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CHRONIQUE PAR ...

132
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Tom Englund
(chant+guitare)

-Henrik Danhage
(guitare)

-Johan Niemann 
(basse)

-Jonas Ekdhal
(batterie)

-Rikard Zander
(claviers)

TRACKLIST

1) Forever Outsider
2) Where August Mourn
3) Stories
4) A Dandelion Cipher
5) The Beholder
6) In the Absence of Sun
7) Eternal Nocturnal
8) Escape of the Phoenix
9) You from You
10) Leaden Saints
11) Run

DISCOGRAPHIE


Evergrey - Escape of the Phoenix
(2021) - metal prog power metal - Label : AFM Records



Janvier 2019, je laisse Evergrey avec The Atlanticsublime conclusion d’une trilogie qui aura vu les Suédois renaitre de leurs cendres avec une ultime œuvre alliant à la perfection metal prog et power metal, le tout saupoudré d’une certaine noirceur propre au combo. Début 2021, la bande de Göteborg dévoile Escape of The Phoenix, et c’est la douche froide (un comble).

On ne peut pas accuser la bande à Tom de rester sur ses acquis, et après cette trilogie assez sombre, le combo a voulu délivrer un message plus lumineux ce qui s’illustre en musique avec des titres plus directs, plus accrocheurs et plus rayonnants. Ca va vite (pour Evergrey) mais c’est simple, trop simple. Pourtant les premiers retours presses et fans sont bons. En plein confinement, les singles tubesques que sont "Forever Outsider" ou "Eternal Nocturnal" font mouche, mais pas chez votre serviteur. Je retrouve le Evergrey de milieu de carrière en mode pilote automatique. Alors certes, en 2021 la démarche est honnête et le groupe ne cache pas avoir voulu faire du catchy, car ils en avaient besoin (et les fans également). Mais quand vous avez été subjugué par des "The Grand Collapse", des "Disconnect" ou des" A Silent Arc", soit des œuvres heavy prog sublimes, Escape of the Phoenix s'avère assez fade.
Certes, tout n’est pas à jeter. "Where August Mourn" est un futur classique et rend hommage aux plus grands tubes d’Evergrey avec un Tom flamboyant et un Henrik affuté. Une chose ne déroge pas à la règle : le chant d’Englund est toujours aussi beau et maîtrisé (malgré un certain maniérisme qui va continuer de faire tiquer ses détracteurs, comme sur la très belle ballade prog "Stories"). Malgré le retour d’Henrik et Jonas en 2014 qui a redoré le blason Evergrey, quand les compos ne sont pas au niveau, le rendu déçoit, aussi doués techniquement soient les artistes. Entre des propositions sans âme ("A Dandelion Cipher",  "Escape of the Phoenix", "Leaden Saints") et des ballades sans émotion ("In the Absence of Sun", "You From You"), difficile de s’enthousiasmer sur la durée.
Fort heureusement, Evergrey distille par moment son savoir faire, ce qui permet à son auditeur de rester concerné ("Where August Mourn" et "Stories" donc) à l’instar d’une "The Beholder" ou du titre de clôture "Run" avec ses relents électro. Au final, ce Escape of the Phoenix n’est pas un mauvais album et je comprends ses ardents défenseurs. Il est bon, par moment de se délecter de choses simples et efficaces. Votre serviteur lui, va simplement glisser les titres en rouge à votre gauche dans sa playlist Evergrey et ne verra sûrement pas le Phoenix renaître, préférant se perdre les eaux tumultueuses de l’Atlantique.


Escape of The Phoenix ouvre un nouveau chapitre de la longue et belle histoire Evergrey. A contre-courant la précédente trilogie torturée, ce nouvel effort offre un power prog metal plus direct et efficace mais y perd peut-être en intensité. On s’en contentera en espérant que la suite offre plus de caractère et de technicité. Simplement passable.




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