Accueil
Chroniques
Live-Reports
Interviews
Dossiers
Team
Forum
Liens
Contact
CHRONIQUE PAR ...
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
19/20
LINE UP
-Tom Englund
(chant+guitare)
-Henrick Danhage
(guitare)
-Rikard Zender
(claviers)
-Johan Niemann
(basse)
-Jonas Ekdalh
(batterie)
TRACKLIST
1)
A Silent Arc
2)
Weightless
3)
All I Have
4)
A Secret Atlantis
5)
The Tidal
6)
End of Silence
7)
Currents
8)
Departure
9)
The Beacon
10)
This Ocean
DISCOGRAPHIE
Torn
(2008)
Glorious Collision
(2011)
Hymns for the Broken
(2014)
The Storm Within
(2016)
The Atlantic
(2019)
Escape of the Phoenix
(2021)
Evergrey
- The Atlantic
(2019) -
heavy metal
mélodique et un peu prog aussi
- Label :
AFM Records
Mais que se passe-t-il en scandinavie ces derniers temps ? On passera la difficulté de la Suède à former un gouvernement de coalition, cependant, des groupes renaissent de leurs cendres sans crier gare. Après
Amorphis
, avec
Under The Red Cloud
,
puis
Queen of Time
, qui se porte en étendard du melodeath, voici que
Evergrey,
après un lonnnnnng passage à vide, s’est remis à l’endroit avec
The Storm Within,
mais surtout lâche une véritable bombe heavy/prog avec ce
The Atlantic
en ce début d’année 2019.
Passons l’historique du groupe, ses pépites, ses déboires, c’est de l’histoire ancienne.
Hymns of the Broken
et surtout
The Storm Within
ont réussi à remettre les choses d’équerre. Evergrey est unique, une machine à mélodies travaillées avec un vocaliste au timbre unique. Par ailleurs,
The Atlantic
conclut une trilogie débutée avec
Hymns of the Broken
et traitant de «
l'aventure de la vie
».
The Atlantic
, à travers le titre des morceaux le composant et les métaphores qui en découlent, est plus axé sur le parcours d'un Homme après avoir enduré certaines épreuves dans sa vie. Les prémices d’un petit bijou ont commencées il y a plusieurs semaines quand les américains d’
Oceans of Slumber
ont teasé ce nouvel effort en promettant tout simplement la meilleure livraison de la carrière des suédois. Ensuite, comment ne pas évoquer les artworks de
The Atlantic
et de ses singles, signés
Giannis Nakos
? Des œuvres d’art tout simplement. Dernier indice, Rock Hard Allemagne qui balance un 9.5/10, ce qui est assez rare. Tout n’est pourtant pas si évident à l’écoute des singles sortis dès fin 2018. Prenons "A Silent Arc" (et son intro sous forme de sonar) par exemple, lorgnant fortement sur le prog, avec une ambiance lourde presque Gojirienne comme l’a fait remarquer un membre de notre forum. Evergrey sort clairement des sentiers battus avec ce genre de propositions. Une fois la surprise assez déconcertante passée, on observe au final que la bande de Göteborg, va tout donner. On a rarement entendu autant de puissance dans le heavy metal de la troupe. Le riff de "A Secret Atlantis" est ahurissant, comme l’utilisation des claviers, on se dit que ce titre est juste un futur grand classique des setlists. Les arrangements, les riffs, tout est finement travaillé sur
The Atlantic
. Prenons l’intro de "All I Have" par exemple, qui apporte une petite touche doom. Chaque proposition comporte son lot de surprises.
Mon coup de cœur initial, "Currents", ressemble à un tube comme Evergrey a le secret pour en créer, mais à y regarder de plus près, il est plus que cela. Refrain dévastateur, nappes de claviers parfaites et une conclusion aérienne sublime. Même les morceaux un peu plus commun comme "End of Silence" passent crème. Evergrey se fend même d’un interlude, "The Tidal", là encore c’est assez surprenant, mais également très touchant. Non vraiment, que reprocher au onzième album du Quintet ? Je ne vois vraiment pas. La petite touche électro de "The Beacon". Que nenni, là encore c’est totalement inattendu mais bien dosé. Quant à "This Ocean", qui débute moyennement avouons-le, fout une grosse claque sur sa dernière minute avec un côté black et qui clôture T
he Atlantic
telle une vague démentielle. Enfin, faut il s’arrêter sur le bon vieux Tom ? Encore une fois, il démontre que peu de vocalistes du circuit lui arrivent à la cheville et fait preuve dans cet océan d’une maîtrise totale (comme sur sa performance sur "The Departure", où il enchaîne les changements de tonalités). Tous les musiciens sont à l’honneur, sans exception. La basse est bien mise en avant, les soli de guitares tout comme les différents riffs font mouche sur toutes les propositions et surtout Jonas Ekdhal, le batteur, ne retient pas ses coups et semble comme un poisson dans l'eau comme en témoigne sa performance sur "Weightless" ou encore "This Ocean" (forte utilisation de double pédale notamment). L’énergie que le quintet a mis dans
The Atlantic
, en plus d’être communicative, est complètement ravageuse et rend hommage tout simplement au heavy metal. Une œuvre d’art, assurément.
Il est donc urgent chers amis de réserver votre croisière sur le navire Evergrey et de partir à l’assaut de l’Atlantique, vous risqueriez de le regretter autrement. Et si Oceans of Slumber avait raison? Ne serait-ce pas tout simplement le meilleur album des suédois et ce après vingt trois ans de carrière ? À vous de vous faire votre avis et de le communiquer
ici.
Accueil
Chroniques
Live-Reports
Interviews
Dossiers
Team
Forum
Liens
Contact
©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture
latex clothes
The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing
sexy latex clothing