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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 31 août 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Karl E. Sanders
(chant+guitare+claviers)

-Zach Jeter
(chant+guitare)

-Brian Kingsland
(chant+guitare)

-Dan Vadim Von
(basse)

-George Kollias
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Jasmine Sheppard
(chœurs)

-Tiffany Frederick
(chœurs)

-Ashley Johnson
(chœurs)

-Jessica Williams
(chœurs)

-Mike Breazeale
(chœurs)

-Jason Hohenstein
(chœurs)

-Chris Hathcock
(chœurs)

-Jon Vesano
(chœurs)

-Michelle Mercado
(claviers+percussions)

TRACKLIST

1) Stelae of Vultures
2) Chapter for Not Being Hung Upside Down on a Stake in the Underworld and Made to Eat Feces by the Four Apes
3) To Strike with Secret Fang
4) Naqada II Enter the Golden Age
5) The Pentagrammathion of Nephren-Ka
6) Overlords of the Black Earth
7) Under the Curse of the One God
8) Doctrine of Last Things
9) True Gods of the Desert 
10) The Underworld Awaits Us All
11) Lament for the Destruction of Time

DISCOGRAPHIE


Nile - The Underworld Awaits Us All
(2024) - death metal brutal death Egyptien - Label : Napalm Records



Ce qu’il y a de bien avec les groupes aussi établis que Nile, nul besoin de faire les présentations. Malgré tout, un petit historique récent s’avèrera bien utile. Depuis 2017, ce sont ainsi deux guitaristes et le bassiste qui ont changé. Bien que Nile n’ait jamais eu de line-up complet totalement stable, ça a le mérite de prouver au moins une chose : Karl Sanders est aux commandes, accompagné de son désormais fidèle acolyte grec, George Kollias à la batterie.

Nile a toujours pratiqué le multi-chant, et la tradition est maintenue au gré des divers mouvements de personnel. Ainsi vous aurez toujours trois grogneurs sur The Underworld Awaits Us All. Et comme ma perception me l’a toujours indiqué, ça ne changera pas grand-chose. Les tessitures sont un poil moins grasses que sur les In their Darkened Shrine ou Ithyphallic de l’ancien temps, mais il est admirable de constater que, malgré trois personnes différentes, le chant de Nile reste définitivement moins varié que celui de certains éructeurs solitaires. Sauf que ces chants font le boulot, growl caverneux et énervement plus hauts perchés sauront contenter votre désir de violence… même si çà et là puissance et coffre pêchent par léger manque.
Tout autant constitutifs du groupe, les riffs. Toujours aussi nombreux, toujours prêts à déballer les accords à la quinzaine, ceux-ci parviennent à combiner richesse et agressivité. Car ne vous y méprenez pas, Nile est toujours cette bête féroce à l’affût, prête à déchiqueter toute chaire tendre qui passera à proximité. Nile est brutal, et le sera toujours. Ce ne sont pas ces instruments grattés à la vitesse de l’éclair qui le contrediront. Tout comme cette batterie toujours aussi caractéristique. Les blasts ultra-rapides sont évidemment monnaie courante. Mais tout autant courantes sont ces descentes de toms « à la Nile » faute de meilleur qualificatif. Bref, nous sommes en terrain connu.
Connues et fameuses également, et évidemment, que sont les influences égyptiennes. Sanders parsème comme à l’accoutumée les compositions de samples d’instruments folkloriques de là-bas et égraine des passages à cordes épris de ces sonorités orientales si typiques (cf les instrumentales "The Pentagrammathion of "Nephren-Ka" et "Under the Curse of the One God"). Et ah oui ! Nile conserve ce goût des titres improbables et/ou démesurément longs. En somme Nile fait du Nile. Et rappelle même particulièrement son passé. Black Seeds of Vengeance, In Their Darkened Shrine, Annihilation of the Wicked, tous y passent. Alors Nile fatigue-t-il comme au tournant de 2010 ? Fort heureusement non ! Bien que, et de manière tout à fait compréhensible pour un groupe dépassant ses trente ans, la fougue initiale soit évaporée, le quintet préserve des qualités hors norme à mélanger brutalité pure, technicité, folklore égyptien et relative facilité d'écoute. Dans un tout dont il est difficile de distinguer des moments réellement mémorables toutefois… mais sans cette sensation diffuse et perturbante de chiant qui avait pu s’accrocher à eux.


Alors tout est un peu moins bon qu’aux débuts, mais entendre du Nile à ce niveau en 2024 est appréciable. Rien de nouveau dans les chaumières malheureusement, mais si vous voulez du brutal death technique et orientalisant, bref du Nile, vous serez comblés. Mais il ne faudra pas en espérer plus.





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