17604

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 19/20

LINE UP

-Kari Rueslåtten
(chant+claviers sur "Shaman" et "Song")

-Trond Engum
(guitare)

-Geir Nilsen
(guitare)

-Finn Olav Holte
(guitare+ chœurs sur "Death-Hymn")

-Bernt Runberget
(basse)

-Rune Hoemsnes
(batterie)

TRACKLIST

1) Vandring
2) Why So Lonely
3) Atupoéma
4) Death-Hymn
5) Shaman
6) Trial of Past
7) Lengsel
8) Salva Me
9) Song
10) In Mist Shrouded
11) Oceana

DISCOGRAPHIE


The 3rd and the Mortal - Tears Laid in Earth
(1994) - doom metal gothique - Label : Voices of Wonder



Kari Rueslåtten ? Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten, Kari Rueslåtten… Kari Rueslåtten : Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten. Kari Rueslåtten !
Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten ; Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten. Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten !! Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten, Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten Kari Rueslåtten.


Bon, il ne me reste plus que présenter toutes mes excuses à Trond, Geir, Finn Olav, Bernt et Rune, puisque mon introduction pourrait laisser croire à de fins observateurs que la seule protagoniste du groupe est… est… est… nooon, pas Myrkur, arrêtez avec Myrkur ! Mais bien Kari Rueslåtten ! Gagné ! Or, Tears Laid in Earth chanté a capella n’aurait évidemment pas le dixième de la magie de ce monument incontournable et fondateur du gothic doom. Rendez vous compte, sans l’influence décisive de ces deux pionniers totalement et injustement oubliés que sont Orphanage et The 3rd and The Mortal, que feraient aujourd’hui les Tristania, Sirenia, Nightwish, mais aussi les Trees of Eternity, Myrkur (donc) et compagnie ? Du metalcore ? Du thrash US ? La mythique période 1992-1994 a accouché d’un grand nombre de pièces maîtresses du metal sombre et/ou raffiné et/ou romantique et/ou symphonique, et la première œuvre du Troisième Et Du Mortel n’en est pas la moindre. Et le premier qui parle de la production en carton sort ! Qu’est-ce que donnerait cette ode à la fragilité et au romantisme exacerbé avec une prod du feu de Dieu ? Une grande partie de la poésie exquise s’évaporerait immédiatement.
Trois ans après le début de l'incursion du chant féminin dans les grottes (via Gothic), les Norvégiens finissent le boulot : bonjour mélodies gothico-doomesques imparables, au revoir growls de Néanderthal, et bienvenue à toi, ô Kari ! La fausse princesse se promène dans cette œuvre, déchaussée. Normal, elle flotte et ne touche jamais terre.  Pourquoi « fausse princesse » ? Écoutez les paroles de ce merveilleux "Atupoéma" et vous comprendrez. En solo ou accompagné, son timbre fragile brille de cette douce lumière pâle qui éclaire toutes les œuvres magiques que ce style si délicat à manier nous a fourni. En symbiose totale avec l’instrumentation définissant les bases du classicisme gothic-doom, elle nous donne la chair de poule à tellement de reprises… Et quand ce n’est pas elle, ce sont les musiciens qui se surpassent (le final d’ "Atupoéma", justement, est un exemple, les guitares déchirantes de "Trial of Past" en sont un autre). Et quand les deux s’unissent pour nous faire jouir, on entre dans le domaine de l’ineffable comme sur "Shaman" qui n’a d’équivalent ni sur terre, ni dans les Cieux, ni en Enfer. On ose une micro-critique ? Allez, soyons iconoclastes durant une ligne ou deux : "Oceana" dure un poil trop longtemps et annonce un futur plus ambient et moins brillant, quoiqu’agréable. Voilà, c’est dit. Pour le reste, c’est tout simplement parfait.


Merci à Paradise Lost, merci à Anathema, merci à Katatonia, merci à My Dying Bride, merci à Sadness, merci à Christian Death, merci à Theatre of Tragedy, merci à Sisters of… Mercy, merci à Fields of the Nephilim, merci à Pyogenesis, merci à Orphanage, merci à Celestial Season, merci à Dead Can Dance et donc merci à The 3rd and The Mortal. Sans vous, la musique ne serait pas vraiment musique.



©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 4 polaroid milieu 4 polaroid gauche 4