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CHRONIQUE PAR ...
Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
17/20
LINE UP
-John Gallagher
(chant+guitare)
-Sean Beasley
(chant+basse)
-Trey Williams
(batterie)
TRACKLIST
1)
Fixated on Devastation
2)
Panic Amongst the Herd
3)
Die with Integrity
4)
Reveling in the Abyss
5)
Seething with Disdain
6)
Ideological Subjugation
7)
Weaken the Structure
8)
Fallacy
9)
Unmitigated Detestation
10)
Wrong One to Fuck With
DISCOGRAPHIE
War Of Attrition
(2007)
Descend Into Depravity
(2009)
History Repeats ... (EP)
(2011)
Reign Supreme
(2012)
Wrong One to Fuck With
(2017)
Make Them Beg For Death
(2023)
Dying Fetus
- Wrong One to Fuck With
(2017) -
brutal death
- Label :
Relapse Records
Cinq ans déjà. Que le temps passe vite ma petite dame.
Reign Supreme
est en effet paru en 2012. Il présentait un groupe au faîte de sa forme, capable en moins de quarante minutes de tout détruire sur son passage. Qu’attendre du fœtus mourant en ce milieu d’année 2017 ? Ne risquait-on pas d’être déçu ? La note vous indique que la réponse est négative. Vous pouvez d’ores et déjà commander cet album et vous éclater chez vous. A moins que vous n’ayez trois minutes devant vous, auquel cas, je vous enjoins à lire cette chronique.
Merci à toi, fidèle lecteur. Quelques semaines après la sortie officielle de ce huitième album, le constat semble clair. Dying Fetus est arrivé à proposer un disque à minima aussi bon que son prédécesseur. Comment est-il parvenu à ce tour de force ?
Reign Supreme
avait cependant tout de l’album ultime. Des morceaux en béton armé, une production de qualité, des musiciens enragés. Soit les ingrédients de la réussite. Couverts d’éloges, les États-uniens se sont alors lancés sur les routes du monde pour s’adonner à l’un de leur passe-temps favori : démolir le public venu lui rendre hommage. Ces mots pourraient aisément se retrouver dans l’avis que je donnerais du neuvième méfait de la formation qui paraîtra en 2022.
Wrong One To Fuck With
est en effet assez semblable à son devancier. Si vous avez été conquis par les brûlots précédemment élaborés, nul doute que vous ne succombiez une fois encore. Les mauvais esprits argueront que depuis
Descend into Depravity
, Dying Fetus recycle toujours les mêmes idées. Difficile d’opposer une contradiction franche à ces critiques. La recette élaborée est en effet analogue. Sans se réinventer, le trio offre des compositions inspirées, qui répondront au cahier des charges fixé. Des riffs d’une violence hallucinante, une section rythmique épileptique, des vocaux agressifs à souhait, une technique irréprochable. Le début de l’album rassure rapidement. Les gars de Baltimore sont venus pour en découdre. Ceux qui espéraient un retour vers quelque chose de plus primaire en seront, un peu, pour leurs frais. Le retour du vieux logo, disparu depuis plus de vingt ans, ou cette pochette, sanguinolente au possible, ne doivent pas vous induire en erreur.
La production, plus brute, pourra rappeler
Destroy the Opposition
. Cependant, cette nouvelle offrande s’inscrit également dans la droite lignée de
Reign Supreme
et s’avère un condensé de sauvagerie maîtrisée. Les passages rapides sont comme à l’accoutumée émaillés de parties beaucoup plus lourdes, le groupe prenant un malin plaisir à briser des nuques à grands renforts de riffs massifs. Et de rappeler à tous qu’il fut l’un des premiers à insérer des plans typiquement hardcore dans son death, bien avant l’apparition de ce qui sera qualifié de «
deathcore
». Le coup de maître réside dans cette capacité à émerveiller les amateurs avec des éléments qui n’ont rien d’original. L’écoute de ces dix pièces se révélera jouissive et risque de vous donner envie de tout éclater. Prévenez vos voisins et votre famille ou enfermez-vous dans votre chambre capitonnée. L’heure est à la bagarre. Impossible de rester stoïque devant les assauts répétés de la troupe, qui trouve constamment le riff qui vous fera grimper au rideau et laissera sortir cet excès de violence que vous refrénez (normalement) dans votre vie quotidienne. L’ensemble de cette œuvre est marqué du sceau de l’excellence. Il est donc compliqué de sortir des titres de cet opus. Notons cependant les excellents "Die with Integrity" ou "Ideological Subjugation" et son introduction quasi-thrash, pour ne citer qu’eux. John Gallagher emmène les siens avec brio, avec ses growls surpuissants ou ses soli endiablés, accompagné par un Trey Williams qui martyrise comme il se doit sa batterie. Quant à Sean Beasley, sa basse et ses vocaux virulents viennent parfaire le tout. Cinquante minutes, c’est la durée de la molestation offerte par les Américains. Votre côté masochiste vous poussera à répéter encore et encore cette séance de torture exquise. Pendant de nombreuses années assurément. Et d’imaginer le carnage dans la fosse à l’exécution de ces pièces en live.
Dying Fetus est solidement assis sur son trône. Roi de la violence et de la brutalité depuis un long moment, il semble encore avoir de beaux jours devant lui. Est-il né celui qui lui disputera sa place de monstre d’agressivité ? C’est loin d’être évident. Pas la peine d’en dire plus, ce huitième album est une très grosse tuerie. Ses géniteurs peuvent en être fiers.
La version courte (Rabbit Core Yellow Style) : «
Le nouveau DF ?
Il casse des bouches et brise des membres.
Rendez-vous dans le pit pour s’éclater la tronche à coup de barre de fer. AAARRRRGHHH !
»
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