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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Tommy Rogers
(chant+claviers)

-Paul Waggoner
(guitare)

-Dustie Waring
(guitare)

-Dan Briggs
(basse)

-Blake Richardson
(batterie)

TRACKLIST

1) Node
2) The Coma Machine
3) Dim Ignition
4) Famine Wolf
5) King Redeem – Queen Serene
6) Turn on the Darkness
7) The Ectopic Stroll
8) Rapid Calm
9) Memory Palace
10) Option Oblivion
11) Life in Velvet

DISCOGRAPHIE


Between The Buried And Me - Coma Ecliptic



Sortant d'un The Parallax II : Future Sequence ayant contenté plutôt les fans de Colors que de The Great Misdirect, et étant l'album somme toute le plus abscons de leur carrière, on pouvait se demander où allait aller Between the Buried and Me pour un nouvel opus. La piste de plus de complexité semblant se tarir vu le degré atteint précédemment, on peut légitimement déduire un album en forme de retour aux sources. Evidemment BTBAM ne va pas s'en laisser conter et compte surtout vous surprendre. Car il n'aime rien de plus que ça.

En fait l'ouverture du disque sur des claviers en écho au colossal Octopus de Amplifier annonce d'emblée l'orientation plus progressive pure que quoique ce soit-core. Des mélodies, oui il y en aura. De la progressivité, oh ça vous en mangerez ! Du core ? Finalement peu. Coma Ecliptic fait le pari d'abandonner quelque peu ses origines les plus hargneuses pour se focaliser sur un rendu plus doux, plus mélodique, plus metal progressif. Vous me verrez arriver sur me grands chevaux : Dream Theater. Oui on les entend. Leprous, Riverside, Pain of Salvation ? Egalement à des degrés divers. On retrouve néanmoins des mélodies peut-être plus assimilables à du metalcore mélodique car il ne faut pas oublier d'où sort BTBAM. Néanmoins clairement la troupe américaine s'est décidée à baisser le pied tant au niveau rythmique que niveau complexité. Cela ne veut pas dire que les couches disparaissent.
Non, BTBAM est loin d'être propre et assume pleinement des enchaînements metal progressif sur des claviers années 80 eux-mêmes sur des arpèges doux. "Famine Wolf" est décrite dans la promo comme un bon résumé de ce qui fait BTBAM et c'est vrai. Cette chanson regroupe un paquet des qualités de Coma Ecliptic. Et paradoxalement un paquet de ses défauts. Le plus évident : à vouloir privilégier la mélodie, on arrive probablement au trop-plein pour les fans les moins endurcis. Ceux pour qui The Great Misdirect était un modèle d'équilibre regretteront les blasts et les chants hardcore qui se font salement discrets. BTBAM devient dangereusement gentil sur ce nouveau disque et il est trop rare que vienne se rappeler à notre bon souvenir le côté presque grind que le groupe peut avoir. Sa folie. Passée, envolée ? La question est à poser au groupe car si cela en réjouira forcément certains, son départ laisse dans l'expectative.
Nous auditeurs sommes des bêtes bien difficiles à satisfaire et BTBAM a donc pris, on l'espère, le parti pris de se satisfaire, surtout dans un genre pouvant attirer autant de personnes différentes que les styles abordés. "King Redeem – Queen Serene" par sa violence enfin brute appuie cette thèse grâce à ses passages plus rapides, enfin !, pour trouver ce fameux équilibre. Cependant rien est à jeter et BTBAM prouve qu'il a encore beaucoup d'idées à faire valoir, et prouve sa vitalité par là-même. Seulement le changement de direction opéré interloque, interroge, questionne. Chacun décidera si la direction choisie est la bonne, et il est évident que cela dépendra des préférences musicales dudit chacun. L'avantage de Coma Ecliptic est qu'il ne ferme au final aucune porte. Si les plus heureux seront vraisemblablement les progueux car il sont en plein dans leur style favori, les plus extrémistes ne cesseront de se dire qu'il y a forcément quelque chose à en tirer car il est impossible de jeter l'album aux orties tant il donne l'impression de se dévoiler avec le temps.


Ce n'est pas un moindre succès pour un album qui déroute autant qu'il déçoit (les extrêmeux) au premier abord. Au fil des écoutes de sa simplicité apparente ressort un autre visage : celui de la profondeur. Et si l'opinion d'aujourd'hui est plus à le considérer comme un album de transition, il n'est pas dit qu'elle soit fausse pour laisser place plus tard à plus d'exubérance irrationnelle. Et c'est bien toute la force de cet album que de nous laisser sur notre faim tout en nous laissant à espérer fortement.


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