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CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Johan Hegg
(chant)

-Olavi Mikkonen
(guitare)

-Johan Söderberg
(guitare)

-Ted Lundström
(basse)

-Tobias Gustafsson
(batterie)

TRACKLIST

1) First Kill
2) Wanderer
3) On A Sea Of Blood
4) One Against All
5) Raise Your Horns
6) The Way Of Vikings
7) At Dawn‘s First Light
8) One Thousand Burning Arrows
9) Vengeance Is My Name
10) A Dream That Cannot Be
11) Back On Northern Shores

DISCOGRAPHIE


Amon Amarth - Jomsviking
(2016) - melodeath - Label : Sony Music



Certaines formations suscitent des réactions enfiévrées. Loin de laisser le public indifférent, il est des groupes qui voient s’affronter fanatiques et détracteurs. Amon Amarth est de ce genre. Depuis sa création au début des années 1990, les Suédois ont su se forger un auditoire conséquent, qui s’émeut à chaque offrande de leurs vikings préférés. Il a aussi vu un nombre incalculable d’opposants qui ne ratent jamais une occasion de cracher leur fiel. Rares sont ceux qui n’ont pas d’avis tranché. Pourtant il en existe. Je me rangerais d’ailleurs dans cette catégorie, si je devais le faire. Si vous détestez la musique du quintet, vous ne lirez sans doute jamais ces quelques lignes, à moins que l’ennui ne soit votre meilleur compagnon ou que vous soyez un lecteur consciencieux qui s’informe de toutes les magnifiques chroniques rédigées par votre webzine favori. Si tel n’est malheureusement pas le cas, je vous propose de passer votre chemin. Quant aux autres…

Dire que chaque album d’Amon Amarth est attendu est un doux euphémisme. Que cela plaise ou non, force est de constater que les gars de Stockholm sont devenus des piliers de la scène metal, en témoigne les milliers de personnes qui se ruent sur leurs disques ou s’amassent devant les scènes du monde entier pour entendre ces scaldes modernes en live. Cependant, même dans le camp des aficionados aveugles, des voix commençaient à s’élever pour noter la qualité plus que douteuse des dernières sorties en date, Surtur Rising et Deceiver of the Gods. Il suffira de quelques écoutes pour que ces derniers soient rassurés. L’ensemble présenté en ce début d’année 2016 est meilleur que les deux derniers albums. Il ne faut malgré tout pas s’attendre à une quelconque évolution, la recette n’ayant au final subi que peu de changements. Les Suédois ont compris ce qui plaisait à leur auditoire et leur death mélodique est ici calibré au possible. L’on imagine aisément la réaction du public sur certaines pièces, comme par exemple la seconde partie de "Raise your Horns", avec son chœur qui donne envie de chanter fièrement cette mélopée entraînante. Quelques passages semblent en effet avoir été écrits pour la scène. Simples et efficaces, ils risquent de faire leur petit effet, à n’en point douter.
Amon Amarth a décidé pour ce dixième album de raconter une histoire prenant la forme de onze morceaux. Il s’agit bien évidemment d’un viking, amoureux d’une fille promise à un autre homme. Commettant un meurtre, notre héros est obligé de s’échapper, promettant de revenir chercher sa belle. Il intégrera les Jomsvikings, une troupe de mercenaires et cherchera à se venger de ses ennemis. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de la troupe sont là, des vocaux caverneux de Johan Hegg aux guitares mélodiques de Johan Söderberg et Olavi Mikkonen. Les soli qu'égrène cette galette sonnent très heavy, en témoignent "Vengeance is my Name" ou "Wanderer". Rien que de très classique en somme. Il y a pourtant quelques changements. Notons d’abord le départ de Fredrik Andersson, batteur de longue date, remplacé sur cet enregistrement par l’ex-Vomitory Tobias Gustafsson. Son jeu est cependant très proche de son prédécesseur et ne jure en rien avec le reste de la troupe. Le label sur lequel cet album sort est également nouveau. Le quintet a rejoint les rangs de Sony Music, ce qui prouve bien son statut et les attentes qu’il génère. L’écoute de Jomsviking se fait sans grand heurt. Quelques morceaux sortent du lot, comme le réussi "At Dawn's First Light" ou le puissant "The Way of Vikings". Il comporte également quelques pièces plus faibles, comme "One Thousand Burning Arrows" ou encore "A Dream That Cannot Be" où intervient Doro Pesch.


Amon Amarth fait une fois de plus du Amon Amarth, ce qui comblera les fans. Ils seront même enchantés de voir les grands Nordiques plus inspirés que par le passé. With Oden on Our Side et Twilight of the Thunder God. Alternant le bon et le moins bon, il résume bien à mes yeux la carrière des Suédois. Ceux qui n’ont jamais apprécié leur travail ne risquent pas de changer d’avis, ce dont semble se moquer Hegg et compagnie qui poursuivent leur aventure sans jamais dévier. Rendez-vous dans deux ou trois ans pour entendre de nouveaux titres mélodiques. En espérant malgré tout qu’ils soient un peu plus tranchants.


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