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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 09/20

LINE UP

-Roberto "Trevor Sadist" Traverso
(chant)

-Tommaso "Tommy" Talamanca
(guitare+oud+santour+claviers)

-Andrea "Andy" Marchini
(basse)

-Alessio Spallarossa
(batterie)

A participé à l'album :

-Jean N'Diaye
(percussions)

TRACKLIST

1) The Lonely Mountain
2) Pachycrocuta
3) Bouki
4) The Devil Riding the Evil Steed
5) Scavenger and Thief
6) Gadawan Kura
7) Eternal Enemies
8) African Devourers
9) Scratching Rocks
10) Genital Mask

DISCOGRAPHIE

Above the Light (1993)
Tribe (1996)
Hyaena (2015)
Spellbound (2018)

Sadist - Hyaena
(2015) - death metal metal prog techno death - Label : Scarlet Records



Formation pionnière du techno-death européen – bientôt vingt-cinq ans au compteur – Sadist délivre avec Hyaena son septième album : le score peut paraître faible si l'on perd de vue le long hiatus survenu au début des années 2000. Il est indéniable cependant que le quatuor italien aime prendre son temps, puisque le recueil précédent, Season in Silence, remonte à 2010. Ce délai a-t-il été mis à profit pour porter à maturité un enregistrement d'une exceptionnelle qualité ? Tous les espoirs sont permis.

Tous les espoirs sont permis, pour peu que l'on se souvienne des débuts fracassants des Transalpins et de leur premier album dantesque - épithète logique si l'on se réfère à la nationalité des protagonistes. En effet, Above the Light alliait avec bonheur néo-classicisme à la Malmsteen et rugosité d'un death metal tout en rupture. Parmi les musiciens impliqués dans la réalisation de cette œuvre habitée à l'ambiance unique, et après plusieurs allers-retours au sein d'un collectif qui ne fut pas toujours stable, demeurent le guitariste-claviériste et tête pensante Tommy Talamanca, ainsi que le bassiste Andy Marchini dont la virtuosité commune fait espérer toutes les audaces. Et ce d'autant plus que les compatriotes de Cadaveria font preuve, une fois encore, d'une louable ouverture d'esprit - Tommy n'hésitant pas à convoquer le Maghreb et l'Orient en jouant lui même de l'oud et du santour (sorte de cymbalum iranien), tandis qu'il laisse le soin à un certain Jean N'Diaye de faire résonner quelques percussions africaines.
Tous les espoirs sont permis, certes. Mais à condition, aussi, d'avoir la mémoire courte. Et de passer sous silence les deux albums peu enthousiasmants qui ont suivi la reformation de la section génoise, entièrement produits par l'omnipotent Tommy. Hyaena se place hélas dans la même orbite, celle d'un metal de haut niveau technique mais qui tourne souvent en rond. Les éléments « exotiques » évoqués plus haut ? Sous-exploités, quand ils ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe ("The Devil Riding the Evil Steed"). La dextérité des musiciens ? Vaine, à force de ne servir rien d'autre qu'elle-même - ou plutôt eux-mêmes, tant chacun semble jouer dans son coin sans trop se soucier de l'autre, entre basse bien trop bavarde et solos de grattes automatiques. Quant au chant ultra-forcé de sorcière en rut qui, soit dit en passant, n'a pas grand chose à voir avec le death metal initialement pratiqué par le gang ligure, son systématisme finit franchement par irriter. Mais il serait injuste de charger la barque de Trevor Sadist outre mesure, tant le titulaire du micro est tributaire d'une inspiration flétrie, qui se résume à une juxtaposition de séquences ne pouvant même pas être qualifiées de « progressives », faute d'idées suffisamment exploitées. Frustration.


Un lustre d'attente pour aboutir au même constat que la dernière fois : celui d'une sévère panne d'imagination frappant des instrumentistes certes doués, mais dont les compositions manquent cruellement de cohérence. Ajoutés à cela des choix douteux de production - ces boucles de synthés surmixées, cette basse protubérante - et s'incruste le sentiment tenace selon lequel le retour en studio de Sadist ne s'imposait pas. Une remise en question ne serait pas superflue pour ce groupe jadis prometteur, mais sans doute un peu trop habitué à fonctionner en autarcie.





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