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CHRONIQUE PAR ...
Droom
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
16/20
LINE UP
-Dylan Carlson
(chant+guitare+vibraphone+piano)
-Sean McElligot
(guitare)
-Ian Dickson
(guitare+basse)
-Mike Deming
(orgue)
-Michael McDaniel
(batterie)
TRACKLIST
1)
Introduction
2)
High Command
3)
Crooked Axis for String Quartet
4)
Tallahassee
5)
Charioteer (Temple Song)
6)
Peace in Mississipi (Jimi Hendrix cover)
7)
Sonar and Depth Charge
8)
Coda Maestoso in F(Flat) Minor
DISCOGRAPHIE
Phase 3: Thrones And Dominions
(1995)
Pentastar: In the Style of Demons
(1996)
Living In The Gleam of an Unsheathed Swo [...]
(2005)
Hex : Or Printing In The Infernal Method
(2005)
Hibernaculum (EP)
(2007)
Primitive and Deadly
(2014)
Earth
- Pentastar: In the Style of Demons
(1996) -
stoner
psychédélique
drone...
- Label :
Sub Pop
Une ode au laisser-vivre. Une apologie du flegme. Un chant de lascivité. Une respiration zen. Un instant suspendu. Un état de stase. Un souffle calme. Une lutte entre l’impassibilité et l’indifférence. Une attaque soudaine de placidité. Un bain de détachement. Une mousse de décontraction. L’ensemble dodelinant doucement ainsi qu'une tête atteinte de lymphatisme…
C’est-y plus clair comme ça ? Ton esprit enténébré par la décadence y-voit-y mieux les limites du domaine qu’est
Pentastar
? Rien de trop précis ? Toujours pas clair ? T’en fais pas, doux camarade,
Pentastar
non plus n’est pas précis, pas davantage qu’il n’est pressé, d’ailleurs, le salopiaud. Il t’en donne à bouffer, du temps à perdre, l’gars Dylan, dans sa Plymouth Baracuda verte comme la pomme qu’a bien dû croquer une Eve toute défoncée pour qu’on s’retrouve tout empêtré de nos sagouineries contemporaines. - Stressant, le monde ? Agressive, la couleur de la bagnole ? Relaaaaax ! La place du mort est toute chaude qui t’attend pour un tour. Laisse-toi bercer. T’as peur ? Ben mon gros chat, faut pas avoir peur. Dylan tient les manettes et j’peux te dire qu’il en a vu des plus difficiles, comme bidules d’aventures. Là, c’est détente, on s’amuse, on s’titille, on va dire bonjour à la Muse et à Dame Liberté.
Côté pile du centime, c’est la défonce en action. C’est la fumée qu’tu perçois encore. La pierre qui roule et roule et roule et qui n’amasse pas mousse du fond de sa Plymouth. - Pas un pli, qu’ça fait. C’est le pied, tu prends l’air, bam, pierre, bim, stone, boum,
stoner
. On fonce, on s’défonce, alors on refonce, mais au ralenti, toujours. - Faut faire gaffe, cette "Introduction", c’est un morceau, et puis ce sera aussi la clôture, plus tard, avec un solo en plus. Le circuit s’enroule sur lui-même. Sinon, quoi, après ? Une boucle de notes de guitare, ça grésille, ça lancine, ça boucle, c’est tout. "High Command" se la joue apothéose du
cool
avec un riff des sables qui ronronne comme un baobab en pleine pause méridienne et le chant
dénervuré
d’un Carlson complètement hors de son axe. "Taalahassee", du haut de ses triple-double voyelles, te d’mande la permission d’accélérer ? Accordée, mais pas trop, pas trop, parce que bon, vu le référentiel, s’tu veux, tu pars pour un
ride
, là. Vitesse lumière… mais sous la nuit du désert.
La défonce, à l’époque, bon, c’est classique même si, pour
Earth
, c’est déjà une p’tite révolution. On parle de la
team
qu’a pondu du drone absolutiste et réinventé la mono-note de trente minutes et là, tac, d’un coup, ce sont de vrais morceaux qu’apparaissent. L’intransigeant serait presque déçu… mais, le côté face de la pièce le rassure, notre puriste des ondes franches. Y’a que l’embarras du choix. Dans le doute, faudra tout embrasser : le clavier onirique de "Crooked Axis… " et son drone lénifiant, la ritournelle
grungo-hindouesque
de "Charioteer", basique, à peine ébauchée… Car, point notable, c’est tout l’disque, qui ressemble à une ébauche, à un brouillon de brouillon de bouillon de bouillonnement diffus. "Sonar an Depth… ", on ne sait même plus ce que c’est. Un piano ? Pas de rythme.
Pas de rien du tout
. Une démo de quelque chose. On sait pas. Un monde. Le seul truc pseudo-normal du trajet sera bien ce "Peace in Mississipi", qui ressemble, r-e-s-s-e-m-b-l-e, de loin et à cheval, à une démonstration guitaristique. Point trop n'en faut, l'ami.
Pentastar
, ce machin qui ne ressemble à rien de connu, le bidule avec la voiture sur la pochette, ah oui, c’est de là que vient "Coda Maestoso", génial, c’est une reprise, non "Peace in Mississipi" ? – moi, j’vois pas l’rapport avec l’original, de toute façon, Earth, c’était mieux avant, avant comment ? Avant quand ça dronait sans morceau, parce que là, c’est commercial, quasi, enfin, attend la suite, t’as rien vu – j’crois que Dylan n’a jamais prévu de réitérer l’expérience
Pentastar
et t’façon, il part en taule. – Drôle de ride, ton bidule.
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