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CHRONIQUE PAR ...
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
18/20
LINE UP
-Eric A.K.
(chant)
-Edward Carlson
(guitare)
-Michael Gilbert
(guitare)
-Jason Newsted
(basse)
-Kelly David-Smith
(batterie)
TRACKLIST
1)
Hammerhead
2)
Iron Tears
3)
Desecrator
4)
Fade to Black
5)
Doomsday for the Deceiver
6)
Metalshock
7)
She Took an Axe
8)
U.L.S.W.
9)
Der Führer
10)
Flotzilla
DISCOGRAPHIE
Doomsday for the Deceiver
(1986)
No Place For Disgrace
(1988)
The Cold
(2010)
Ugly Noise
(2013)
Flotsam and Jetsam
(2016)
The End of Chaos
(2019)
Blood in the Water
(2021)
Flotsam And Jetsam
- Doomsday for the Deceiver
(1986) -
thrash metal
- Label :
Metal Blade Records
En 1986, sort
Master of Puppets
, le meilleur album de thrash de tous les temps. C’est pas moi qui le dit, c’est
Kroboy
, donc on la boucle. Les fées s’étant penchées sur le berceau des four horsemen – nom et logo de groupe clinquant, musicos ayant de la gueule et musique accessible et fantastique, Metallica a eu le succès qu’on connaît. Alors forcément, en comparaison
Doomsday for the Deceiver
, comme 95% de la production thrash de l’époque, ne connaît qu’un succès de prestige. Dommage… il s’agit quand même également d’un des meilleurs albums du genre.
Forcément, avec sa pochette faite main typiquement metal et son nom plus improbable, les chances de renommée mondiale étaient du départ moins élevée que pour Lars et ses copains. Musicalement pourtant, ce
Doomsday...
n’a pas grand-chose à envier au
Maître des Poupées
. Une petite fatigue sur les trois derniers titres ? Moui. Mais bon, entre nous "The Thing That Should Not Be" est quand même assez moyen, non ? A ranger également dans la catégorie thrash US mélodique, le premier effort de Flotsam & Jetsam se caractérise par une envie de riffer de tous les instants et une fougue incroyable. C’est peut-être du côté de cette fougue qu’il faut d’ailleurs chercher une différence avec
Master...
: là où ce dernier tire son incroyable impact d’une musique carrée, enragée, mais contrôlé et sagement mélodique – le troisième album, c’est celui de la maturité, non ? - Flotsam opte pour l’option «
chien fou
», typique des premières œuvres. Bref,
Doomsday...
part dans tous les sens, riffe à tout va et envoie du solo avec l’énergie propre des jeunes gens enthousiastes, tout en sachant néanmoins parfaitement gérer moments calmes et accélérations initiées par du riff et encore du riff.
Du coup, ce n’est pas compliqué : en thrash mélo, on n’a jamais fait mieux que l’enchaînement "Iron Tears" le trépidant, "Desecrator" - ce riff my God, ce riff..., "Fade to Black" l’homonyme, "Doomsday for the Deceiver", "Metalshock" et "She Took an Axe" - oh oui, touche la hache, touche la ! Tel Iron Maiden sur leur album éponyme ou Anthrax sur
Fistful of Metal,
les gars mettent dans ces six titres toutes leur tripes avec une urgence laissant à penser que le soleil ne se lèverait jamais plus, mais montrent également un savoir-faire ahurissant. Le fantastique Eric A.K. s’époumone, ses cris haut-perchés sont un vrai bonheur - les accélérations de "Doomsday…" et "Metalshock" font penser, à l’époque, à du Maiden mégasurvitaminé et l’auditeur en chiale de bonheur tout en faisant les affaires des fabricants de minerves, par ses mouvement de nuque insensés. Si les trois dernières chansons avaient été du même niveau, on aurait d’ailleurs tenu entre nos mains l’autre meilleur album de thrash de tous les temps. Simplement, les gars sont humains et lâchent un peu l’accélérateur. Un peu seulement. "U.S.L.W." est le vilain petit canard, mais "Der Führer" aurait pu s’appeler "Der Furieux", tandis que l’instrumental "Flotzilla" conclut bien comme il faut cette claque monumentale. Après cela, blablabla baisse d’inspiration blablabla Jason, blablabla Metallica, vous connaissez l’histoire, non ?
Doomsday for the Deceiver
est le meilleur premier album de thrash de tous les temps. Même si certains vous soutiendrons mordicus que c’est
Fistful of Metal
ou
Show No Mercy
, ne les écoutez pas. Tel un amant enragé n’ayant pas pu pratiquer l’acte carnal depuis des mois, Flotsam and Jetsam se rue sur l’auditeur et lui fait la totale. Devant, derrière, en haut, en bas, sur les côtés et en diagonale. «
Alors, chéri, heureux ?
» Oui.
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