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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Beleth
(chant)

-Exo
(guitare)

-Álvaro "Varu" González
(basse)

-Arnau "Voor" Martí
(batterie)

TRACKLIST

1) The Black Consecration
2) Sulphur
3) Uprising of the Impenitents
4) Coven
5) All That Now Belongs to the Earth
6) Let That Is Dead Sleep Forever
7) Court of the Dying Flesh
8) Dichotomy of Malignancy

DISCOGRAPHIE


Noctem - The Black Consecration
(2019) - black metal Death Metal - Label : Art Gates records



Mon histoire avec Noctem est inattendue et particulière. J’ai découvert par Exilium, puis, avec l’envie de creuser, j’ai été interpelé par The Black Consecration qui fut au final celui que j’achetai en premier. Sur le moment, je ne savais pas vraiment pourquoi. Mais j’ai eu besoin de chroniquer d’abord Exilium. Étrange idée, alors que je n’avais pas acquis l’objet, si important pour l’ancien que je suis pour passer à autre chose. Et comme je ne pouvais pas ne pas faire The Black Consecration, c’est là que j’ai compris pourquoi il m’avait conquis en premier : l’équilibre s’était musicalement inversé. Ce dernier était bien plus black qu’Exilium, et donc plus facile à déchiffrer par mes oreilles.

Après Exilium, le groupe a enregistré trois départs : Vhert, Nekros et UL. Trois sur cinq, la proportion est assez marquante, bien que les restants soient le chanteur et le lead guitare, essences de l’inspiration du combo. Deux nouveaux membres sont à l’office à la basse et à la batterie depuis Haeresis, album précédent The Black Consecration. Néanmoins, le virage vers plus de black est notable, et les départs ne peuvent qu’avoir une responsabilité. La voix de Beleth s’est aussi transformée et semble plus naturellement tournée vers un growl black. Ce qui n’a pas changé pour notre plus grand bonheur est la fluidité du mélange, même si la balance black/death semble s’être inversée, malgré quelques bribes plus death encore présentes ("Sulphur" ou "All That Now Belongs to the Earth").
De la même manière que sur Exilium, les blasts sont toujours présents, toujours marquants sans être inopportuns. La compacité des compositions est aussi toujours là, ainsi que ce sens de l’aération qui rend la potion délectable plutôt qu’indigeste. Là où Exilium dégageait un nombre important de titres de qualité similaire, The Black Consecration arbore plus de contrastes, l’éponyme écrasant presque tout, à côté de titres un peu moins accrocheurs ("Court of the Dying Flesh") ou quasiment à niveau ("Dichotomy of Malignancy"). Les presque neuf minutes de cet éponyme sont résolument black, d’une très grande puissance montante avec ces refrain et riff mid tempo qui se gravent insidieusement mais sans coup férir dans nos cerveaux. Un grand moment de pure violence tranquille et de noirceur en finesse.


Déjà ressentie auparavant, la tendance black de Noctem s’affirme de plus en plus. Si la qualité est plus inégale sans montrer cependant de réelles faiblesses, The Black Consecration recèle de vraies pépites de violence contenue. Initié par une modification vocale plus que musicale, le virage black est certain, mais est-il assumé ? Le départ du lead guitare historique après cet album pose question et peut faire craindre pour la suite. S’il y a suite…



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