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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 18/20

LINE UP

-David "Dave" Gahan
(chant)

-Martin Lee Gore
(guitare+claviers)

-Alan Charles Wilder
(claviers)

-Andrew John Fletcher
(claviers+basse)

TRACKLIST

1) World in My Eyes
2) Sweetest Perfection
3) Personal Jesus
4) Halo
5) Waiting for the Night
6) Enjoy the Silence
7) Policy of Truth
8) Blue Dress
9) Clean

DISCOGRAPHIE


Depeche Mode - Violator
(1990) - black metal si on peut plus déconner... - Label : Mute



Voici, classées par ordre d’importance croissant, trois bonnes raisons de chroniquer Depeche Mode chez nous :
-Nous avons bien chroniqué Eminem (Eminem… punaise…), Imagine Dragons (pas mieux...) et Portishead.
-Nous avons même chroniqué Host !
-L’un des leaders du groupe s’appelle Gore. Comme dans Scream Bloody Gore. Ou Gorefest. Gorefest. Vous vous rendez compte ? Si c'est pas metal, ça...


Plus sérieusement maintenant, s’il y a un groupe pop qui a su s’attirer les sympathies d’une proportion très significative du public à tignasse, c’est bien la bande à Martin et Dave. Pas de mystère : si l’on excepte quelques cas isolés - l’immonde "Just Can’t Enough" ou "Personal Jesus", justement - les superbes mélodies en mode mineur de Depeche Mode sont totalement métallo-compatibles. Si vous n’êtes pas d’accord, demandez à The Foreshadowing ce qu’ils en pensent… Et cet usage des nappes de claviers comme on peut les entendre sur "Clean" ? Demandez à Shape of Despair ce qu’ils en pensent… Bref, Depeche Mode a sa place ici, et plus particulièrement Music for the Masses, dont se chargera bientôt Wineyard – salut vieux, je te mets un petit coup de pression là…. Violator? Il est un peu moins sombre et un peu plus pop que son illustre prédécesseur. Est-il moins jouissif ? Seulement un tout petit peu moins. Si Music for the Masses est un long orgasme auditif ininterrompu, le septième album des Britanniques se situe très près, point de vue plaisir musical.
La seule faute à mes yeux ? Le susnommé "Personal Jesus". Usé jusqu’à la moelle à force d’écoutes sur les pistes de danse du monde entier durant les nineties, il représente l’aspect le plus vulgaire du groupe. Pour le reste, c’est encore un sans-faute, à commencer par les autres hits issus de l’album à la pochette sponsorisée par le Parti Socialiste. "Enjoy the Silence" et "Policy of Truth" possèdent des refrains mémorables et mémorisés par plusieurs générations de fans, tandis que le charme plus discret de "World in My Eyes", une entrée sans grande pompe à l’un des chefs-d’œuvre du groupe, opère également. Et les non-singles ? On mettra "Blue Dress" un tout petit peu en-dessous du reste, mais c'est bien tout. On y retrouve la douceur, la mélancolie et l’art de concocter des mélodies accrocheuses et pourtant pas si simples que ça. L’émotion se dégageant de "Sweetest Perfection" ou les frissons engendrés par le sublime refrain de cette petite merveille d’"Halo" rivalisent avec le caractère plus intimiste de "Waiting for the Night" et la force tranquille de "Clean". Mais bon, soit vous déféquez sur tout ce que représente ce groupe, soit vous connaissez l’album bien autant que moi…

Depeche Mode conclut son brelan d’albums sacrés avec ce Violator magique. Annonciateur d’un colossal succès commercial déjà bien amorcé, il joue moins sur l’intime et l'ombre que son prédécesseur et s’ouvre pleinement au monde de la pop music et des concerts dans des stades de foot. Et personnellement, je ne trouve rien à y redire.



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