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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ville Viljane
(chant)

-Andy Gillion
(guitare+basse+programmation)

A participé à l'enregistrement :

-Marko Tommila
(batterie)

TRACKLIST

1) A Day For Redemption
2) Lost In A Starless Aeon
3) In Frozen Fields
4) March To War
5) Rebirth
6) Reverence
7) Master Of The Dead
8) The Everlong Night
9) At The Shores Of Silver Sand
10) My Home My Grave

DISCOGRAPHIE


(2020) - melodeath - Label : AFM Records



Curieuse carrière pour le groupe Mors Principium Est. Au bord de la mort en 2011, le groupe est sauvé par Andy Gillion qui en devient la tête pensante, accompagné du chanteur Ville Viljane, seul rescapé des débuts. Actuellement, les Finlandais ne sont plus que deux aux commandes. Suffira-t-il de deux talents pour composer un album de melodeath qui tient la route ? La réponse est oui.

La vie chaotique du groupe se retrouve dans leurs enregistrements, inégaux. Ainsi, après un Dawn of the 5th Era particulièrement enthousiasmant, Embers of a Dying World n’avait pas su convaincre. La faute à l’introduction d’orchestrations pompeuses, de chant clair, voire de chant féminin… On sentait vraiment dans cette œuvre la limite de n’avoir qu’une seule personne aux commandes de l'écriture. Cependant, Andy Gillion a eu la capacité à réagir en revenant aux sources sans se renier. Si Seven commence par une introduction symphonique, il se recentre sur ce qui fait la force du groupe : la guitare. Car de la guitare, vous allez en bouffer de partout. Seven dégueule de riffs, de leads et de solos techniques et tranchants. Andy a un sacré talent de compositeur, lâchant des riffs de melodeath incisifs et accrocheurs. Et même s’il est le seul guitariste, les leads sont omniprésents. Aériens et mélodiques, ils contrebalancent parfaitement l’agressivité du groupe. C’est du beau travail, du melodeath classique, technique qui attaque fort. Et surtout, le chant clair disparaît, laissant la place au growl de Ville Viljane, parfaitement adapté à la musique. Il ne révolutionne rien, son chant manque de variété, mais on sent que les deux musiciens s’accordent bien ensemble. La guitare ferait presque office de deuxième chanteur tant elle partage le spectre sonore avec le chanteur.
On se serait bien contenté d’un album brut et incisif, mais les Finlandais n’ont pas abandonné leur côté symphonique. Les parties orchestrales viennent enrichir certaines introductions ou refrains. On ne peut pas dire qu’elles soient très discrètes ou toujours bien intégrées, mais elles gênent moins l’écoute que sur la réalisation précédente. Souvent, elles apparaissent sur un passage puis s'en vont. Mais on sent que cet aspect orchestral tient à cœur à Andy Gillion ("Reverence", l’instrumental de l’album, en est une preuve). Une fois leur partition exécutée, cordes et claviers se taisent et laissent parler les guitares. Les morceaux relèvent avant tout du registre melodeath à la suédoise (ou à la nordique ?), alliant attaques, accélérations et mélodies. Mors Principium Est reste l'un des groupes du genre qui prouve que l’on peut faire une musique mélodique sans chant clair, ce que beaucoup de métalleux semblent avoir oublié. L’inconvénient du recueil reste sa linéarité, les morceaux se ressemblant beaucoup dans leur approche. Cependant, la qualité demeurant constante et homogène, Seven s’écoute finalement rapidement sans que l’ennui ne vienne poindre. Dix morceaux, dix morceaux réussis. Difficile d’en tirer de véritable tuerie, puisque chaque morceau est, en soit, un pur morceau de melodeath. Un gage de qualité ?

Avec Seven, Mors Principium Est a su corriger le tir sans se renier. En ressort un album de melodeath de qualité, sur lequel sont convoqués tous les fondamentaux du genre. Un monument de riffs, de leads et de solos de guitare. Même si le fait qu’il n’y ait qu’un duo aux commandes se ressente, il n’empêche que les Finlandais enterrent la plupart des formations du genre. Bravo à eux !




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