CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14.5/20
LINE UP
-Fat Mike
(chant+basse)
-El Hefe
(guitare+trompette)
-Eric Melvin
(guitare)
-Erik Sandin
(batterie)
TRACKLIST
1)The Separation Of Church And Skate
2)The Irrationality Of Rationality Download
3)Franco Un-American
4)Idiots Are Taking Over
5)She’s Nubs
6)Mattersville
7)Decom-posuer
8)Medio-core
9)Anarchy Camp
10)American Errorist (I Hate Hate Haters)
11)We Got Two Jealous Agains
12)13 Stitches
13)Re-gaining Unconciousness
14)Whoops, I OD’d
DISCOGRAPHIE
Merci George Bush ! Oui car sans toi, les kids de NOFX ne voudrait pas aller au « punk rock show ». Ah ça au moins, tu auras su réveiller les ardeurs NOFXiennes. Fat Mike a pu se souvenir que dans punk rock, il y a punk et que cela était synonyme à une époque de musique contestataire. Grâce à ce réveil (salvateur ?) NOFX propose pour le première fois de son histoire (longue) des textes engagés, toujours délicatement enveloppés par la si excellente musique du groupe. C’est ainsi que nous avons droit à des pamphlets contre la politique extérieure américaine en Irak sur "Franco Un-American", contre la politique interne liberticide sur "Regaining Unconsciousness".
Heureusement, pour notre plus grand bonheur, le groupe n’oublie pas qu’il a passé toute sa carrière a écrire des textes particulièrement stupides comme sur "She’s Nubs". Au final, cela donne un album contrasté au niveau parolier et qui apporte de l’eau au moulin NOFX. J’insiste sur le coup car Fat Mike s’explique longuement de ce virement politique dans le livret, signe que la chose lui importe beaucoup. De plus, je suis assez souvent d’accord sur ce qu’il peut dire. Vous savez la petite histoire. Concernant la musique, ne vous attendez pas à d’aussi gros changements. La bande des sans effet s’est remise au ska (alors que Fat Mike avait dit qu’on ne l’y prendrait plus… hi hi) et a incorporé divers instruments aussi farfelus (si si !) que des claviers, un violon, un trombone, un saxo etc en plus des friandises habituelles. M’enfin, si ça apporte un peu d’air frais à la musique, on va pas non plus se fracasser la tête contre les séquoias à cause de l’originalité nouvelle. Non, cela reste avant tout du NOFX.
Par contre, c’est du (encore) bon NOFX. Rien que le début. « Hey kids, what do you wanna do today ? » Un chti dialogue, ils veulent du « punk rock show !! » et puis la purée. Mais un début de musique sur fond de guitare au son étrange et… original (ouais bon ok, mais ça ne change rien à la globalité de l’album). En tout cas, un commencement bien surpuissant, renforcé tour à tour par la batterie qui baffe et la basse qui claque. Ensuite on a droit à du couplet en canon par tous les membres du groupe, sauf notre ami batteur, qui est juste suicidifiant. Merci on se sent bien. Après que dire ? C’est du pur NOFX. Les fans ne seront ni déboussolés ni déçus. Par contre les réfractaires, je les vois mal s’encanailler pour l’album. En tout cas, petite surprise, cet album m’a demandé plus de deux-trois écoutes pour l’apprécier à sa juste valeur, fait nouveau. Jusqu’à présent, la monstrueuse "The Decline" exceptée, je n’avais jamais éprouvé la moindre difficulté à digérer la musique du groupe. Cool.
Ben v’là, zallons nous quitter bientôt puisqu’omme d’ab avé NOFX y’a pô gran’chose à r’jouter. La musique est turbo réjouissante, bonne en diablesse tentatrice. Bref on bande. La pensée du jour. Elle est double. Elle ira d’abord à "Mattersville" chanson rafraîchissante s’il en est, et originale. Puis au riff inaugural de "Medio-core", magnifique de mélancolie. Et comme les idées sont faites pour être contredite, la pensée est triple. Le refrain de fin de "Idiots Are Taking Over" est brûlant. Et quadruple car "13 Stitches" est aussi marrante avec sa production qui donne l’impression d’avoir enregistré un vieil haut-parleur.