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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 27 janvier 2025
Sa note : 19/20

LINE UP

-Matthias "Grànt" Jell
(chant)

-Dan "Gnást" Capp
(guitare+basse)

TRACKLIST

1) Waidler
2) Kremess
3) Kerkermoasta

4) Im Hexnhoiz (A Weihraz-Gschicht, Kapitel Oans)
5) Vom Gråb im Moos (A Weihraz-Gschicht, Kapitel Zwoa)
6) Deifeszeig

7) Waldeinsamkeit
8) Dà Letzte Winter

DISCOGRAPHIE

Zeitlang (2021)
Kremess (2025)

Gràb - Kremess
(2025) - black metal pagan épique ultra classe - Label : Prophecy Productions



Et encore un album promo d’un groupe que je ne connaissais pas mais qui m’a tiré à lui parce que c’est teutonique. Je parle des paroles, bien sûr, pas de groupes, sinon j’en aimerais qui me donnent de l’urticaire. Je crois que je cherche ma drogue, ou que j’espère choper un album promo pas trop pénible à chroniquer afin d’amener ma pierre à l’édifice des Eternels. Et en parlant de drogue, Gràb en est une très, très puissante. Elle fait pousser les dents, les ongles, les oreilles, et fait voir des étoiles, mais en costume trois pièces.

"Waidler" ne donne pas vraiment le ton de l’album, ou seulement dans le dernier quart quand l’élégance s’installe ; il faut aller plus loin pour comprendre l’attrait de Kremess. "Kremess", l’éponyme, est un premier départ, le mid-tempo s’établit, la voix devient un peu plus gutturale et pesante, la mélodie plus lisible et lancinante. Les premières touches atmosphériques de claviers pointent, et une beauté à l’islandaise prend place. C’est cela qui m’a attiré alors que je remarquais certaines similitudes avec Árstíðir Lífsins, même si c’est vocalement différent, car Marsèl reste inégalable. Il y a chez Gràb cette même classe naturelle qui émane aussi du combo germano-islandais, ce côté un peu épique mais pas exagéré, ce côté pagan qui reste en filigrane mais visible, cette nécessité de prendre son temps, de placer ses instrumentations pour ne parler qu’aux sens.
"Kerkermoasta" commence la grandeur de Kremess. Avec une voix claire façon post-black, un growl de plus en plus guttural, un clavier qui vient poser des notes répétitives à la "Dunkelheit" en moins cru et quelques envolées de puissance contenue. Quand la superbe "Vom Gråb im Moos” enfonce le clou des claviers et des gimmicks entêtants, la fin de "Deifeszeig" se pare de chants liturgiques qui donnent un aspect mystique d’une classe folle. Et comment mieux terminer cet opus que par la majesté de "Dà Letzte Winter", qui se décuple vers la grâce après la moitié et surtout après 8’30 : la voix, la guitare, la mélodie, les claviers, tout devient carrément magique… Il n’est pas un seul titre de cet album dans lequel je ne trouve pas quelques détails qui me font pousser les poils. Alors quand les détails se muent en titre entier, je me transforme en yéti, je grogne, je tremble et retourne à l’état sauvage. Non, ce n’est pas mon état naturel, bande de fions…


Quelle sortie, j’en suis encore ému. Dire que si je m’étais arrêté à écouter distraitement "Waidler", j’aurais raté des titres dignes de ceux qui me font m’extasier parfois sur Árstíðir Lífsins. Il n’y a strictement rien à jeter sur Kremess, tout est majestueux, addictif, d’une maturité de composition incroyable, et surtout d’une constance mélodique dont peu de groupes peuvent se targuer. Les sorties de 2025 commencent par deux coups de cœur, je me demande si cela m’est arrivé déjà. J’espère que c’est un bon présage, parce que je veux bien faire l’ascenseur émotionnel pendant encore onze mois.





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