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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 12 juin 2023
Sa note : 16/20

LINE UP

-Sonja Rosenlund Ahl
(chant)

-Danny Bo Pedersen
(guitare)

-Frederik O'Carroll
(guitare)

-Michael "Panzergeneral" Enevoldsen
(claviers+basse)

-Danni Jelsgaard
(batterie)

TRACKLIST

1) Turn the Rack
2) My Name Is Lucifer
3) Last of a Kind
4) The Fires on Gallows Hill
5) The Devils Whore
6) Sabbath of the Rat
7) Baptized in Piss
8) Juniper Creek

DISCOGRAPHIE


Panzerchrist - Last of a Kind
(2023) - black metal agressif symphonique à chanteuse - Label : Emanzipation Productions



Non, je ne connais pas Panzerchrist depuis longtemps malgré leur âge. Je n’ai par conséquent aucune idée de ce qu’ils produisaient comme type de musique dans les décennies précédentes, aussi serais-je incapable d’y faire la moindre référence. Et je n’ai pas non plus envie de savoir. Le groupe m’a attrapé sur une écoute anodine et curieuse de l’extrait officiel de leur dernier né Last of a Kind, la bien nommée "Sabbath of the Rat". Il m’a plu, cet extrait « officiel », à tel point que je l’ai posté sur notre Discord avec un commentaire du style : « ah mais si l’album est comme ça, je prends ». Et ce qui devait arriver arriva, la rédaction a reçu le promo. On s’est tous bousculés pour l’avoir, entre ma gueule, mézigue et moi. Mais pour finir, je gagnai après une rude bataille, et me voici à me demander ce que je vais bien pouvoir en faire, tant je fus désarçonné à l’écoute du début.

Panzerchrist existe depuis tout juste trente ans avec une discographie régulière jusqu’en 2013, année où apparemment il leur fut nécessaire de faire un break, comme Pierre Barthès. Pendant ces quelques vingt ans, le line-up n’a cessé d’évoluer de manière assez inhabituelle. Jugez plutôt, à part S.A.S. « Panzergeneral » Michael Enevoldsen qui semble être l’unique survivant des débuts, se sont succédé pas moins de vingt-huit musiciens et chanteurs : sept vocalistes, douze guitaristes et six batteurs, entres autres. Sur cette cuvée 2023, à part le retour d’un des guitaristes du début des années 2000, trois nouveaux arrivants sur cinq membres : le batteur qui en est à son 2123ème combo et deux transfuges d’un même groupe (Arsenic Addict, inconnu au bataillon) dont un guitariste et surtout une chanteuse. Oui, une chanteuse. De black. Oui, de black. Comme quoi, Onielar n’est absolument pas seule parmi les chanteuses de ce style qui attirent mon attention.
Continuons… "Turn The Rack" n’a pas d’intérêt particulier que son agressivité, et Last of a Kind débute plutôt de manière quelconque. "My Name is Lucifer" commence à proposer un break un peu gothique symphonique sur la fin, de celui qui fait lever la tête sans prétendre à l’exceptionnel. Le rythme ralentit alors un peu après l’intro du titre éponyme, puis un fond de clavier s’immisce avec un solo de guitare sur cette voix toujours aussi agressive et qui devient encore plus méchante au fur et à mesure que le tempo faiblit. Cela devient intéressant, cet album. Passé l’intermède court (moins de deux minutes), facile – et sans grand intérêt - de "The Fire on Gallows Hill", survient une intro d’organiste avec une voix d’enfant en bruit de fond des plus intrigantes… Le reste du titre affiche une différence encore plus marquée avec le début de l’album. Un fond de riff gimmick, un solo pesant, et une atmosphère bizarre après les deux premiers tiers. "The Devils Whore" est à cheval sur le classique et le potentiellement supérieur.
"Sabbath of The Rat" synthétise bien mieux ces velléités de différence, et se rapproche par là même de Noctem dans le style : ultra mélodie vomie sur un fond de blasts sérieux, puis le break qui fait la différence, celui qui sublime, celui qui fait s’élever le commun vers les nuages. Voilà, on y est. "Baptized in Piss" (oui, je sais, je sais) creuse encore plus le concept de la variation mélodique en dernier tiers de titre : quel riff sur la fin, il se suffit à lui-même tellement c’est délectable. Dernière évolution, la sortie "Juniper Creek" a décidé que le fameux dernier tiers devenait le « partout ». Et vous savez quoi ? Ce dernier morceau est superbe, avec des couplets brutaux, des refrains aériens avec cette petite nappe de clavier à la Burzum par son côté répétitif et entêtant, et un break bien senti avant une outro bizarre.« LE » morceau de l’album selon mes goûts, je ne m’en lasse pas, une vraie trouvaille.

Il y a entre le premier tiers de l’album et le dernier une évolution notable vers la lumière. D’un black agressif prometteur mais sans génie, on passe à un black où l’on décèle bien plus la mélodie et capable de breaks et riffs tueurs. Jusqu’à l’apogée où tout s’entremêle, tout s’imbrique parfaitement sur un fond de quelques notes ensorcelantes au clavier. Si "Juniper Creek" devient le style de prédilection du nouveau Panzerchrist, je vais cramer mon caleçon à chaque nouvelle sortie… Je n’y crois pas vraiment, mais l’espoir fait vivre.





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