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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 07 octobre 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Jesper Binzer
(chant+guitare)

-Jacob A. Binzer
(chœurs+guitare)

-Stig Pedersen
(chœurs+basse)

-Peter Lundholm Jensen
(batterie)

TRACKLIST

1) Sleeping My Day Away
2) Jihad
3) Point of View

4) Rim of Hell
5) ZCMI
6) True Believer
7) Girl Nation
8) Lords of the Atlas
9) Overmuch
10) Siamese Twin
11) Wild Talk
12) Ill Will

DISCOGRAPHIE


D-A-D - No Fuel Left for the Pilgrims
(1989) - hard rock - Label : Warner



Ils ont amusé la galerie au Danemark, mais il est temps pour eux de voir plus grand : en cette fin des années quatre-vingt, les Disneyland After Dark partent à la conquête des States, et par conséquent du reste du monde. Leur thématique du far-west burlesque les distingue de la mouvance hair metal à laquelle il est difficile de ne pas les relier au vu des permanentes qu’ils affichent sur la pochette de leur troisième album intitulé No Fuel Left for the Pilgrims. Les rockeurs potaches ont cependant plus qu’un relooking à proposer pour séduire les foules.

Abandonnant les délires country de leurs prémices discographiques, les Scandinaves limitent leurs loufoqueries aux textes (et encore), au visuel et aux basses à deux cordes de Stig Pedersen, peu décelables il est vrai sur l’enregistrement. Les chansons sont bâties sur un schéma classique couplets-refrain-solo, structurées autour du sacro-saint riff tel qu’il a été révélé par AC/DC. L’influence des Australiens plane sur la majorité du recueil, imprégnant des titres rapides comme "ZCMI" au refrain narquois, le tendu "True Believer", "Overmuch" doté d’une rare variation ainsi que des mid tempos tels que "Wild Talk" et "Girl Nation". Ce dernier est traversé par un motif de guitare dont l’écho caractéristique rappelle The Shadows et leur fameux instrumental "Apache" de 1960, et plus récemment Chris Isaak qui a conquis les charts avec son "Blue Hotel" paru en 1987. Le quartet utilise le procédé de manière parcimonieuse, apportant un éclairage flatteur à "Lords of the Atlas", alors que "Siamese Twin", assez convenu, n’a pas eu cette chance, pas plus que l’empesé "Rim of Hell" sur lequel Jesper, l’aîné des frères Binzer, sorte de version médium de Bon Scott, nasille comme jamais – on n’aimerait pas être à la place de ses sinus.
Clairement, la fratrie et la paire rythmique ont mis le paquet sur l’entame, avec ce qui ressemble fort à un tube en puissance, "Sleeping My Day Away" et son refrain indélébile renforcé par une chorale dynamique, celle-ci étant convoquée sur toutes les pistes. La guitare du désert est de la partie, de même que sur "Point of View", irrésistiblement chill. Autre morceau mémorable, "Jihad" se révélè particulièrement entraînant grâce à sa scansion nerveuse et un autre refrain imparable. Dommage que "Ill Will", en conclusion speed et frontale, ne lui fasse pas écho en raison de sa brusque interruption, juste après le solo - très bon par ailleurs, comme les précédents.


Solide, cohérent et doté de plusieurs compositions aguicheuses, No Fuel Left for The Pilgrims a suffisamment d’atouts pour attirer une major désireuse de faire fructifier cette version ultra mélodique d’AC/DC. Warner ressort donc le long format six mois après sa publication inaugurale au pays de King Diamond, sous le nom de D-A-D afin d’éviter un procès avec Mickey. Tant pis pour l’humour mais pour la carrière du gang et le succès de son enthousiasmante réalisation, c’est sans doute mieux comme ça.



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