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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 10 février 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Billie Joe Armstrong
(chant+guitare)

-Michael Ryan "Mike Dirnt" Pritchard
(chœurs+basse)

-Frank Edwin "Tré Cool" Wright III
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Robert Siers "Rob" Cavallo
(guitare sur "Suzie Chapstick" et "Saviors"+piano sur "Suzie Chapstick")

-Bradley Glenn "Butch" Walker
(guitare sur "Goodnight Adeline")

TRACKLIST

1) The American Dream Is Killing Me
2) Look Ma, No Brains!
3) Bobby Sox
4)
One Eyed Bastard
5) Dilemma
6) 1981
7) Goodnight Adeline
8) Coma City
9) Corvette Summer
10) Suzie Chapstick
11) Strange Days Are Here to Stay
12)
Living in the '20s
13) Father to a Son
14) Saviors
15) Fancy Sauce

DISCOGRAPHIE

Saviors (2024)

Green Day - Saviors
(2024) - punk pop-punk - Label : Reprise Records



Quand j’ai commencé à enseigner, certains élèves avaient des goûts musicaux communs avec les miens. Je le voyais à leurs t-shirts fièrement arborés ou aux noms de groupes griffonnés dans les marges de leur cahier. Parmi eux, Green Day. Rien de plus logique. Après leur premier grand succès Dookie en 1994 qui me les avait fait découvrir, le trio a explosé une nouvelle fois (à ma grande surprise) avec American Idiot en 2004. Je les avais vus en concert à l’époque au milieu de gamins de douze ans qui découvraient ce qu’était un pogo. Vingt ans plus tard, Saviors semble destiné à satisfaire la première génération de fans. Tant mieux pour moi.

Le pop-punk voit ces dernières années débarquer des come-backs improbables. Après Avril Lavigne et son Love Sux de 2022, puis la reformation de Blink-182 et leur One More Time en 2023, voilà que Green Day enfonce le clou en 2024 avec un album de qualité qu’on n’attendait plus depuis longtemps. Il faut croire que les maladies des uns et des autres et, surtout, leurs guérisons aient eu un effet bénéfique sur leur production. Car Saviors est un sacré bon album. Pêchu, mélodique, catchy. Comme chez Blink-182, le trio ne cherche pas à innover, mais à proposer aux fans ce qui a fait ses grandes heures. Et, apparemment, chez Green Day on considère que ce sont les années quatre-vingt-dix. Quand ma copine a entendu l’album passer, elle m’a dit : « C’est le groupe qui a fait "Wake me up when September ends" ? ». Et bien ce n’est pas ce que l’on va retrouver ici. Pas de morceau à rallonge à la "Jesus Of Suburbia" non plus. On pense beaucoup aux pistes de Nimrod et Dookie. C'est d'ailleurs flagrant avec le clip de "Bobby Sox", tout en 4/3 et en images d'époque.
Green Day nous offre un album de quinze chansons pour quarante-six minutes de long. Pour du pop-punk, c’est beaucoup. Surtout que le trio joue quasi exclusivement en power-chords, ce qui ajoute forcément des répétitions. Mais l’ensemble garde une qualité assez homogène, avec quelques pics que représentent les nombreux tubes présents. Chaque morceau fort l’est pour différentes raisons. Tout se révèle furieusement mélodique, le chant de Billie Joe Armstrong faisant des merveilles. Tout est basé sur lui, sur cette voix qui nous emporte par son énergie et les mélodies catchy qui restent en tête. L’ensemble se révèle diablement efficace et enthousiasmant. Le point faible reste la redite par rapport à certains vieux titres, que ce soit dans certains riffs ou certaines parties chant (on reconnaît des trucs par-ci par-là). Cependant, on reste assez loin d’une simple copie. Comme Blink-182, Green Day a su puiser dans ses forces pour produire un nouvel album de qualité. Que ce soit dans les morceaux énergiques ou les ballades ("Goodnight Adeline", "Fancy Sauce"), les Américains nous touchent au cœur.


Saviors est une excellente surprise. Je n’attendais plus rien de Green Day depuis deux décennies et, pourtant, cet album est venu me choper directement pour me rappeler mes vingt ans. Bien sûr, il n’y a pas d’évolution, quelques longueurs sur les quinze morceaux, mais cela donne un sacré album de rock. À voir désormais si The Offspring ou Sum 41 vont, eux aussi, nous faire leur grand retour en 2025. On peut se mettre à rêver maintenant !





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