaotique et sans réelle construction, vous en serez pour vos frais. Nile pulvérise tous les carcans et laisse s’exprimer le Death vers d’autres cieux. Et même, Nile sait baisser la pédale de temps en temps (mais pas trop quand même, ça reste du Brutal Death merde !). Pour s’en convaincre, il suffit de jeter une oreille à "Sarcophagus", ou même certains passages de "Kheftiu Asar Butchiu" (oui, le compositeur principal et parolier est fan de l’Egypte ancienne et insère du mésopotamien dans ses écrits…). En plus, le truc super avec Nile, c’est que vous ressortirez moins con sur l’Egypte ancienne si vous lisez attentivement les divers écrits du livret, puisque outre les paroles, Karl Sanders guitariste et vocaliste de son état, s’est amusé à mettre tout plein de truc sur le sujet dans le livret.

Mais maintenant, passons aux choses sérieuses et à "Unas Slayer of the Gods", un pur chef-d’œuvre celle-là. 11 minutes et quelques de pur bonheur. Des riffs exceptionnels, une longueur exceptionnelle aussi d’ailleurs, des samples (oui, Nile utilise abondamment les samples venus tout droit d’instruments assez exotiques) qui le font méchant et une richesse musicale tout simplement éblouissante. Le gros truc, c’est qu’en fait tous les riffs sont phénoménaux et qu’en plus, il y a un « refrain » qui tue, et que la diversité est au grand rendez-vous. En plus, Nile est assez gentil pour vous ménager quelques moments de calme où des arpèges se font entendre. Non, cette piste est sans aucune discussion possible une tuerie. Elle a tout, et après 11min d’essorage on en redemande pourtant encore. Vraiment un grand moment.

Et puis comment ne pas signaler la chanson épique (oui, comme en prog !) de l’album, car ce n’est point ce "Unas Slayer of the Gods" comme on pourrait le croire, mais "In Their Darkened Shrines", chanson-titre de 14-15 minutes (!!) découpée en 4 parties. Ah ah ! Ils vous font tout sur cet album, un véritable chef-d’œuvre vous dis-je. Chanson épique qui commence par une première partie très calme, posée basée sur un sample, des chœurs, une batterie très martiale, et puis juste une voix lointaine, torturée, entourée de bruits inquiétants. Ensuite retour au sample et à la martialité battérifique. Cela dure 5 bonnes minutes. Après, arrivée des guitares, toujours assez calmement cependant mais en montée progressive de pression, et après … la tempête nilienne ! Et la musique bonne comme Nile sait en faire, des soli qui calment, et toujours ces compositions si torturées. Cette partie se finit sur un roulement de double grosse caisse accompagné par de calmes guitares et une sorte de bercement de l’eau. Puis 3e partie, qui continue sur la lancée pour mieux dévaster 30 secondes plus tard. On change encore une fois de riffs de base, de rythme. Ne cherchez pas, ils ont trop d’atouts dans leur sac pour se faire prendre au jeu de la répétition soporifique. Une partie qui se termine à peu près dans le chaos et surtout qui finit sur un silence. 4e et dernière partie donc, qui ne suit pas directement cette fois, elle s’ouvre par un vent du désert, qui laisse progressivement la place à une guitare et une batterie lancinantes, limite du doom. Un morceau qui clôture l’album en y apportant une touche de pesanteur dérangeante.


Au final, un album assez indispensable pour tout fan de Death, et même pour tout fan de metal extrême en général car je suis pas trop porté Death, et pourtant j’adore. Mais il faut dire que c’est normal car tout y est. Riffs dantesques et d’anthologie, batterie survoltée et destructrice et pas seulement de part sa vitesse d’exécution, mais aussi par le raffinement de son jeu et voix gutturale au possible, typiquement Death. En plus, pour ne rien gâcher, le son est énorme. Un album que je ne saurai que conseiller, mais avec toutefois un avertissement, cela reste somme toute très brutal… Mais exceptionnel.


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