NOFX -
White Trash, Two Heebs And A Bean
Ma première rencontre avec NOFX. En fait, c’est un peu comme votre première soirée. Le premier contact est sympa, on s’amuse beaucoup au début. On s’éclate même. Ca bouge, ça pulse et c’est bourrin (un peu). Après on commence à bien planer (parce qu’on se prend bien dans la musique ou qu’on commence à être attaqué tétalement) et enfin, on finit par avoir la gueule de bois (le disque est fini… snif, la gerbe se posa… burp). Ah mes aïeux, comptez pas sur moi pour cracher sur NOFX, oh ça non ! D’une car je suis un de leurs salariés et de deux, j’aime vraiment leur came. NOFX c’est un bon ecsta et c’est parti mon kikiiiiiiii !!!
Evidemment, en bon punk rock des familles, NOFX joue vite et bourrine comme il se doit. Les chansons sont malgré tout pas mal recherchées (pour du punk rock s’entend hein !) et le disque est aussi varié qu’une pouliche en chaleur peut avoir de partenaires sexuels, ça c’est pas de la merde! Tout commence par un "Soul Doubt originel" où Adam enfile sa… euh mais qu’est-ce que je raconte, non ! Bordel, NOFX balance la purée direct et y’a pas à chier, ça déchire pas mal sa race. Un riff des écoles et tout de suite la basse trépidante de sieur Fat Mike (bassiste du groupe [Noooooooooooooooooooooon ???!!!, SI] et surtout compositeur unique du groupe depuis pas mal de temps). Terrible, on l’entend et les lignes qu’elle distille sont comme la patate cul sec, ça réchauffe le cœur (demandez à Boris). En parlant de riff, une chanson qui a le riff-qui-tue-et-ça-fait-mal se prénomme "You’re Bleeding" (chanson que je trouve commerciale pas bien pour je ne sais quelle raison, je suis con).
Et puis forcément, il faut les chansons ultra power radio friendly designed with chorus of the death, chose faite avec "Stickin in My Eye", « got something stickin’in my eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeyee !!! » et "Please Play This Song On The Radio" qui porte bien son nom du coup. Bah vi, NOFX est aussi une joyeuse bande de gais lurons déconneurs et ses textes, à forte teneur philosophique (100% arabica), sont autant d’hommage à Kant et Sartre. Exemple : « With a flick on her tongue, She made her scream, She made her laugh, She made her dance, She was happy for the first time, And you know she wanted more », tiré de "Liza And Louise".
Bien entendu, NOFX dans sa grande mansuétude n’oublie pas nos congénères plus âgés (commeeent ?!!!) en leur offrant du jazz et de l’afrozique avec respectivement "Straight Edge" et "Buggley Eyes". Et bien sûr la mélancolie et l’onirisme ne sont point oubliés dans ce monde voué à la destinée de sa folie destructrice avec l’inénarrable et intense "She’s Gone", un riff tout simplement sublime et un refrain qui vous donne la chaire de poule tant la beauté qui s’en dégage a le propre de réveiller en moi toutes les représentations de l’amour déchu et de la tristesse solitaire.
Un gros coup de pied au cul !!! Yeaaaaaah les amis ! Voilà comment se résuma ma première rencontre avec NOFX et depuis quatre ans maintenant, notre relation est au beau fixe (mes fesses en redemandent même). Autant l’afficher publiquement, oui osons, je continue d’écouter ce disque régulièrement et il me chatouille avec toujours autant de décapsulage les tympans. NOFX c’est finalement comme la bonne bière, ça commence bien, ça reste en bouche et vous en redemandez jusqu’à plus soif. Et une autre tavernier!