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CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 18/20

LINE UP

-Daniel Hans Johan "Arioch" Rostén
(chant+guitare+basse)

A participé à l'enregistrement :

-Lars Thomas Ulf Broddesson
(batterie)

TRACKLIST

1) Twilight of the Flesh
2) Apokalyptikon 
3) In Here
4) Children of the Urn
5) Hooks of Hunger
6) Deiform
7) Into Ashes

DISCOGRAPHIE

Salvation (2003)
Maranatha (2009)
Hekatomb (2018)
Deiform (2021)

Funeral Mist - Deiform



La fin d’année est synonyme de listes dans toutes les rédactions musicales. Les meilleures sorties sont en effet récompensées par des passionnés qui ont passé de nombreux moments à décortiquer quantité d’œuvres. Le mois de décembre confirme souvent les impressions et dans le monde entier, les classements commencent à se figer. Il ne faut cependant pas s’arrêter trop tôt et demeurer à l’affût…

En effet, certains font fi de ces traditions et sortent leurs albums quand bon leur semble. Une fois encore, Funeral Mist a surpris. Comme pour Hekatomb, l’annonce de Deiform n’est survenue que sept jours avant son arrivée. Avec une communication minimale, les artistes derrière ce projet souhaitent avant tout que leur musique soit appréciée à sa juste valeur, sans que le tiers du disque ne soit connu depuis des mois. Arioch a donc su trouver le temps pour donner un successeur à Hekatomb, œuvrant dans le plus grand secret. Il est encore à l’origine de l’essentiel de Deiform, ne laissant que les parties de batterie à son ami et ancien comparse chez Marduk, Lars Broddesson. Il ne faudra que peu d’écoutes pour se laisser emporter dans le monde noir de Funeral Mist. Le temps passant, il devient clair que ce quatrième album du Suédois est l’un, si ce n’est le meilleur, qu’il ait enfanté. Dans la continuité de ce qu’il a offert par le passé, l’homme à presque tout faire, prouve son immense talent.
Dès l’introductif "Twilight Of The Flesh", l’on est happé par ces chants grégoriens sur fond d’orage qui gronde. La fin des temps semble proche et Arioch a décidé de nous en donner un avant-goût, avec son black vicieux et brutal. La violence est en effet l’une des composantes importantes de Funeral Mist et c’est donc avec plaisir que l’on se fait molester avec les très conséquents "Apokalyptikon" et "Hooks Of Hunger", sans oublier "Into Ashes" et sa charley mimant un serpent. Mais loin de se cantonner à cette agressivité primaire, Arioch sait comme d’habitude varier son propos, en ajoutant moult ingrédients qui bonifient une base pourtant déjà excellente. "Deiform" est ainsi un mid tempo réussi, avec un aspect mélodique bien senti, qui prouve que la véhémence n’est pas seule maîtresse en ces terres. "In Here" est un bijou de noirceur, brutal et inquiétant. Et que dire de "Children Of The Urn", qui avec ces chœurs introductifs issus du chant chrétien "Jag lyfter ögat mot himmelen", sa puissance peu commune, ses changements de tempi, en font l’un des grands moments de Deiform ? Une fois encore, la variété des vocaux d’Arioch impressionnera, autant que sa capacité à générer des ambiances funestes et lugubres.


Le constat est donc évident : Funeral Mist est un grand groupe et Arioch, un artiste complet, qui peut s’enorgueillir d’avoir une vision sinistre de notre civilisation, lui permettant d’accoucher d’excellents albums. Difficile pour la concurrence de se mesurer à Funeral Mist. Arioch peut tranquillement s’éclipser et reprendre sa place sur le trône infernal qu’il s’est bâti depuis près de vingt-cinq ans. Avant de revenir dans quelques années, sans prévenir, pour donner une leçon à tous ceux se targuant d’être passés maîtres en matière de black metal.





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